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Les bienfaits écologiques d’un voyage économique

Des voyageurs en herbe qui se plaignent de manquer d’argent pour réaliser leur rêves de voyage, on en entendra toujours.

Et c’est bien compréhensible. On n’est jamais à l’abri d’un imprévu, alors mieux vaut réfléchir à deux fois avant de dépenser son argent.

Mais on ne reviendra pas sur le fait qu’avec un brin d’organisation (ou – mieux encore – Un Brin de Voyage 😉), les aventures les plus folles sont accessibles à tous les budgets. Je t’ai assez rabâché les oreilles avec ça ! 

Ici, je voudrais te montrer que, malgré les apparences, un voyage contraint par un budget serré ne présente pas que des inconvénients. Bien au contraire, il nous pousse à trouver des solutions souvent carrément bénéfiques pour la planète ! Alors on voit le verre à moitié plein et on dit merci au patron qui nous sous-paye ! Merci à l’inflation !

Bon, faut pas pousser mémé dans les orties non plus : un budget limité reste une contrainte et on pourrait impacter la planète tout aussi positivement avec un budget illimité.

La bonne nouvelle, c’est que grâce à cet article, tu vas apprendre à faire contre mauvaise fortune bon cœur et à organiser un super voyage à la fois économique ET écologique !

Allez, je te montre comment faire!

Organiser un voyage économique et écologique


1. VOYAGER LéGER 


Pas le choix. Qui dit petit budget dit petite valise : hors de question de payer un supplément pour mettre ton bagage en soute ou parce que tu as dépassé le poids autorisé.

Pourquoi c’est écologique ? Parce que moins un moyen de transport est lourd, moins il consomme et moins son coût carbone est élevé. « CQFD !! » comme diraient les profs de maths et les gens un peu re-lou.

Équipé d’une simple petite valise – mieux encore, d’un simple petit sac (c’est plus compact) – tu seras plus libre de tes mouvements et donc moins dépendant de transports motorisés (et polluants) : 20 minutes de marche avec 32987284 bagages, c’est un enfer, même le long d’une côte paradisiaque. Mais 20 minutes de marche avec tes deux mains libres de brasser l’air, ça c’est autre chose ! Pareil pour le vélo.

Et pour les longues distances, oublie tout de suite le taxi : c’est no way pour les petits budgets quand il y a moyen de faire autrement. Alors tu seras bien content d’avoir un seul sac quand tu devras monter dans de multiples transports en commun bondés…

Dernier avantage : en partant du principe qu’en voyage, tu as tout sauf envie de faire des lessives, tu garderas tes vêtements plus longtemps avant de les décréter hors d’usage et donc, tu feras moins de machines qui si tu avais emporté toute ta garde-robe, que tu aurais dû laver entièrement au retour de ton voyage. Moins de machines = moins d’eau et d’électricité consommée ! CQF… Non ça suffit.


2. ACHETER DES BILLES D'OCCASION


« Quoiiiiiii ? »

Inutile de hurler !

Ok ça fait un peu peur mais je t’assure qu’il existe des plateformes sérieuses et sécurisées sur lesquelles tu peux trouver des billets de train (et parfois d’avion) que les gens revendent parce qu’ils sont finalement dans l’incapacité de partir et ne peuvent pas obtenir de remboursement de la compagnie de transport. Encore mieux que la braderie de ton village !  

Mes sites favoris sont Passetonbillet.fr, Trocdestrains.com et Zepass.com.


3. Prendre des transports (en) commun(s)


Allez, on poursuit dans la vibe transport !


Le bus

On commence par le bus, soit le transport le moins sexy de la gamme. Rien d’exotique, rien de confortable, rien de rapide…Bref, c’est chiant, le bus.

MAIS c’est très économique… et écologique ! Tout pile ce qu’on recherche, quoi ! Eh oui, le bus consomme 9 fois moins que la voiture, 7 fois moins que l’avion et 3 fois moins que le covoiturage. Ça vaut le coup de prendre son courage à deux mains, non ?

Lorsque je rends visite à ma meilleure amie qui habite à Glasgow et que les billets d’avion sont hors de prix (comme tout ce qui concerne l’Écosse 🙃), je prends tout simplement la liaison Bruxelles-Glasgow, en faisant un petit arrêt à Londres ! Encore une belle manière de faire contre mauvaise fortune bon gré. 😉

Il existe des tas de compagnies de bus, certaines plus économiques que d’autres, qui relient les grandes villes entre elles. Les plus célèbres : BlablaCar ou encore FlixBus.

Voyager en bus


Les transports locaux

Les transports locaux ont toujours été mes moyens de transport de pré-di-lec-tion. Si se sont les moyens de transport préférés des locaux, c’est que c’est forcément la solution la plus simple et la plus économique.

C’est également une excellente manière de s’imprégner de la vie locale en faisant « comme tout le monde », mais aussi de découvrir des véhicules on ne peut plus originaux !

Tu connais probablement les fameux tuk-tuk thaïlandais, mais connais-tu les Jeepneys philippins ?  Les carrinhos de Madère ? Les chicken bus d’Amérique latine ?

Je te laisse jeter un œil…

Chicken bus au Guatemala


Le covoiturage

Allez, c’est le moment de faire des rencontres !

Pour commencer, tu connais probablement le désormais classique Blablacar : inscris-toi sur le site pour trouver des conducteurs qui effectuent ton trajet ou du moins une étape de celui-ci. Si tu veux voyager avec ta propre voiture, tu peux également t’inscrire en tant que conducteur. Tes passagers couvriront une bonne partie (si pas l’intégralité) de tes dépenses en essence !

Tu peux aussi t’arranger avec d’autres voyageurs pour louer une voiture ou pour partager le coût d’un taxi. Je te recommande de t’inscrire sur des groupes Facebook liés à ta destination (exemple : « les Français à Melbourne », « Covoiturage Europe », etc.).

Avec le covoiturage, tu dépenseras à coup sûr moins d’argent qu’à l’achat d’un billet de train ou d’avion. En plus, c’est une chouette expérience sociale (en général, les covoitureurs ne sont pas les plus antipathiques personnages que cette terre ait créé). Encore une excellente manière de joindre l’utile à l’agréable !


Ne compter que sur ses deux jambes

Plus économique et écologique encore (et là, vraiment, on ne peut pas faire mieux) : la marche !

Se perdre en arpentant les rues, c’est incontestablement la meilleure manière de visiter un lieu.

Pourquoi ne pas carrément rejoindre ta destination finale à pied ? Bon, si ton projet est de découvrir la Nouvelle-Zélande, c’est plus difficile. Mais pour un voyage en Europe, c’est jouable en alternant étapes à pied et étapes en bus ou auto-stop (avec prudence, bien sûr) !

Tu peux commencer avec le célèbre pèlerinage de St Jacques de Compostelle, par exemple : un moyen hyper sympa de voir du paysage, de la France au Portugal en passant par l’Espagne !


Ou ses deux roues

Je parle bien sûr de VÉLO et pas de moto.

Le vélo est le compromis i-dé-al entre la marche et le bus, puisqu’il est gratuit et écologique mais plus rapide que la marche. Tu peux même participer à un voyage à vélo organisé avec d’autres cyclistes. Si tu as déjà quelques kilomètres dans les jambes, rien ne t’empêche de préparer ton propre itinéraire pour découvrir une région à ton rythme.

Écolo, écono et euh… biscoteaux (c’était pour la rime) !


4. Travailler pour être logé gratuitement


Pour trouver un logement sympa, écologique et pas cher, il va falloir être un chouia original.

Les hôtels bons marchés type Formule 1 sont rarement écologiques : produits industriels, petites savons et gobelet emballés dans du plastique,…. Et en plus, pas toujours très économique non plus.

Une chose est sûre, il y a moyen de faire mieux !

Et voilà tout un panel de solutions servis sur un plateau d’argent :


Le Wwoofing 

Le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) est un concept d’hébergement original qui plaira tout particulièrement aux citadins en manque de nature qui ne rechignent pas à la tâche. Le principe est simple : effectuer quelques heures quotidiennes de travail bénévole dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert. Le reste du temps, c’est quartier libre pour découvrir le pays.

C'est donc un excellent moyen de concilier le manque de main d'œuvre des exploitations agricoles biologiques et ton petit budget !

Le wwoofing est donc l’hébergement eco-friendly par excellence qui te permettra :

  • de passer des vacances solidaires et écologiques à l’autre bout du monde, en n’ayant que le transport à ta charge
  • de te former aux principes de l’agroécologie et de la permaculture (pas besoin de compétences particulières, tu es justement là pour apprendre de tes hôtes)
  • de faire des rencontres enrichissantes avec des gens passionnés et passionnants !

Pour devenir wwoofer, tu dois adhérer à l'association Wwoof du pays que tu souhaites visiter, moyennant une cotisation annuelle variable en fonction de ta destination (25 € en France, 15 € en Belgique, 70 $ en Australie pour 2 ans).


