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Bienvenue en Tanzanie – Zanzibar

Tanzanie rime avec paradis, hasard ou réalité ?!

Kilimandjaro, Serengeti, lac Tanganyika, lac Victoria, cratère Ngorongoro, réserve de Selous, Zanzibar. Si l’évocation de ces doux noms fait naître des étoiles dans tes yeux de voyageur éco-responsable, c’est qu’il est temps d’envisager un séjour dans ce pays atypique de l’Afrique de l’Est, en bordure d’Océan Indien.

La Tanzanie est devenue une destination touristique très prisée ces dernières années. Réputée pour ses safaris authentiques, ses immenses réserves naturelles, sa faune sauvage préservée, et les îles paradisiaques de son archipel de Zanzibar, elle attire tous les ans plus d’un million de visiteurs en quête de rêve et d’authenticité. Ici, la nature et les animaux règnent en maître. A côté, l’homme se fait tout petit et s’en met plein les yeux, en toute humilité.

C’est donc une destination de rêve pour qui veut voyager écolo, tant les possibilités de séjours au cœur de la nature et respectueux de l’environnement sont immenses. Le plus difficile reste de faire des choix parmi cette offre pléthorique.

Quelques incontournables demeurent : visiter les parcs nationaux; aller voir de plus près le Toit du Monde (5892 m quand même !), ou ses voisins un peu moins hauts; naviguer sur les grands lacs; et enfin, faire un crochet par Zanzibar, cet écrin paradisiaque de plages idylliques. Oui, même si la plage, c’est a priori pas trop ton truc, il serait trop dommage de bouder ce plaisir de flâner sur les plages de sable blanc, ou de passer à côté du bouillonnement et de l’architecture arabo-indienne de Stone Town.

Voici les informations pratico-pratiques indispensables qui te permettront de dessiner les contours de ton futur séjour eco-friendly. Jambo Tanzania !

Budget :

Autant tuer le suspense tout de suite : un voyage en Tanzanie coûte cher. Les postes de dépenses les plus importants sont sans surprise l’avion, l’hébergement, et les entrées dans les parcs (je ne te parle pas de Disney, hein ?!).

Pour se rendre dans ce petit paradis de l’Afrique de l’Est, l’avion reste bien entendu le moyen le plus pratique, à défaut d’être le plus écoresponsable. Voici une idée de ce qu’il va t’en coûter :

  • entre 450 € (basse saison) et 900 € (décembre et août) en moyenne le billet A/R par personne
  • 3,03 T CO2e pour les 14.000 km A/R de voyage en avion

Les prix varient donc du simple au double. En t’y prenant un peu à l’avance, tu multiplieras les chances de trouver des billets bon marché, surtout si tu peux éviter les périodes de forte affluence (juillet et août).


Côté hébergement, c’est la foire à neuneu. Les coûts sont en effet très disparates en fonction du type de logement choisi :

  • Très bon marché ou guesthouse : 20 $ la nuit (à éviter, vraiment)
  • Bon/moyen marché : 30 à 50 $ la nuit
  • Chic à luxe : à partir de 80 et jusqu’à 150 $ la nuit (pour ce prix, tu as quand même droit au petit déjeuner !)

Mieux vaut ne pas miser tout ton budget sur l’hébergement car il te faut en prévoir un conséquent pour les entrées dans les parcs nationaux (environ 60 $ le droit d’entrée par jour et par personne).

Enfin, le coût de la vie en Tanzanie est environ 2 fois moins élevé qu’en France ou en Belgique. De quoi bien profiter de la cuisine africaine sur place, et rapporter de beaux souvenirs d’artisanat local à la famille !

Pour résumer, tu peux partir sur un budget moyen compris entre 70 (mode backpacking) et 140 € (mode tu ne regardes pas à la dépense) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Durée du séjour :

Le meilleur moment pour partir ?

Le meilleur moment pour partir en Tanzanie, c’est à peu près toute l’année grâce à son climat tropical.

Si tu n’aimes pas le tourisme de masse, et que l’eau ne te fait pas peur, les mois de mars à début mai correspondent à la saison des pluies. A toi les visites des parcs seul au monde ou presque.