Workaway, HelpX et TrustedHousesitters

WorkAway permet d’entrer en contact avec des gens du monde entier, qui, en échange de te loger et nourrir gratuitement, te demande un petit coup de main pour… retaper un bateau, récolter du raisin en Argentine ou encore t’improviser aide ménagère.

Dans le même genre, le site HelpX t’offre la possibilité d’être hébergé et nourri, principalement dans des fermes mais aussi des auberges de jeunesse, des étables ou encore des péniches, contre du volontariat.

Enfin, si tu apprécies les animaux de compagnie, je te recommande TrustedHousesitters. Tu es logé gratuitement, et en échange, tu t'engages à prendre soin de compagnons à quatre pattes lorsque leurs propriétaires partent en vacances. 

Travailler pour être logé gratuitement TrustedHousesitters


Movingworlds 

Il s’agit d’une plateforme qui met en ligne des offres d’organisations et/ou de particuliers qui recherchent des personnes avec des aptitudes professionnelles spécifiques. En échange de tes compétences, on te fournit un logement et parfois même une petite rémunération. Les offres sont fiables et vérifiées.

Parmi toutes les opportunités proposées par ces différents organismes, à toi de choisir des projets écologiques dans lesquels t’investir !

Mais si tu n’es pas prêt à mettre la main à la patte, la rubrique suivante pourrait bien t’intéresser…


5. Être logé gratuitement sans travailler


Le Couchsurfing

Il s’agit d’un mode d’hébergement complétement gratuit qui repose sur l’hospitalité et l’échange culturel. Les hôtes offrent de quoi dormir (attention cependant, ça va du lit au matelas à même le sol : pose la question à l’avance pour éviter les mauvaises surprises !) et éventuellement un repas aux voyageurs en échange de leur bonne humeur, de discussions passionnantes et d’anecdotes de voyage !

Concrètement, le Couchsurfing fonctionne comme un réseau social. Tu crées ton profil sur un site dédié en indiquant tes centres d’intérêt et tes valeurs, et tu choisis un hôte en suivant ces critères et en t’aidant des avis et commentaires laissés par les autres couchsurfeurs (primordiaux pour éviter les déconvenues). Sur place, la politesse veut que tu apportes un petit cadeau à l’arrivée, et bien évidemment, que tu respectes les règles et le mode de vie de la maison.

Le site étant un peu victime de son succès, il faut parfois attendre des semaines avant qu’un hôte accepte de t’héberger. N’hésite pas à envoyer plusieurs requêtes pour avoir plus de choix. Les plateformes Trustroots.org et Bewelcome.org, moins connues que Couchsurfing mais tout aussi sympas, valent aussi le coup d’œil.

Etre logé gratuitement sans travailler avec le couchsurfing


Le HomeExchange

L’« échange de nuits », est un système d’échange de logements très original : en accueillant des voyageurs chez toi, tu gagnes des points que tu peux ensuite utiliser en guise de paiement pour être logé gratuitement chez un autre particulier.

C’est génial parce que tu n’es pas obligé d’échanger ton logement avec celui qui te rend visite. C’est toi qui décides où tu veux aller : tu peux très bien héberger un Américain et être hébergé en Chine.

Si tu crains de confier ta maison à des inconnus, tu peux aussi proposer une chambre d’amis tout en restant chez toi ! HomeExchange une super alternative entre le Airbnb et le Coachsurfing.


Les bivouacs et campings sauvages 

Pour les plus aventureux d’entre vous, il reste toujours la possibilité de faire du camping sauvage, à condition de quitter les lieux sans laisser de trace !

Il faudra tout de même investir dans du bon matériel, mais si tu passes tout ton voyage sans payer d’hébergement, l’investissement sera très vite amorti !


6. Voyager moins souvent (☹) mais plus longtemps (😊)


C’est bien simple : qui dit moins de voyages dit moins de trajets et donc moins d’émission de carbone !

Et puis, rien de tel que les longs voyages pour s’imprégner d’un lieu et d’une culture.


7.  Se nourrir intelligemment 


Faire comme les locaux

Comme pour les transports en commun, côté repas, mon conseil le plus précieux est de manger local et de fréquenter les mêmes établissements que les autochtones.

Tu verras qu’il est parfois plus économique de manger dehors. Au Mexique, j’ai vite compris que faire mes courses au supermarché n’était pas du tout rentable et qu’il valait mieux goûter aux tacos d’une petite échoppe. De même, dans la majorité des pays d’Asie, le prix de la nourriture de rue est tellement bas qu’il serait dommage de s’en priver !

Alors fonce les yeux fermés dans les échoppes de rue où se retrouvent les locaux, même quand elles ne paient pas de mine (mais comme tu as les yeux fermés, tu ne le vois même pas). C’est la meilleure manière de découvrir les spécialités du pays !

Se nourrir dans les échoppes locales de rue


Fuir les restos touristiques

C’est simple, plus un établissement est situé dans une zone touristique, plus les tarifs pratiqués y sont élevés. En plus, on sait tous que les restos touristiques sont loinnnn d’être les meilleurs (en termes de qualité mais aussi de soutien aux petits restaurateurs locaux).


Ne pas lésiner sur le doggy bag

Le doggy bag ou la meilleure manière d’éviter de gaspiller tout en faisant d’un repas deux repas ! N’hésite pas à demander un doggy bag au lieu de te forcer de finir ton assiette : les restaurateurs seront bien contents de ne pas devoir jeter la moitié de ton assiette et toi, de t’épargner une indigestion !


Manger végétarien

La planète a tout à gagner à ce que nous suivions un régime végétarien. En effet, l’élevage de bétail émet environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an et représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre engendrée par les activités humaines. De plus, la viande est la première cause de déforestation dans le monde : des milliers d’hectares de forêt sont rasés pour cultiver le soja et le maïs que nous donnons aux animaux que nous mangeons. Enfin, la production de viande est trèèèès gourmande en eau : de l’eau pour produire les céréales qu’ils mangent, de l’eau pour les abreuver puis encore de l’eau pour nettoyer leur carcasse…

Au-delà de ses avantages écologiques, les avantages économiques du régime végétarien sont certains !  Les repas végétariens sont presque toujours moins chers que les repas composés de viande ou de poisson.


Faire du Dumpster Diving

En français, le « glanage alimentaire » permet d’éviter le gaspillage inutile et de manger gratuitement. Rends-toi aux heures de fermeture des supermarchés, restos ou fast-foods et récupère la nourriture invendue qui va être jetée. 

Assure-toi d’apporter un grand sac avec toi : tu serais étonné du nombre de provisions que tu pourrais trouver !

Tu peux t’aider d’applications telles que « Too Good to Go », qui indiquent quels commerces ou particuliers se débarrassent de denrées alimentaires à petits prix ou gratuitement.


8.  Privilégier les endroits où la vie n’est pas chère

 

Une excellente manière de te faire plaisir tout en faisant vivre les petits commerçants ! Eh oui, cette option te permet de manger dehors très souvent ou encore de t’offrir des petits massages pour une bouchée de pain. 😉

Le seul inconvénient, c’est le coût du vol, souvent exorbitant pour ces destinations (comme pour l’Asie, par exemple). Mais dis-toi bien qu’une fois sur place, tu ne dépenseras plus grand-chose !

J’en profite d’ailleurs pour te renvoyer à cet article : je te livre tous mes secrets pour dénicher le billet d’avion le moins cher !


9.  Privilégier DES DESTINATIONS PEU TOURISTIQUES

 

C’est bien connu, plus un lieu devient touristique, plus les prix augmentent. C’est comme pour les restos. Alors pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ?

Aux capitales, préfère les plus petites villes, qui valent tout autant la peine d’être découvertes. Les prix y seront plus abordables et tu passeras moins de temps à faire le file pour visiter les attractions les plus populaires.

Tu as déjà entendu parler du Sultanat d’Oman ? Non ? Pourtant ce pays est situé juste en dessous de Dubaï. Incontestablement moins cher, et beauuuucoup plus authentique !

La première fois que j’ai voyagé à Playa del Carmen, au Mexique, en 2013, les tarifs pratiqués me semblaient décents mais les locaux se plaignaient déjà de l’augmentation du coût de la vie, liée à l’affluence de touristes, de plus en plus nombreux. Ils s’inquiétaient de voir leur jolie ville, autrefois village de pêcheurs, devenir un deuxième Cancun, une sorte de Disneyland mexicain. Lorsque j’y suis retournée en 2020, j’ai malheureusement constaté qu’ils avaient raison. En 7 ans, le nombre de centres commerciaux, de chaînes de fastfood et boutiques de souvenirs tape-à-l’œil avait doublé. Et les prix avaient suivi…

Surtout, garde bien en tête que ce n’est pas parce qu’une destination est méconnue, qu’elle ne présente pas d’intérêt. Au contraire, c’est une chance de voyager dans un endroit qui n’est pas encore été détruit par le tourisme de masse : l’expérience en sera d’autant plus authentique !