Si tu n’aimes ni les touristes en masse, ni l’eau, alors les mois de juin à septembre te permettront de visiter n’importe quelle région de la Tanzanie en profitant d’une météo agréable.

Une autre courte fenêtre est possible entre janvier et février, une petite saison sèche. C’est une période idéale pour visiter le nord du pays, notamment le parc national de Serengeti, Arusha ou le lac Lake Manyara, sans la foule !

La Tanzanie compte 945 087 km² de richesses naturelles potentielles à visiter, entre paysages de plaines, savane, faune sauvage. Cela représente l’équivalent de 2 fois la France en surface. Il faudrait plusieurs années à n’importe quel quidam pour pouvoir en faire le tour, et je doute que ce soit dans tes projets à court terme. Il va donc te falloir trancher dans le vif pour déterminer tes envies de visite les plus profondes, et organiser ton voyage en conséquence.

1 semaine

Si tu n’as qu’une semaine, autant organiser ton voyage autour d’une thématique incluant un incontournable :

  • détente à la plage dans l’archipel de Zanzibar
  • safari dans les parcs nationaux (Serengeti, Tarangire)
  • randonnée sportive avec l’ascension du Kilimandjaro (le Toit de l’Afrique) ou du Mont Meru

Tu pourras y ajouter 2 jours à Dar es Salaam, la capitale de cœur du pays. Et voilà, ta semaine sera largement bouclée !

2 semaines

C’est la durée de voyage la plus courante, celle qui offre les plages de sable blanc de Zanzibar en récompense de visites plus intensives en début de séjour. Une bonne occasion de se remettre de ses émotions, qu’elles aient été provoquées par l’observation des animaux sauvages ou l’ascension d’une montagne (surtout si c’est le Toit de l’Afrique !).

3 ou 4 semaines

Cette durée de séjour supplémentaire te permettra d’ajouter quelques visites hors des sentiers battus dans des endroits oubliés et/ou méconnus des touristes. Le parc national de Gombe fait partie de ces lieux qui méritent le détour. L’éthologue Jane Goodall y a vécu et étudié les chimpanzés. Marcher dans ses pas et rencontrer ces grands primates est une source d'émotions garantie.

Hébergements :

Le tourisme s’étant fortement développé ces dernières années, les offres de logement sont aujourd’hui très nombreuses et très variées en Tanzanie (y compris au niveau des coûts). C’est qu’il faut les accueillir tous ces touristes !

Pour loger dans les réserves naturelles, différentes options s’offrent à toi et à ton porte-monnaie. Ta fibre écologique te conduira en premier lieu vers les éco-lodges. Ces hébergements sont alimentés par de l’énergie solaire ou éolienne, et gérés de façon à limiter au maximum leur impact sur la nature. Ils sont construits en matériaux naturels et s’intègrent ainsi parfaitement dans l’environnement des parcs. Ils constituent enfin un point de départ idéal pour aller à la rencontre des Big Five (les cinq animaux les plus puissants d’Afrique). De quoi vivre une expérience inoubliable en immersion totale au cœur de la savane !

Ces hébergements sont parfois catégorisés luxe et il se peut qu’ils ne rentrent malheureusement pas dans ton budget. Auquel cas d’autres solutions d’hébergement s’offrent à toi :

  • des lodges classiques, dont le rapport qualité/prix reste globalement moyen au vu des prestations proposées (mais tiens-tu vraiment à prendre une douche chaude tous les jours ?!)
  • les public ou special campsites : des emplacements de campings spartiates avec toilettes et douche froide, mais sans électricité. Il faut vraiment aimer les vacances roots !
  • Dans les villes, l’offre d’hébergement éco-responsable est inexistante. Les hôtels de catégorie moyenne sont par ailleurs difficiles à trouver en dehors d’Arusha et de Zanzibar. Tu devras donc souvent te contenter d’un hôtel ou un guesthouse bon marché. Les prestations proposées y sont modestes (chambres, correctes, douche à l’eau chaude, ventilo, moustiquaire, wc… sur le palier), mais elles ont quand même le mérite d’exister !

Déplacements - Itinérance

Les transports en Tanzanie sont un vrai défi à relever et nécessitent réflexion, anticipation, et patience parfois.

Le train peut s’avérer une bonne option eco-friendly pour parcourir de grandes distances depuis Dar es Salam, et partager aussi quelques moments de vie avec les populations locales. Le confort laisse parfois à désirer, mais que les paysages traversés sont beaux !

Pour les endroits non accessibles en train, de nombreuses lignes de bus desservent les sites incontournables à prix vraiment accessibles. Il faut cependant penser à réserver ses billets à l’avance, et à bien vérifier les horaires.

Et les Dala-Dala, on en parle ?! Ces minibus locaux sont certes typiques de la Tanzanie et très bon marché. Mais les véhicules bondés, la chaleur, les pannes fréquentes et la conduite sportive de leurs chauffeurs peuvent donner quelques sueurs froides. À tester une fois dans sa vie de voyageur en Tanzanie, pour le folklore… mais peut-être pas 2 !

Les taxis sont une bonne alternative à ces Dala-Dala, à condition de négocier le tarif avant la course. La location de voiture également, pour pouvoir vadrouiller librement en toute indépendance. Attention, la conduite se fait à gauche (vestige de la colonisation anglaise oblige).

Enfin, le trekking est une mobilité douce tout à fait appropriée à un voyage éco-responsable en Tanzanie. Rien ne vaut une bonne paire de chaussures de rando pour explorer les paysages incroyables de ce vaste pays ou encore aller à la rencontre des masaïs, dans le respect total de la faune et de la flore.


En conclusion...

La Tanzanie est assurément le paradis du voyageur écoresponsable. C’est le pays par essence de la nature, des grands espaces, de la faune sauvage.

Dans l’imaginaire collectif, la Tanzanie, c’est aussi le royaume du Roi Lion, la majestuosité des Big Five, la philosophie Hakuna Matata (il n’y a pas de problèmes), le berceau de l’humanité… là où tout a commencé.

Pour les détails de l’organisation de ton futur voyage éco-friendly en Tanzanie,  contacte-moi !


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Activités insolites à Paris - 7 activités insolites pour un voyage hors du commun à Paris - cover
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7 activités insolites pour un voyage hors du commun à Paris

Bien le bonjour toi !      

J’espère que ton année 2023 commence sur les chapeaux de roue et que janvier a été l’occasion pour toi de faire le plein d’énergie pour partir à la découverte du monde !

Et ce mois-ci, on embarque pour Paris !

« Paris ? Tu parles d’une découverte ! »

Je t’entends d’ici.

Mais destination classique ne veut pas dire voyage banal : dans cet article, il ne sera pas question de Tour Eiffel ou d’autre attraction vue et revue. Je te livre ici 7 activités insolites pour donner un coup de neuf à tes city-trip parisiens !

Et bonne nouvelle, la plupart des activités sont gratuites. 😉

C’est parti !

Activités insolites à Paris intro - Décoration locale Montmarte à Paris


1. LA MAISON DEYROLLE

46 rue du Bac 75007 Paris 

Eh oui, Un Brin de Voyage t’emmène chez un taxidermiste. Voilà un truc auquel tu n’aurais jamais pensé, hein ?

Plus qu’un magasin, Deyrolle est donc un véritable musée d’histoire naturelle – que dis-je – un cabinet de curiosités !

Une seule mise en garde avant d’entrer : être prêt à croiser la route de rhinocéros, lions, buffles, paons, éléphants, volatiles en tous genres et mille autres bizarreries… comme des fioles de jus de dragon, par exemple (???).

Pour les plus délicats d’entre vous, une salle entière est consacrée à la collection de papillons de la maison, faite d’espèces rarissimes !

Enfin, tu trouveras des planches murales et des ouvrages édités par la maison spécialisés sur la zoologie, la botanique, ou encore l’anatomie et qui lui ont valu, dès sa création en 1831 (eh oui, ça date !), un immense succès auprès d’écoles et d’universités du monde entier.

Pour couronner le tout, ces raretés se trouvent dans un magnifique immeuble d’époque, orné de boiseries et de dorures qui donnent encore un cachet supplémentaire à ce lieu hors du temps.

À moins d’être fana de taxidermie (ou très très riche), chez Deyrolle, on y va surtout pour regarder. Il suffit de zieuter les prix pour faire passer toute velléité d’achat.