10.  OseR les pays considérés comme « à risque »

 

Ces dernières années, certaines destinations comme l’Égypte ou la Tunisie ont été mises à l’écart. Je peux comprendre l’appréhension qui limite l’envie d’aller dans ces pays, mais statistiquement, les risques qu'il t'arrive quelque chose demeurent très faibles. Une catastrophe peut tout aussi bien arriver à Bruxelles, Paris, Nice ou n’importe où ailleurs.

Continuer à voyager dans ces pays permet de soutenir leur secteur touristique mis à mal. Tu l’auras compris, le but étant de ramener les touristes, les prix des billets d’avions et des logements pour ces endroits sont très attractifs… !


11.  FAIRE DES ACTIVITés gratuites

 

Tu n’as pas forcément besoin de passer par tous les sites et activités payants pour découvrir un pays. Se balader dans la nature ou en ville, partir en randonnée, piquer un plongeon dans la mer ou admirer un coucher de soleil sont autant de manières de visiter un lieu !

Il y a évidemment des incontournables pour lesquels il sera difficile de ne rien payer. Mais à toi de décider si ça en vaut vraiment le coup ! Par exemple, il me semble qu’on peut aller voir la Tour Eiffel en se passant de grimper tout en haut.

D'autant plus que la sur-fréquentation de certains sites naturels a un impact négatif sur la flore et la faune : les végétaux sont souvent piétinés et arrachés, tandis que les animaux sont dérangés et affectés dans leur mode de vie naturel. La perturbation de leur milieu naturel entraîne notamment des problèmes de reproduction et d’abandon des petits par leurs parents.

Bon, on fait quoi alors ?


Participer à des tours gratuits 

Dans de nombreuses villes, des tours et visites guidées sont organisées gratuitement.

Je te recommande d’utiliser des réseaux tels que Greeters pour trouver des locaux qui te feront visiter des lieux (souvent peu connus des touristes) dans la ville où tu séjournes.

Il faudra tout de même donner un petit quelque chose à tes guides à la fin de la visite : au moins tu es sûr que ça va dans les poches des bonnes personnes !

Et bien entendu, on reste trèèèès loin des tarifs exorbitants des visites guidées officielles.

Tu peux aussi te renseigner sur les réseaux sociaux, à l’office du tourisme ou encore dans une auberge de jeunesse.


Parler aux gens

C’est bien connu : ce sont les rencontres qui rendent le voyage inoubliable !

Crois-moi, tu retiendras davantage les moments d’échange et de partage avec les locaux qu’une visite au musée.


Profiter des journées gratuites

Pense à visiter les musées et monuments payants le jour où ils sont gratuits. C’est très souvent le cas un jour par semaine ou par mois. 

À Barcelone, par exemple, le musée Picasso est gratuit tous les jeudis soir et premier dimanche du mois. L’info n’est cependant pas affichée noir sur blanc, il faut chercher un peu… En parlant aux locaux par exemple. 😉

Tu peux aussi visiter les monuments et musées gratuits tous les jours de l’année : même s’ils sont méconnus, ils sont parfois tout aussi (voire plus) intéressants que les autres !

Pour éviter de devoir payer un audioguide, ça vaut le coup de te renseigner à l’avance sur ce que tu vas voir ou bien d’emporter avec toi un guide papier.   

Au-delà des musées et monuments, chaque ville organise des événements gratuits. Cinéma en plein air, concerts, spectacles de rue,…

Fais un tour sur le site Meetup pour trouver des évènements locaux.  



Et voilà, cher voyageur en herbe, maintenant tu as toutes les cordes à ton arc pour pouvoir réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique !

Si il te reste la moindre question sur l’un ou l’autre des conseils abordés dans cet article, tu sais que je suis à ta disposition pour discuter !

Réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique

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Astuces voyage, Voyage responsable

Mes conseils d’hébergement bon marché pour un voyage eco-friendly réussi !

L’hébergement est souvent un poste de dépenses élevé lors d’un voyage.

Certains trouvent important de pouvoir loger dans de beaux endroits pleins de confort, de couettes moelleuses, de salles de bains modernes sorties tout droit des magazines de déco les plus tendances, quitte à rogner sur la durée du séjour.

À l’inverse, d’autres trouvent tout à fait ridicule de dépenser une grosse partie de leur budget voyage dans des hébergements surfaits, luxueux et impersonnels dans lesquels ils ne passeront que quelques heures, et encore en grande partie pour y dormir. Ces logements sont non seulement onéreux, mais loin d’être toujours eco-friendly.

C’est à cette 2ème catégorie de voyageurs que cet article s’adresse. Ceux qui préfèrent lésiner sur la qualité et le confort de leur hébergement pour pouvoir voyager plus longtemps. Ceux qui pensent qu’il vaut mieux consacrer son argent à la découverte du pays qu'ils visitent, plutôt qu’à un logement 4* certes tout confort mais parfaitement inutile. Enfin, ceux-là mêmes qui trouveraient fort irrespectueux pour le pays qui les accueille d’être hébergés dans ces endroits si indécents pour les populations locales.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions alternatives pour se loger à moindre coût en voyage, tout en en limitant son impact sur l’environnement. Tour d’horizon de ces hébergements bon marché à privilégier pour un voyage eco-friendly réussi !

Mes conseils d’hébergement bon marché pour un voyage eco-friendly réussi hébergements bon marché

Wwoofing (ou woofing)

Le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) est un concept d’hébergement tout à fait original pour les citadins en manque de nature et ne rechignant pas à la tâche. Le principe est simple : effectuer quelques heures quotidiennes de travail bénévole dans une ferme biologique, en échange du gîte et du couvert. Le reste du temps, c’est quartier libre pour découvrir le pays.

Le concept est né en 1971 en Angleterre, à l'initiative de Sue Coppard, et n’a cessé de se développer depuis. On compte aujourd’hui 12.000 fermes biologiques hôtes accueillant 100.000 wwoofers dans 130 pays. C'est donc un excellent moyen de concilier le manque de main d'œuvre des exploitations agricoles biologiques avec le besoin de bon air frais de la campagne des citadins, où qu’ils résident..

Le wwoofing est l’hébergement eco-friendly par excellence qui te permettra :

  • de passer des vacances solidaires et écologiques à l’autre bout du monde, en n’ayant que le transport à ta charge

  • de te former aux principes de l’agroécologie et de la permaculture (pas besoin de compétences particulières, tu es justement là pour apprendre de tes hôtes)

  • de faire des rencontres enrichissantes avec des gens passionnés et passionnants

Pour devenir wwoofer, tu dois adhérer à l'association Wwoof du pays que tu souhaites visiter, moyennant une cotisation annuelle variable en fonction de ta destination (25 € en France, 15 € en Belgique, 70 $ en Australie pour 2 ans).

Attention toutefois, le wwoofing nécessite de la motivation pour effectuer les tâches dont tu auras la charge (jardinage, cueillette, petits travaux…). Si tu n’es pas prêt à mettre la main à la patte, tourne-toi plutôt vers le couchsurfing.

Mes conseils d’hébergement bon marché pour un voyage eco-friendly réussi woofing


Couchsurfing

Si l’esprit du wwoofing t’intéresse mais que la campagne t’angoisse et l’idée des tâches quotidiennes à accomplir te rebute, le couchsurfing devrait pouvoir t’intéresser. Cela signifie littéralement “surfer sur un canapé”. L’idée qui se cache derrière cet anglicisme est un mode d’hébergement chez l’habitant complètement gratuit, fondé sur l’hospitalité, l'échange et le partage (complètement dans l’esprit unbrindevoyage !).

Les hôtes proposent un canapé, un matelas ou un repas à des voyageurs de l’autre bout du monde désireux de partager leur quotidien pour quelques jours. En échange, les couchsurfeurs apportent leur bonne humeur, leurs discussions, leurs anecdotes de voyage.

Le couchsurfing a été créé après la Seconde Guerre mondiale par un objecteur de conscience américain, Bob Luitweiler. Internet lui a donné ses lettres de noblesse en lui permettant de se développer à l’international. C’est aujourd’hui une philosophie de vie de voyageur partagée par 14 millions de couchsurfeurs dans plus de 200.000 villes du monde entier.

Concrètement, le couchsurfing fonctionne comme un réseau social. Tu crées ton profil sur un sité dédié en  indiquant tes centres d’intérêt et tes valeurs, et tu choisis un hôte qui a les mêmes que toi (ou pas), en t’aidant des avis et commentaires laissés par les autres couchsurfeurs (primordiaux pour éviter les déconvenues). Sur place, la politesse veut que tu apportes un petit cadeau à l’arrivée, et bien évidemment que tu respectes les règles et le mode de vie de la maison.

Le site le plus utilisé à ce jour est Couchsurfing.com.


Bivouac et camping sauvage

Te réveiller au bord d’un lac de montagne, seul au monde ou presque,  le soleil toquant à la porte de ta toile de tente ou tout simplement dans tes yeux car tu auras dormi à la belle étoile, avec pour seul bruit de fond, le silence…

Le bivouac ou le camping sauvage peut se révéler être une expérience unique à vivre lors d’un voyage. Il est assurément le mode d’hébergement eco-friendly prédisposé des amoureux de la nature en recherche de lâcher prise avec le rythme effréné de leur vie citadine. Te reconnais-tu dans ce portrait ?!

D’un point de vue économique, il ne t’en coûtera que l’investissement dans le matériel nécessaire à ton campement (tente, réchaud, popote, matelas, duvet…). Ensuite, c’est totalement free, dans tous les sens du terme ! Ainsi, il est une alternative économique indéniable aux nuitées en refuge lors d’un trekking.

Parmi les inconvénients mineurs, auxquels tu seras cependant préparé : le poids du sac à dos à porter (car tel l’escargot, tu promènes ta maison sur ton dos); l’absence de sanitaires et d’eau courante; les nuits fraîches.

Parmi les avantages majeurs : un mode de voyage durable, slow life, au plus proche de la nature; une reconnection avec l’environnement.

Le bivouac demande cependant un minimum d’organisation, car généralement soumis à des réglementations strictes en matière environnementale ou sécuritaire (la rencontre avec un animal sauvage peut être une expérience déstabilisante). Certains pays l’interdisent formellement (la plupart des pays européens), d’autres l’acceptent volontiers (Scandinavie, Ecosse, Nouvelle Zélande, Etats-Unis). Mieux vaut te renseigner au préalable pour savoir s’il est autorisé dans la région ou le pays que tu souhaites visiter. Un aventurier averti en vaut 2 !


Camping écolo

Avec le camping payant, on monte d’un cran dans le confort. Il se peut en effet que l’idée du camping sauvage t’attire beaucoup mais que tu ne sois pas prêt à faire des concessions au niveau de l’hygiène, et encore moins des rencontres nocturnes impromptues avec des animaux sauvages. Dans ce cas, le camping version écolo peut être la solution idéale !

À l’investissement initial en matériel déjà évoqué dans le chapitre précédent, il te faudra dans ce cas ajouter le coût de l’emplacement de l’établissement que tu auras réservé. Cela reste une solution d’hébergement assez économique comparé à la location d’un mobil-home par exemple, ou d’une location en dur.

Pour bien choisir ton camping écolo, assure-toi que celui-ci est certifié par un écolabel type La Clef Verte et l’Écolabel européen. Tu auras ainsi la certitude que l’établissement dans lequel tu vas séjourner adopte des pratiques respectueuses de l’environnement (tri des déchets, économie d’énergie, gestion responsable de l’eau, utilisation de produits biodégradables…).


Auberge de jeunesse éco-responsable

Les auberges de jeunesse sont des hébergements touristiques reposant sur le partage d’espaces communs (logements en dortoirs, sanitaires, cuisine), favorisant ainsi les rencontres et les échanges entre voyageurs du monde entier. C’est un type d’hébergement bon marché très intéressant pour les voyageurs éco-responsables peu friands des toiles de tente ou des nuits à la belle étoile, préférant séjourner dans des logements en dur mais sans se ruiner.

Quand on parle d’auberge de jeunesse, toute une frange de la population se sent d’emblée exclue - à tort. Car si à l’origine, ces établissements étaient exclusivement réservés aux jeunes, cela n’est plus le cas aujourd’hui. La limite d’âge a en effet été supprimée, et on peut même y séjourner en famille !

Les principes fondateurs des auberges de jeunesse sont en phase totale avec ceux du voyage durable : neutralité politique, bienveillance, accueil de tous, ouverture d’esprit, partage, encensement du voyage, respect de la nature. Cela n’est donc pas un hasard si la création d’auberges de jeunesse 100% éco-responsables s’est accentuée ces dernières années, répondant ainsi à la demande grandissante de jeunes (et moins jeunes) à la conscience écologique souhaitant voyager à moindre coût, de la façon la plus durable possible. 

La plupart des auberges de jeunesse sont aujourd’hui regroupées en réseau mondial, le plus connu étant Hostelling International.

Mes conseils d’hébergement bon marché pour un voyage eco-friendly réussi auberge de jeunesse


Chambre d’hôte

Enfin, je termine cet article sur un dernier mode d’hébergement bon marché dont la tendance eco-friendly se développe aussi depuis quelque temps : les chambres d’hôte. Pour être en phase avec la prise de conscience écologique de leurs clients, les propriétaires multiplient les initiatives pour créer des chambres d’hôtes à impact environnemental limité, ou bien transformer leurs logements existants en havres écotouristiques.

À la croisée des chemins entre nuit chez l’habitant et hôtel, la chambre d’hôte convient parfaitement à des voyageurs aimant tout à la fois le confort, le contact avec les populations locales et le respect de leur intimité à la nuit tombée. C’est le logement idéal pour des courts séjours, permettant de rayonner quelques jours dans une région avant de passer à une autre.

Voici ce qu’une chambre d’hôte écolo peut te proposer :

  • des petits déjeuners faits maison avec des produits locaux et de saison

  • un ménage effectué avec des produits non nocifs pour l’environnement (vinaigre blanc, bicarbonate…)

  • des produits d’entretien biodégradables

  • des ateliers zéro déchet ou DIY pour apprendre à faire ta lessive ou ton déodorant  toi-même

  • du jardinage

Mes conseils d’hébergement bon marché pour un voyage eco-friendly réussi chambre d'hôte

Comme il n’y a pas un seul type de voyageur éco-responsable, il existe bien des moyens de se loger à moindre prix, voire complètement gratuitement, lors d’un voyage eco-friendly. Oui, même (et surtout) à l’autre bout de la planète ! A toi de les tester et de les éprouver pour trouver celui qui te conviendra le mieux.

N’hésite pas à partager en commentaire le dernier hébergement bon marché testé lors de ton dernier voyage !

 

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Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo !

Cette année, c'est décidé, tu vas voyager de façon durable et responsable, à commencer par la préparation de tes bagages. Ton sac à dos sera green et zéro déchet, pour le mettre enfin en adéquation avec tes principes écolo.

Cela fait longtemps que tu y penses, mais avoue-le, tu ne sais pas comment t’y prendre ni par quel bout commencer pour bien faire. À quelques jours du grand départ, des doutes existentiels t’assaillent. Ai-je le sac à dos qu’il me faut ? Sa taille est-elle suffisante ? Combien dois-je emporter de tee-shirts ? Faut-il vraiment prévoir une tenue par jour ? Combien de shorts ? Une veste de pluie ok, mais la doudoune, est-ce vraiment nécessaire ? Et comment m’en sortir avec l’hygiène avec juste un savon et un shampoing ?! Mais c’est quoi un sac à dos écolo d’abord ?!

Pas de panique ! Un sac à dos écolo, c’est un bagage dont l’impact sur l’environnement sera le plus limité possible. On le devine plutôt léger, fonctionnel et minimaliste. Il ne demande pas plus d’effort à préparer qu’un bagage qui ne l’est pas. Il nécessite juste un peu (à peine) plus de réflexion et d’anticipation la première fois.

Tu es prêt ? Voici 10 astuces pour t’aider à organiser ton sac à dos à impact limité.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo faire du stop


Astuce n° 1 : Réduis la taille de ton sac à dos

Un sac à dos écolo, c’est d’abord un bagage léger dont la taille est adaptée à tes stricts besoins. Plus un bagage est gros, plus son impact environnemental est important. C’est mathématique : plus de matière à produire, plus de poids à transporter, donc plus d'émissions de CO2 dans l’air. C’est d’autant plus vrai si tu prends l’avion pour te rendre sur ton lieu de villégiature. 

À l’inverse, un sac réduit et plus léger aura un impact plus limité sur l’environnement. Bingo !

Sinon, tu connais la loi de Douglas, celle qui dit que plus tu as d’espace, plus tu t’étales ?! Avoue, cette loi t’a souvent guidé.e par le passé. Pour ton futur voyage durable, oublie-là ! La taille de sac idéale est finalement celle qui te permettra d’emporter ton essentiel, pas plus.

Un tip pour clôturer ce sujet : le poids de ton sac à dos ne doit pas dépasser 20% de ton propre poids. Cela peut être perçu comme un avantage aux poids lourds (quoique), ou au contraire un bon argument pour voyager de façon plus efficace.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo ne pas emporter trop de choses


Astuce n° 2 : Investis dans un bagage écoresponsable

Il se peut qu’en tant qu’ancien adepte de la loi de Douglas, tu n’aies à ta disposition que de gros sacs à dos bien lourds et encombrants. C’est le moment d’investir, en toute éco-responsabilité bien sûr !