2. FLâNER DANS LES PASSAGES COUVERTS


Voilà une activité idéale pour découvrir Paris les jours de pluie !

Les fameux passages couverts parisiens ont vu le jour à l’initiative du Baron Haussmann qui avait à cœur de protéger la population aisée de l’agitation et de la saleté de la rue. Ainsi, ces passages regorgent de chics commerces et de restaurants dans lesquels les bourgeois pouvaient dépenser leur argent paisiblement.

Quant à nous, on se contera de regarder. Mais tu verras, là encore, c’est comme un musée, où les objets sont à vendre.

Alors qu’à l’époque, Paris comptait plus de 70 passages couverts, aujourd’hui, il en reste seulement 21 ouverts au public. Par chance, les plus beaux sont concentrés dans le 2ème et le 9ème arrondissement, pratique pour passer de galerie en galerie sans affronter les intempéries de l’extérieur, comme faisaient les bourgeois du 19ème siècle !

Allez, je te montre mes passages préférés !

  • La Galerie Vivienne

4 rue des Petits-Champs / 6 rue Vivienne / 5 rue de la Banque. Ouverte tous les jours de 8h30 à 20h30.

La Galerie Vivienne, c’est celle que je préfère ! Sa chic verrière, sa somptueuse coupole, son sol en mosaïque colorée et ses nombreuses peintures et sculptures font d’elle l’une des plus élégantes galeries de Paris, et lui valent d’être inscrite aux monuments historiques depuis 1974 !

Pendant la période de Noël, elle est d’autant plus impressionnante qu’elle scintille de mille feux !

Inaugurée en 1826, elle accueille depuis du prêt-à-porter de luxe, des magasins de décoration d'intérieur ainsi que des cafés et des librairies de livres anciens. Dans les années 70, elle a même accueilli un défilé de mode organisé par Kenzo, de quoi lui donner un nouveau coup de peps !  


  • La Galerie Colbert

6 rue des Petits-Champs / 2 rue Vivienne. Ouverte tous les jours non-stop.
Juste à côté, tu trouveras la Galerie Colbert, sa rivale !

Construire en 1823, elle été achetée par la Bibliothèque Nationale de France et abrite des instituts tels que l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et l’Institut National du Patrimoine (INP) ainsi que de nombreuses salles de cours et laboratoires de recherches d’écoles liées à l’histoire de l’art. Ici, pas de boutiques : la galerie est entièrement dédiée à la culture !

Mais même les intellectuels doivent se nourrir… Pour cela, il y a le Grand Colbert, une brasserie de style Art Nouveau classée monument historique !

Cette galerie aurait également connu sa légende : en 1830, le compositeur Berlioz y aurait entonné La Marseillaise depuis sa fenêtre, dans un arrangement inédit qu'il venait d'imaginer. La foule se serait alors attroupée sous ses fenêtres et aurait repris les paroles en chœur. On raconte même que, pris d'émotion, Berlioz se serait évanoui !


  • La Galerie Véro-Dodat (Paris 1)

19 rue Jean-Jacques-Rousseau / 2 rue du Bouloi. Ouverte du lundi au samedi, de 7h à 22h.

Idéalement située à quelques pas du musée du Louvre, la Galerie Véro-Dodat est classée monument historique depuis 1965. Son dallage en marbre et sa grande verrière donnent à la galerie une superbe profondeur qui compense sa longueur limitée. Depuis sa création en 1826, la galerie abrite de très chics (et très chères) boutiques : déco, ameublement, instruments de musique, galeries d’art, poupées anciennes,… Sans oublier l’arrière-boutique de Christian Louboutin que les fashionistas ne manqueront pas de remarquer !

Vous pouvez également faire une pause gourmande dans une brasserie de la galerie ou encore au restaurant « Véro-Dodat ».


  • Le Passage du Grand Cerf

145 rue Saint-Denis / 10 rue Dussoubs. Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 20h30.
Ce passage a été ouvert en 1825 à l'emplacement de l'Hôtel du Grand Cerf. Mais c’est seulement en 1845 qu’il se dote de sa splendide verrière portée par son élégante structure en métal et fer forgé. Avec sa hauteur de près de 12 mètres, elle est l’une des plus hautes de Paris. Comme dans de nombreuses galeries parisiennes, le Passage du Grand Cerf est habité par de nombreuses boutiques de créateurs, décorateurs et artisans.