Tu peux dans un premier temps chercher du côté des sites de seconde main type leboncoin ou Vinted. Le choix est immense et les bonnes affaires y pullulent. C’est le meilleur moyen pour investir à moindre coût, tout en donnant une seconde, voire une troisième vie à un bagage qui aurait certainement fini à la déchetterie.

L’autre option est d’investir dans un sac à dos écoconçu, fabriqué à partir de matériaux recyclés ou de matières de qualité durable, et sans PFC. Le coût sera certainement plus élevé, mais cet investissement sur le long terme sera vite rentabilisé.


Astuce n° 3 : Vérifie la météo avant de partir

Ce conseil n’est pas si à côté de la plaque qu’il n’y paraît. En effet, le but ici n’est pas de pouvoir parler de la pluie et du beau temps avec tes compagnons de voyage ou les autochtones à ton arrivée, mais plutôt de pouvoir prévoir une garde-robe adaptée.

Un coupe-vent imperméable en cas de pluie, une petite laine pour le soir s’il fait froid, un short en remplacement d’un pantalon s’il fait chaud… Bref, tu as compris le principe !


Astuce n° 4 : Anticipe et choisis tes tenues

Après t’être bien avisé de la météo à venir pendant ton séjour, tu n’as plus qu’à prévoir tes tenues en conséquence. Voici quelques principes de base :

● Choisis des vêtements dans lesquels tu te sens à l’aise. Évite ceux que tu as relégués tout en haut de ton placard depuis la nuit des temps, il y a certainement une bonne raison à cela.

● Mise sur les basiques qui vont avec tout. C’est l’assurance de porter tout ce que tu vas mettre dans ton bagage.

● Prévois moins de bas que de hauts.

● Emporte un maximum de vêtements écoresponsables (coton bio, lin, chanvre…). Si tu pars en randonnée, le mérinos est une super matière légère et respirante qui sèche vite et ne laisse pas d’odeur. Idéal à inclure dans un sac à dos écolo !

Le but de toute cette anticipation est de limiter au maximum les fameux “au cas où” qui le restent la plupart du temps.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo valise trop lourde


Astuce n° 5 : Pars dans un esprit minimaliste

C’est le corollaire des 2 points précédents et la réflexion ultime que tout voyageur responsable doit se faire lors de la préparation de son sac à dos. As-tu vraiment besoin de 3 ou 4 paires de chaussures, y compris des talons, sachant pertinemment que tu passeras ta journée à crapahuter en baskets ou en chaussures de rando, et que les seuls éléments que tu supporteras sur tes pieds le soir seront des tongs ?! 5 pulls alors que la météo annonce 25° en journée, est-ce vraiment utile ?!

Débarrasse-toi du superflu, reviens à l'essentiel. Un nombre suffisant de sous-vêtements par exemple, au cas où tu ne pourrais pas laver (le “au cas où” étant ici toléré). Définis ton essentiel par rapport au type de voyage envisagé. En un mot, voyage mieux, avec moins.


Astuce n° 6 : Adopte la technique du maki

Je vois dans tes yeux que le concept n’est pas très clair. Kézaco la technique du maki ?! Le principe consiste tout simplement à rouler ses affaires pour à la fois gagner de la place dans le sac à dos et éviter les plis sur les vêtements. Cela fonctionne aussi en superposant plusieurs pièces. Ainsi, pas besoin de repassage à l’arrivée (même si je doute que c’était dans tes intentions d’activités de voyage !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo technique du maki


Astuce n° 7 : Prévois une trousse de toilette zéro déchet

La trousse de toilette zéro déchet est un des piliers fondamentaux de tout voyage responsable.

Niveau contenant, abandonne l’idée du vanity lourd et encombrant. Une trousse de toilette en tissu est parfaitement adaptée à la situation. Elle est légère et peut se caler facilement dans n’importe quel coin de ton sac à dos. Autres alternatives si tu n’en as pas et que tu ne veux pas investir : un pochon en tissu DIY (cela suppose de savoir coudre un minimum), un sac à vrac, ou pourquoi pas une ancienne trousse scolaire.

Niveau contenu, privilégie les cosmétiques naturels, savon et shampoing solide en tête. Le savon pourra également te servir à laver ton linge en cas de besoin, sans polluer l’environnement. Utilise des mini contenants adaptés au voyage en avion pour tes crèmes ou ton déodorant solide, disponibles dans les commerces ou pharmacies. Tes anciens étuis à lentilles peuvent parfaitement faire l’affaire aussi !

Enfin, tu pourras glisser quelques lingettes en tissu dans ta trousse, pour te laver ou te démaquiller. Vas-y mollo sur le maquillage et les bijoux. Comme pour les vêtements concentre-toi sur les basiques.

En résumé, le zéro déchet appliqué à l’hygiène, c’est donc bon pour ton corps, la légèreté de ton sac à dos, et pour la planète !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo trousse de toilette zéro-déchet


Astuce n° 8 : Prépare une trousse à pharmacie zéro déchet

As-tu remarqué que c’est toujours lorsque tu as “oublié” ta trousse à pharmacie à la maison que tu en as forcément besoin pendant un voyage ?! Franchement, si tu ne prends que les remèdes de première nécessité, cela ne pèse pas bien lourd dans ton sac, alors autant ne pas faire l’impasse - simple principe de précaution.

Pour t’alléger, laisse les emballages d’origine à la maison. C'est toujours ça de gagné, enfin de poids de perdu !

Si tu es plutôt adepte des médecines douces et naturelles, voici les indispensables huiles essentielles à emporter :

● lavande : anti-inflammatoire et cicatrisante

● tea-tree : antiseptique, antivirale, antifongique

● menthe poivrée : antalgique, anti-vomitive

● citronnelle : anti moustiques


Astuce n° 9 : Emporte des tote bags

Faciles à plier et à caser dans les recoins de ton sac à dos, les tote bags prennent peu de place et sont multifonctions :

● sacs pour compartimenter les vêtements (on peut utiliser aussi des sacs de lavage)

● sac à linge sale

● sac à chaussures

● sac de courses

● sac de plage

● sac de shopping

Cette liste est bien évidemment non exhaustive.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo tote bag


Astuce n° 10 : Limite tes équipements électroniques

Sincèrement, aujourd’hui, à part un smartphone, quel autre équipement électronique as-tu besoin d’emporter en voyage ? Ce petit bijou de technologie va te rendre pleins de services, surtout si tu es à l’étranger : téléphoner bien sûr, prendre des photos de plus en plus qualitatives, t’orienter dans ces territoires inconnus, effectuer des réservations (restos, musées, hébergements…), payer, etc.

Évidemment, son utilisation intensive va nécessiter des recharges fréquentes, gourmandes en énergie. L’avantage, c’est que tu n’auras qu’un seul appareil à recharger. Si tu veux aller plus loin dans la démarche écologique, tu peux investir dans un chargeur solaire de la taille d'une feuille A4, pour pouvoir aisément le ranger dans ton sac..

Finalement, le meilleur conseil que je puisse te donner pour que tes équipements électroniques aient le moins d’impact possible sur la planète, c’est tout simplement de les utiliser le moins possible lorsque tu es en voyage. Tout est dit dans ces 4 derniers mots : “tu es en voyage”. Alors oublie ton portable, tes réseaux sociaux et tes emails, lève les yeux, et profite de la chance que tu as de pouvoir admirer ces beaux paysages !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo paysage

Alors, tu pars quand avec ton nouveau sac à dos écolo ?!

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Tout ce que tu dois (vraiment) savoir pour préparer un voyage en van écolo !

Faire un road trip en van, tu en rêves depuis longtemps mais tu hésites parce que tu trouves cela anti-écologique et peu confortable. J’ai une bonne nouvelle pour toi : le temps des vans polluants et manquant de confort est révolu !

Oubliées les images des vieux combis Volkswagen pétaradant leurs vieilles fumées, remplis de voyageurs babos en partance pour Katmandou vers une liberté infinie ! Aujourd’hui, le développement des nouvelles technologies et l’utilisation d’énergies plus propres ont permis aux vans de devenir plus respectueux de l’environnement. Les aménagements ont également gagné en efficacité et en confort pour te permettre d’être à ton aise et autonome en toutes circonstances.

Te voilà maintenant convaincu, mais comment t’y prendre ? Vaut-il mieux louer ou acheter ? Quelle destination choisir ? Comment t'équiper, et tout cela de manière eco-friendly ?! Pas de panique ! Voici mes conseils pour t’aider à organiser ton prochain road trip écolo en van.

Mes conseils pour t'aider à organiser ton road trip écolo en van


Comment bien préparer ton voyage écolo en van

Larguer les amarres du jour au lendemain sur un coup de tête, qui n’en a pas rêvé un jour ? Faire sa valise en 5 mn, charger le van et hop, c’est parti mon kiki pour des vacances de rêve à la one again, direction les Fjords de Norvège ou les plages de sable blanc de l’Algarve.  C’est souvent très romantique dans les films, mais dans la vraie vie, le mythe du voyage en van improvisé peut vite tourner au cauchemar. Un minimum de préparation s’impose !