Pour la petite anecdote, c'est dans le Passage du Grand-Cerf qu’a été tournée une scène du film Zazie dans le Métro, de Louis Malle.


  • Le Passage des Panoramas

11 boulevard Montmartre / 38 rue Vivienne / 151 rue Montmartre. Ouvert tous les jours, de 6h à 00h.

Construit en 1799, le Passage des Panoramas, est le tout premier passage couvert de Paris ! Commerces de bouche et artisans s’y succèdent. Des philatélistes parmi vous ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils y trouveront leur bonheur : c’est the place to be de la philatélie à Paris ! Tu y trouveras en effet une flopée de boutiques dédiées à la vente de timbres de collection, mais aussi de cartes postales, de monnaies et d’autographes anciens !

En fin observateur que tu es, tu ne manqueras pas d’admirer les décors d’époque encore présents, comme ceux de l’ancien chocolatier Marquis et de l’imprimerie Stern, des symboles de l’urbanisme ambitieux de la fin du XVIIIe siècle.

Cerise sur le gâteau, tu peux clôturer ta visite par un spectacle au célèbre Théâtre des Variétés, inauguré en 1807 !


  • Le Passage Jouffroy

10-12 boulevard Montmartre / 9 rue de la Grange-Batelière. Ouvert tous les jours de 7h à 21h30.
Le Passage Jouffroy, construit en 1836 dans le prolongement du Passage des Panoramas, a profité de la popularité de ce dernier pour attirer la population parisienne qui le fréquentait. Le Passage Jouffroy a été le lieu de nombreuses révolutions architecturales : c’est ainsi qu’il détient le titre de premier passage parisien à être doté d'une charpente en métal et en verre et à être chauffé par le sol.

Il est tout à fait possible de passer une journée insolite complète dans ce seul et même passage : après ta visite du Musée Grévin, flâne dans ses nombreuses boutiques de livres et autres objets anciens puis fais une pause au célèbre salon de thé Valentin. Et pour finir la journée en beauté, rien de tel qu’une nuit à l’hôtel Chopin, du nom du compositeur qui appréciait ce passage dans le temps !

Dans le prolongement du Passage des Panoramas et du Passage Jouffroy, tu peux également aller faire un tour dans le Passage Verdeau, superbe lui aussi !

7 activités insolites à Paris 1 - Passage Verdeau
7 activités insolites à Paris 1 - Intérieur de la Galerie Vivienne

Il existe d’autres passages parisiens qui valent le détour, comme le Passage Choiseuil, où Céline a vécu enfant quand sa mère y tenait un magasin, ou encore le Passage Brady, qui, s’il n’est pas particulièrement joli, a la particularité d’être traversé par un boulevard et d’être couvert d’un côté mais pas de l’autre. Si tu préfères les restos indo-pakistanais, mauriciens ou réunionnais aux antiquités, le Passage Brady vaut d’autant plus le détour !


3. La balade de la Coulée Verte René-Dumont

Départ à Bastille au niveau du 40 Avenue Daumesnil (prendre l’escalier).
Bon, le nom ne vend pas du rêve. C’est clair.

Mais l’expression « il ne faut pas se fier aux apparences » n’a jamais été aussi vraie : crois-moi, elle vaut vraiment le détour.

Pour éclaircir tout de suite cette appellation malheureuse, la Coulée Verte revêt ce sobriquet en raison de la végétation qui la caractérise. En ce sens, en plein cœur de la ville, elle porte très bien son nom !

La Coulée Verte a été crée en 1988, à l’emplacement d’une ancienne ligne de chemin de fer (on en voit encore les traces par endroit !), mais ce n’est que récemment qu’elle a été entièrement piétonnisée. Anciennement appelée la « Promenade plantée », l’itinéraire mêle végétation et aménagements paysagers les plus modernes, offrant au promeneur des points de vue remarquables et diversifiés sur les quartiers récents et très typés du XIIe arrondissement.