Comment bien préparer ton voyage écolo en van gif humoristique


Choisis bien ton van

Si tu n’as pas 50.000 € sur ton compte épargne pour investir dans un van, si c’est ton premier voyage en mode road trip, ou si tu ne prévois de voyager de cette façon qu’occasionnellement, la location auprès d’une société spécialisée en vans aménagés peut se révéler la solution idéale. Elle permet en effet de bénéficier d’un véhicule récent, bien équipé et peu polluant. Les versions électriques sont carrément zéro carbone - mais encore peu usitées.

Si c'est ton rêve, tu peux aussi opter pour la location d’un vieux combi VW estampillé 70’s. Sache cependant que c’est franchement plus polluant, et mieux vaut avoir quelques notions de mécanique, juste au cas où…


Aménage ton van de façon écolo

Si tu te décides finalement à investir dans ton propre van, il existe différents moyens d’aménager celui-ci de façon écologique et durable :

  • adopter le mode DYI, et bricoler toi-même les étagères et rangements de ton véhicule à l’aide de matériaux recyclés, quelques tutos You Tube et pas mal d’huile de coude. Si tu n’es pas bricoleur, mieux vaut t’en remettre à un aménageur de van professionnel, et être très patient (jusqu’à 9 mois d’attente).
  • investir dans une batterie auxiliaire rechargeable pour gagner en autonomie
  • installer un panneau solaire sur le toit de ton van
  • acheter une douche solaire

P.S. Si tu souhaites aménager ton van de A à Z, de la manière la plus écologique possible, je te recommande vivement de visionner les vidéos de Céline d'Iznowgood. "Willy" (c'est le nom de son van), roule à l'huile de friture et a été entièrement retapé puis aménagé à l'aide de matériaux de récupération.  

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Prépare ton itinéraire

Prépare ton itinéraire principal, sans le graver dans le marbre pour autant pour pouvoir l’adapter en chemin au besoin. C’est la meilleure façon d’optimiser ton voyage et les kilomètres que tu vas parcourir entre 2 visites - et donc d’économiser du carburant, des sous, et des émissions de CO2 inutiles !

Cela va également te permettre de réserver les activités et visites incontournables que tu souhaites effectuer. Certains sites doivent être réservés des semaines, voire des mois à l’avance. Tu peux aussi t’en remettre au destin, mais il serait terriblement frustrant de rester à l’entrée de Lascaux lors d’un road trip en Dordogne si le destin n’est pas avec toi cette journée-là. Road trip et free style ne font pas toujours bon ménage !

Tu peux t’aider de quelques outils pour construire ton itinéraire comme Google Maps ou l’application Roadtrippers. Si tu as l’âme aventurière (ou nostalgique), tu peux aussi t’en remettre aux bonnes vieilles cartes routières de tes parents, à l’ancienne !

Préparer ton itinéraire voyage en van écolo


Equipe-toi de manière éco-responsable

Faire un road trip en van est une bonne façon de pratiquer le minimalisme. Voyager léger et confortable, ne prendre que l’essentiel et oublier le superflu, voilà le secret ! Tu peux toujours emporter 10 paires de chaussures différentes si vraiment cela te fait plaisir, mais il est à peu près sûr qu’à part tes baskets et tes tongues, toutes les autres passeront leur séjour au chaud au fond de ton sac !

Voici quelques conseils pratico-pratiques pour un équipement écoresponsable qui va à l’essentiel :

  • bannis le plastique et la vaisselle jetable
  • emporte avec toi tous les éléments qui te servent dans ta vie zéro déchet de tous les jours : sacs à vrac, gourdes, boîtes en verre, torchons, serviettes, bee wraps…
  • favorise les produits éco-responsables : savon naturel et shampoing solide pour l’hygiène; vinaigre blanc et liquide vaisselle écolo pour l’entretien
  • privilégie les sacs plutôt que les valises rigides, plus faciles à caser
  • prévois quelques boîtes de rangement pour les chaussures, la vaisselle…
  • emmène ton vélo pour les petites courses du quotidien et l’exploration des alentours
Voyage en van équipe-toi de manière éco-responsable

Enfin, n’oublie pas quelques indispensables :

  • des bouquins
  • tes câbles en tous genres, sauf si tu as décidé de profiter de ce voyage pour faire une digital detox - dans ce cas, double la dose de lecture !
  • une bonne et longue playlist pour les nombreuses heures de route en prévision (c’est un peu le concept du road trip !)


Comment voyager le plus écolo possible pendant ton road trip en van

Les valises sont bouclées, l’itinéraire est prêt. Si tu as suivi mes conseils précédents, le chargement du van a dû être une formalité (merci le minimalisme !). Il ne te reste plus qu’à entamer en toute sérénité ce road trip attendu depuis si longtemps… et profiter !


Sur la route

Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. Telle la tortue du poème de Jean de La Fontaine, prends ton temps sur la route de ton road trip. Bannis les autoroutes bondées et hors de prix, et privilégie les nationales et les routes secondaires. Cela te permettra à la fois de profiter des paysages, et de consommer moins de carburant, surtout si tu pratiques l’éco-conduite en roulant de façon « souple ».

En d’autres termes, l’important n’est pas la destination, mais le voyage.


Les missions du quotidien

Faire un road trip implique de remplir au moins 3 missions quasi quotidiennes incontournables :

  • trouver de l’eau pour tes gourdes, car rappelle-toi, tu as banni de ton road trip écolo le plastique et donc les bouteilles d’eau jetables. Voici 2 sources sûres (c’est du vécu) : les fontaines de villages (bien vérifier que l’eau est potable), et les cimetières ! Évidemment, si ton road trip se déroule dans une région ou un pays où l’eau potable est rare, le plastique sera autorisé (tu es en vacances avant tout !).
  • faire des courses, à hauteur de ce que tu pourras stocker dans tes placards et ton mini frigo (si tu as la chance d’en avoir un)
  • trouver un spot pour dormir


Les spots pour dormir

Pendant la préparation de ton itinéraire, tu auras pris soin d’éviter au maximum les lieux de tourisme de masse. Si certains de ces sites sont incontournables, fais en sorte de ne pas y passer la nuit car il y a fort à parier que tu finiras dans une de ces horribles aires de camping-car impersonnelles et souvent bondées.

Lors d’un voyage en van, le graal reste quand même de trouver le spot où tu seras le plus seul au monde possible. Pour t’aider dans cette tâche, Park4night est une application interactive géniale qui te permet de trouver ces endroits incroyables, ou de proposer les tiens en partage ! Quels que soient les spots choisis, il convient évidemment de respecter la nature et de la laisser aussi propre que tu l’as trouvée en arrivant.

Enfin, un p’tit camping pourra être utile de temps en temps. Cela te permettra de vider les eaux usées, faire le plein d’eau propre et/ou d’électricité, laver 2 ou 3 vêtements, et accessoirement prendre une bonne douche chaude !

Selon la région et la période de ton road trip, un minimum de préparation ou d’anticipation peut s’avérer utile pour trouver les spots en pleine nature ou réserver les campings.

Spot calme pour dormir en van


Les gestes du quotidien

Écolo tu es dans ta vie de tous les jours, écolo tu resteras pendant ton voyage en van ! C’est tout d’abord une question de bon sens d’un point de vue énergétique. L’eau et l’électricité sont des denrées précieuses dans un van, elles doivent donc être gérées à l’économie si tu souhaites en profiter durablement.

C’est aussi du bon sens au quotidien. Il te suffit ni plus ni moins que de procéder comme à la maison : faire tes courses en vrac, éviter le suremballage, bannir les déchets inutiles (essuie tout papier, vaisselle jetable…), trier tes détritus. Bon, pour le compost, j’avoue que c’est un peu compliqué !

Enfin, âmes sensibles s'abstenir : prendre une douche de temps en temps, c’est écolo; la douche solaire, c’est écolo, mais moins que le lac (à condition d’utiliser un savon naturel); et faire pipi dans la nature, c’est écolo - sus aux wc chimiques !

Pour découvrir l'intégralité de mes astuces pour devenir un voyage plus responsable, je t'invite à lire cet article complet sur le sujet et à télécharger l'infographie qui se trouve à la fin. 


Les activités à faible impact

Parce que le road trip en van va quelque peu entacher ton bilan carbone, oublie les activités qui risquent de te le plomber encore plus type jet ski, vol en hélicoptère, ou motoneige. Cible plutôt les activités à faible impact, tout aussi proches de la nature : randonnée, vélo, via ferrata, canoë, balades en raquettes…

Si manger peut être considéré par certains comme une activité, alors je t’invite à la pratiquer  aussi souvent que possible en consommant local, en découvrant les producteurs du coin, ou encore en allant manger au resto !