Tantôt dans les airs, tantôt sous la terre (ce qui présente l’avantage non négligeable de t’éloigner de l’embrouillamini de chauffeurs, piétons, cyclistes et trotinetteurs pressés sur la route), la Coulée Verte te fera passer de viaduc en passerelle, de tunnel en tranchée, et traverser différents jardins.

Informations pratico-pratiques : la balade complète s’étend sur un peu moins de 6km, de Bastille au Bois de Vincennes, mais tu peux y entrer et en sortir à tout moment par des petits accès prévus à cet effet !  

Une fois au Bois, tu peux soit te reposer dans l’herbe ou sur un banc soit, pour les plus téméraires d’entre vous, poursuivre l’aventure à bord d’une barque sur le lac du parc !

7 activités insolites à Paris - La balade de la Coulée Verte René-Dumont - Bois de Vincennes

4. Prendre un goûter/apéro créatif à la Papoterie

13 Rue Ternaux, 75011 Paris
17 Rue Notre-Dame-de-Lorette, 75009 Paris
À la Papoterie, on papote, mais pas sans rien faire !

Le principe ? Papoter autour d’un goûter ou d’un apéro et peindre la pièce de céramique de ton choix.

Le tout se déroule sous des conseils avisés et une bienveillance à toute épreuve : à la Papoterie, pas de « j’suis nul.le » ! Tout le monde ressort heureux et valorisé d’avoir réalisé soi-même son petit objet du quotidien.

Quant à la pièce qui fera l’objet de ton art, tu as l’embarras du choix ! Vases, tasses, coquetiers, assiettes, bols, cache-pots, sous-plats,… Il y en a pour tous les goûts. Et tous les prix : suivant la pièce choisie, les prix vont de 10€ à 65€.

Envie de te lancer ? Il te suffit de réserver un créneau horaire pour un atelier de 2h30 sur leur site internet et dans l’établissement de ton choix (9ème ou 11ème arr.) ! Essaye de prévoir le coup quelques jours à l’avance, en notant bien que les Papoteries sont fermées le week-end et les lundis.

Activité insolite à Paris 4 - La Papoterie café céramique Paris

5. Passer une soirée dans un speakeasy 

Sais-tu ce qu’est un « speakeasy » ? L'expression trouve son origine pendant la prohibition, dans l'habitude qu'avaient les tenanciers de bars de demander à leurs clients de parler doucement (« pssst, speak easy ! ») lorsqu'ils demandaient de l'alcool, afin de ne pas attirer l'attention.

Tu l’auras compris, un speakeasy, c’est un bar caché ! Pas facile de tomber dessus par hasard, donc…

Quoi que. La tendance s’est beaucoup répandue à Paris ces-dernières années, si bien que beaucoup de speakeasy autrefois cachés sont maintenant connus de tous.

C’est le cas du Lavomatic, qui se cache derrière la porte d’une des 5 machines à lessiver d’un vrai lavomatique (les autres machines étant fonctionnelles par ailleurs), ou encore de L’Épicier, caché derrière une fausse étagère d’une épicerie quelconque.

Aujourd’hui, il existe à Paris des TAS de speakeasy, et une flopée d’articles sur le sujet.  

Je vais donc te présenter ceux qui me semblent les plus sympas, en essayant aussi de mette en avant des bars moins connus (une manière de t’épargner une éventuelle file archi décourageante avant d’entrer).

L’ambiance de ces bars, généralement réputés pour leurs cocktails subtils, est plutôt chic, et les prix, plutôt élevés. Il faut en moyenne compter entre 14€ et 20€ pour un cocktail.

Il existe différents styles de speakeasy, les plus typiques étant ceux qui nous plongent au cœur de la période de prohibition américaine des années 20. Ce sont mes préférés, non seulement pour la dimension « historique » du concept mais aussi parce que j’adore l’Art Déco (qui s’épanouit dans ces années-là). Le tout donne une ambiance très chic et anachronique à l’expérience. Et entre nous, je préfère payer mon cocktail 15€ dans un endroit chic que dans une cave (oui, il y a des speakeasy-caves, et l’idée est très chouette aussi, mais c’est tout simplement moins mon truc).