Comme tu peux le constater à la lecture de cet article, faire un road trip en van est une façon assez écologique de voyager, à condition de bien se préparer et de suivre quelques règles de base simplement guidées par le bon sens.

Comment bien préparer ton voyage écolo en van gif humoristique fin

Alors, quelle sera la destination de ton prochain road trip écolo en van ? N’hésite pas à la partager en commentaire !

Et si tu as encore quelques hésitations, contacte-moi !

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Tout ce que tu dois savoir pour (enfin) oser le voyage en solo !

Aujourd'hui, je te dévoile tout ce que tu dois savoir pour (enfin) oser le voyage en solo !

Voyager en solo n’est pas donné à tout le monde. Tu as pourtant suivi toutes les étapes de mon dernier article pour réaliser ton itinéraire idéal et créer ton voyage sur mesure. Tu as défini le pays, la durée, le budget, les hébergements, le parcours, les points d’intérêts. Tout est consigné dans un fichier excel aux petits oignons pour faire de ce séjour un moment inoubliable. 

Il y a cependant un hic. Un gros hoquet qui t’empêche de réaliser le voyage de tes rêves tout nouvellement confectionné sur mesure : tu es seul.e, et l’envie de partir solo comme de manger de la moutarde à la petite cuillère un soir de pluie. Tu es tel.le Lucky Luke, un.e poor lonesome cowboy.girl, sauf que tu n’as pas la chance d’avoir un compagnon comme Jolly Jumper à tes côtés pour partager ce beau projet.

Faut-il renoncer à tes désirs d’évasion pour autant ? Le célibat est-il une raison nécessaire et suffisante pour te priver d’un circuit inoubliable en Colombie ? As-tu vraiment envie d’accompagner tes couples d’amis voyageurs et de leur tenir la chandelle pendant leur périple romantique en Toscane ? D’ailleurs, à bien y réfléchir, méritent-ils que tu leur accordes tant d’importance ?!

Je vais tenter de te prouver le contraire et te donner quelques excellentes raisons de ne surtout pas renoncer à tes rêves d’évasion (solitude ou pas).

Fille ethnique qui voyage seule avec sa valise dans la nature

Les inconvénients réels du voyage en solitaire

Loin de moi l’idée de vouloir sous-estimer les désagréments liés aux séjours en solo. Ils sont bien réels et peuvent constituer des obstacles insurmontables, des barrières tellement hautes qu’elles empêchent le pigeon voyageur qui sommeille en toi de s’envoler ! 


Voici les principaux inconvénients du voyage en solitaire :

Inconvénient n° 1 : ça te coûte plus cher

Voyager seul revient plus cher, c’est un fait. C’est surtout au niveau de l’hébergement que la douloureuse se fait sentir. En effet, les hôtels demandent un supplément pour la réservation d’une chambre single. Le coût additionnel n’est pas négligeable puisqu’il est compris entre 10 et 50% du prix de base (pratique constatée dans les pays occidentaux). La justification de ce surcoût ? Le manque à gagner supposé de l’hôtelier dont les coûts d’entretien de la chambre sont fixes. Et puis une personne seule peut dormir dans un lit double mais ne mange pas pour 2 pour autant.

P.S. j'ai créé pour toi la méthodologie complète pour réduire tes frais en voyage dans un guide gratuit de 52 pages ! Si cela peut être utile, il te suffit d'insérer ton adresse mail et de cliquer sur le bouton rose ci-dessous.


Inconvénient n° 2 : tu ne parles pas la langue (ou l’envie de l’apprendre t’est passée !)

Dans le tiercé des langues les plus parlées dans le monde, on trouve le mandarin sur le podium, l’espagnol sur la 2nde marche et enfin l’anglais sur la 3ème. Dans ce contexte, si tu ne sais parler que le flamand ou le basque, cela peut être un gros frein à tes envies d’évasion. Tu risques de te retrouver face à des blocages inéluctables dans les situations les plus quotidiennes : demander ton chemin, t’orienter, prendre les transports en commun, faire des courses, payer le restaurant. Arriver à te faire comprendre peut se révéler compliqué dans ces cas-là.


Inconvénient n° 3 : tu n’as personne avec qui partager tes émotions

Ce beau projet sorti tout droit de ton cerveau, tu en es tellement fier.ère que tu voudrais le partager avec un ou des proche(s). Quelqu’un qui te connaît suffisamment pour comprendre ce que ce voyage représente pour toi, tout le cœur que tu as mis à l’ouvrage pour le concevoir. Tu souhaiterais tout simplement partager les émotions que ce voyage ne va pas manquer de susciter.


Inconvénient n° 4 : tu ne peux compter que sur toi-même

Les pépins, ça n’arrive pas qu’aux autres, tu en es bien conscient. Cela a le don d’arriver toujours au plus mauvais moment, dans les situations où tu t’y attends le moins. La perte ou le vol d’une carte bancaire, une réservation d’hébergement non prise en compte, un bagage perdu… En cas de problème, tu ne pourras compter que sur toi-même et être capable de te débrouiller seul.e. Je te laisse imaginer la scène si en plus tu cumules avec l’inconvénient n°2...

Si tu t’es reconnu au mieux dans l’un de ces cas de figure, au pire dans tous, la suite va t’intéresser. En effet, la conception de ce projet t’aura demandé mûre réflexion et aura mobilisé ton énergie pendant quelques weekends. Il serait donc dommage de le laisser rejoindre le cercle des rêves oubliés (rangé bien au chaud au fond de ton placard à droite). Les obstacles, c’est fait pour être surmonté !



Les excellentes raisons de ne surtout pas renoncer au voyage en solo

Ta conscience t’a bien torturé l’esprit avec ses arguments contre. Il est grand temps maintenant de rationaliser tout cela et de déconstruire certains des écueils sur les voyages en solo qui t’empêchent de me contacter là sur le champ !

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Un voyage sans compromis, 100% à ton image

On a tous fait l’expérience au moins une fois dans sa vie de partir en couple ou entre amis, et de revenir complètement fâchés, voire sérieusement séparés, avec l’impression d’être passé complètement à côté du séjour recherché. Parce qu’on était d’accord sur rien, à part sur la destination (et encore); parce qu’on n'avait pas du tout les mêmes envies, les mêmes attentes, encore moins le même rythme.

Voyager en solo, c’est zéro compromis sur la réalisation du voyage de tes rêves. C'est la possibilité de façonner un séjour qui te ressemble à 100% et correspond entièrement à tes attentes, puisque c’est toi qui l’auras conçu de A à Z (coucou, je suis là pour t’aider aussi au besoin !). Ainsi, aucun risque de te retrouver 15 jours à glander au bord d’une plage, si pleine de sable fin soit-elle, alors que ton rêve à toi est de passer ces 2 semaines à randonner en montagne.


Une ouverture d’esprit décuplée

Notre environnement nous façonne depuis toujours, qu’il soit culturel, naturel ou social. Il nous dicte notre façon de faire, de penser, d’agir, et nous incite à croire que c’est la seule possible.

Lorsqu’on voyage en couple ou entre amis, on a plutôt tendance à rester entre soi, avouons-le. On raconte les mêmes histoires, on partage les mêmes blagues, on mange comme à la maison. Tout cela a un côté rassurant.

Voyager solo, c’est au contraire sortir de sa zone de confort et développer son ouverture d’esprit, si tant est qu’on veuille bien ouvrir ses chakras ! On a personne avec qui ressasser le passé, alors on se tourne vers l’inconnu et l’avenir. On va vers les autres, on s’ouvre à leurs façons de vivre et de penser. On devient riche de leurs expériences en laissant les préjugés à la maison.


Des rencontres inattendues

C’est le corollaire du point précédent. Lorsqu’on est dans une ouverture d’esprit totale, on est plus enclin à laisser les inconnus de tous horizons et toutes nationalités venir à notre rencontre.

Dans ce contexte singulier de vacances, on laisse le quotidien derrière nous avec toutes ses injonctions (le boulot, le ménage, les courses, la vie à 100 à l’heure).  On est dans un climat de détente, relâché du ciboulot. C’est un terrain fortement propice au partage de moments inédits et forts en émotion dans un cadre idyllique, loin de la maison. Certains.es peuvent même aller jusqu’à nouer des amitiés sincères et durables - à cultiver par la suite.

Voyager en solo, c’est laisser entrer dans ton espace vital des personnes que tu n'aurais jamais côtoyées dans ta vie quotidienne, parce que trop différentes de toi : des jeunes, des vieux, des routards, des motards, des randonneurs, des baroudeurs, des bobos, des intellos… Et qui sait, parmi ces personnes se cachent peut-être tes amis pour la vie ?


L’introspection au bout du voyage

Voyager en solo, c’est également l’occasion d’une retrouvaille avec toi-même, pour faire le point sur ta vie, tes envies, tes aspirations.

Cela peut correspondre à un moment de ton existence où tu te sens perdu.e, en manque de repères, suite à un accident de la vie par exemple (perte d’un être cher, échec professionnel, séparation, etc). À l’inverse, tu vis peut-être dans une période euphorique de ta vie où tout va bien, presque trop, et où en tout cas tout va trop vite.

Dans un cas comme dans l’autre, un voyage introspectif te permettra de te recentrer sur tes aspirations profondes, de te (re)connaître toi-même, et même de te surprendre, seul.e avec ton sac à dos en rando au milieu des montagnes !


Et pourquoi pas la formule voyage organisé ?

Enfin, si tu as peu d’inclinaison pour l’introspection ou peur de te retrouver seul.e face à toi-même, le voyage organisé reste une bonne option pour te lancer à l’assaut du monde, même non accompagné. Au moins, tu es sûr.e de faire des rencontres, et de te retrouver avec des personnes ayant les mêmes aspirations de voyage que toi.

Voilà cher voyageur en solitaire ! J’espère avoir vaincu tes préjugés et surtout t’avoir convaincu de toute la richesse qu’un séjour en solo peut t’apporter, quelle qu’en soit la formule.

Tu as encore des doutes ou des questions ?  Contacte-moi !

Dans l’attente, je te laisse méditer cette merveilleuse citation de Paulo Coelho :

« Si vous trouvez l’aventure dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle. »

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Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal

Marre de suivre un itinéraire ultra touristique-classique-banal chaque fois que tu pars en voyage, tout ça parce que réaliser un parcours original te semble tout simplement IM-PO-SSIBLE ? Aujourd'hui, tu vas (enfin) découvrir comment réaliser TON itinéraire idéal !

Après avoir consacré des heuuuuuures à tes recherches (tout ça pour un résultat infructueux !), tu as fini par baisser les bras ? C’est vrai qu’il y a de quoi être dépité… au point de te rabattre une fois de plus sur un itinéraire de voyage on ne peut plus classique.

Mais rien à faire, tu restes déçu, insatisfait.

Faire comme tout le monde, c’est pas trop ton truc. Tu rêves d’originalité, de sortir des sentiers battus pour découvrir LE coin paradisiaque, l’Activité (avec un grand A) du siècle !  

Pourtant, tu n’arrives à rien.

C’est logique : c’est la phase la plus complexe et la plus décisive du voyage. C’est LÀ, que tu vas définir une directive concrète ! La création d’un itinéraire de voyage suscite donc de multiples interrogations : et si passer par là était une mauvaise idée ? Et s’il fallait plutôt privilégier cette étape à celle-ci ? Est-ce que tout va tenir ensemble ? Aurais-je le temps de faire ça ?

Bref, tous ces doutes te font peur, te repoussent, et finalement, tu abandonnes.

« Mais comment font les autres ??? » te dis-tu, bavant (crachant ?) sur les profils insta de l’un ou l’autre voyageur stylé.

Eh bien pour le découvrir, tu es au bon endroit ! Prépare-toi à découvrir un guide étape par étape pour parvenir à réaliser ton itinéraire IDÉAL comme un pro !

Prêt ? C’est parti !

Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal 2


Etape 1 : écoute-toi !

Sache qu’il n’y a pas qu’UN SEUL itinéraire idéal. Pour être parfait, ton voyage doit avant tout être adapté à TOI. Chacun son rythme ! Si tu as envie de faire la sieste une journée entière, libre à toi ! Car, non, tu n’es pas obligé de rentabiliser chaque minute de ton voyage en faisant un truc génial.

Alors surtout, ne te mets pas la pression et arrêtes de penser que tu dois absolument visiter TOUS les « incontournables » pour que ton voyage soit parfait. Inutile de te forcer à aller voir le musée Van Gogh à Amsterdam si tu n’en as rien à cirer de la peinture.

Bref, l’avantage de créer soi-même son itinéraire, c’est de pouvoir le faire sur-mesure : fais ce qui te fait plaisir et pas ce que tu crois qu’il faut faire pour que ton voyage soit certifié « réussi ».


Etape 2 : ne surcharge pas ton itinéraire

Parfois, on veut tellement tout faire et tout voir qu’on a tendance à surcharger notre itinéraire (moi la première), sans se rendre compte que ça va être beaucoup trop dense à gérer sur place. Il faut alors se résoudre à faire des choix, à enlever des étapes ou à en raccourcir d’autres.

Crois-moi, mieux vaut éviter de devoir prendre ces décisions dans le feu de l’action. Déception garantie !

J’ai pris des années pour améliorer ce point-là. Je crois d’ailleurs que c’est seulement en devenant « travel planner » que j’ai remédié à ce gros défaut. Pas le choix ! Je préfère que mes voyageurs reviennent en un seul morceau !


Etape 3 : comprends pourquoi il faut créer un itinéraire !

Libre à toi de partir à l’aventure sans rien organiser et de laisser place à l’improvisation une fois à destination. Aucun problème si tu es quelqu’un de spontané et de débrouillard.

Mais si tu es ici, c’est probablement que tu as besoin de préparer un minimum ton séjour ! Pas convaincu ? Voilà 3 bonnes raisons de changer d’avis :

          1. Un gain de temps ET d’argent

Préparer son parcours à l’avance est un super moyen d’optimiser les déplacements. Premièrement, tu t’éviteras 2839 détours inutiles. De plus, tu sauras s’il est plus judicieux d’aller en premier dans tel ou tel endroit ; si une ville est beaucoup trop éloignée par rapport au reste de ton itinéraire etc.

Sans une certaine logique de parcours, tu risques de passer beaucoup de temps dans les moyens de transport, et c’est du temps en moins pour profiter des lieux que tu veux vraiment visiter !

          2. La certitude de ne rien manquer

Le risque, si tu ne prépares pas ton itinéraire à l’avance ou que tu ne t’es pas renseigné un minimum sur ce que tu souhaites voir ou faire, c’est de passer à côté de certains spots super cool et de le regretter ensuite.

          3. La certitude que ce que tu as prévu de faire est réalisable

Eh oui, tracer ton parcours te permettra surtout de voir si tout tient dans ton planning ! Ce serait dommage de rentrer déçu de ton voyage parce que tu n’as pas pu voir le Colisée alors que tu es passionné d’histoire antique !


Passons maintenant aux choses : comment créer ce fameux itinéraire ?


Etape 4 : liste tous les endroits que tu veux voir

C’est la partie la plus fun : dresser la liste de tout ce que tu as envie de voir et de faire dans ta destination. Écris tout ce qui te passe par la tête, sans ordre logique (pour l’instant !) ! Tu verras plus tard ce que tu peux retirer du parcours si besoin.

Et puis qui sait ? Peut-être que tout tiendra dans le planning !

Pour commencer, je te conseille de ne pas trop rentrer dans le détail des activités que tu souhaites faire à chaque endroit. Ne liste que les grandes étapes. Par exemple, note « visiter telle plage » mais pas « manger une glace sur la plage », « faire du cuistax (« rosalie » en France) sur la digue »,…


Etape 5 : définis un lieu de départ et un lieu d’arrivée

Maintenant que tu as ta liste, tu dois absolument déterminer ton lieu de départ et ton lieu d’arrivée.

Pour cela, deux options s’offrent à toi :

- La boucle : tu pars d’un point A et ton parcours se termine à ce même point A ;

- Le trajet à sens unique : tu pars d’un point A et tu arrives à un point B.

Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal point A à un point B

Si tu pars moins d’un mois, je te conseille fortement d’opter pour la boucle. Pourquoi ? Parce que quand tu ne termines pas ton voyage là où tu l’as commencé, tu dépenses généralement plus d’argent dans les moyens de transport.

On a tendance à penser l’inverse : sans retour au point d’arrivée, on parcourt moins de kilomètres (et donc on se dit que c’est moins cher). Mais ce n’est pas comme ça que ça marche avec les billets d’avion !

Si tu prends un aller simple pour Cancun, puis un deuxième depuis Mexico pour retourner en Belgique, le prix des billets sera deux fois plus cher qu’un aller-retour. Mystérieux, penses-tu ! Pas tant que ça, en fait ! Je t’explique : si tu ne prends qu’un aller simple, la compagnie n’est pas certaine que tu prendras un vol retour, ce qui occasionne des pertes pour elle. Tu vas donc payer tes deux billets aller-simple au prix (très) fort. Toutefois, n’hésite pas à faire des simulations, car les exceptions existent ! 😉

Même problème si tu loues une voiture : si tu prends un véhicule à un point A et que tu le rends à un point B, tu auras ce qu’on appelle des « frais d’abandon » : il va falloir que l’agence rapatrie la voiture du point B au point A, à tes frais.

Mais si tu pars pour un long voyage, c’est différent. Tu vas potentiellement beaucoup bouger et il sera peut-être compliqué de retourner à ton point A. Dans ce cas, il faut donc bien le prendre en compte dans le calcul de ton budget !

Comment déterminer au mieux son poi