Dans ce genre là, on peut citer le Moonshiner (derrière le frigo de la pizzeria Da Vito dans le 11e) et le Mobster Bar (accessible depuis une vieille cabine téléphonique) ou encore Gentleman 1919, moins connu que les deux derniers mais tout aussi original : il faut traverser un salon de coiffure/barbier vintage pour accéder à un bar à cocktail dépaysant qui propose même une sélection de cigares.

Activité insolite à Paris 5 - Gentleman 1919 bar caché speakeasy à Paris

Plus classiques (et donc plus connus) mais dont le concept original vaut le détour :


  • Le Rehab (1er arr.), entre boudoir de style Belle-Époque et arrière-boutique d’apothicaire

Le Rehab se situe au sous-sol du Normandy Hotel. Une fois arrivé, tu y trouveras une atmosphère mystérieuse et plein de meubles insolites (dont un lit à opium !). Derrière le bar, c’est moins un barman qu’un chimiste qui est au commande pour préparer de délicieux cocktails par des procédés pour le moins originaux.

La grande spécialité du Rehab, c’est d’abord les cocktails au CBD ! Mais ici, chaque cocktail est une expérience : entre un cocktail moléculaire non-liquide et une théière qui crache du feu, on en prend plein la vue et les papilles !  

On notera également la démarche zéro-déchet chère aux propriétaires du bar : tout ce qui peut l’être est fait maison, réduisant de 70% leur production de déchet!


Pourquoi passer par Doctolib quand on peut aller au Liquorium ? Au sous-sol du bar/brasserie The Drink Doctor , c’est Docteur Drink qui nous concocte des remèdes délicieux pour soigner tous les maux. C’est garanti, on se sent toujours beaucoup mieux en sortant du Liquorium.

Et tu sais quoi ? Le Docteur donne aussi des cours. À l’aide de son grimoire et de tubes à essais, tu peux réaliser toi-même ta potion sous ses conseils avisés. Il faut compter 125€ pour une activité de 1h30-2h pour 4 à 6 personnes.


Et maintenant, parmi les speakeasy moins connus :

Il est assez récent, alors dépêche toi d’y aller avant que l’info ne se répandent dans toutes les petites oreilles parisiennes !

Planqué au sous-sol de Bao Express, il arbore un design mêlant ambiance eighties et clandé hongkongais. L’élément de déco phare ? Sa piscine… au plafond !      

      

  • La Maison Souquet, une ancienne maison de plaisir de la Belle-Époque transformée en hôtel 5*

Ici, le cadre est plus intimiste encore que dans les autres speakeasy.

Il faut passer la porte de la Maison et se glisser au Salon des Petits Bonheurs pour y découvrir le magnifique bar à cocktails de la maison. On pénètre alors dans un univers hors du temps et confidentiel par sa taille réduite, sa disposition et son ambiance tamisée.

Entièrement décoré par Jacques Garcia, ce lieu chargé d’histoire respire l’authenticité.

Du côté des cocktails, chacun porte le nom d’une ancienne courtisane ! Le petit +, la carte est renouvelée chaque saison !


Enfin, on peut encore évoquer le 1905 et son ambiance swing, au premier étage des Vins des Pyrénées, un vieux bistrot qui fût le repère de Charles Baudelaire, Jeanne Duval, Paul Cézanne ou encore Jim Morrison, le Spootnik, à l’ambiance conquête spatiale soviétique, ou encore La Dépendance, moins connue et spécialisée en gin.

Mais qui sait, tu vas peut-être en découvrir un par hasard. 😉


6. Déguster le vin de Montmartre (lors des vendanges d’octobre de préférence !)

Sur le flanc nord de la Butte Montmartre, le long de la rue des Saules et de la rue Saint-Vincent.

La France est réputée pour ses vins, c’est un fait. Mais Paris… ?

Montmartre possède pourtant sa vigne, le Clos-Montmartre, sur laquelle vécut autrefois Aristide Bruant et où sont venus peindre Toulouse-Lautrec et Renoir.

Longtemps considéré comme de la piquette, aujourd’hui, il en va tout autrement de la réputation du vin de Montmartre.  Malheureusement, quelques centaines de bouteilles seulement sont produites chaque année : on n’en trouve donc pas n’importe où ! En tous cas, le vin est vendu aux enchères et les bénéfices vont aux œuvres sociales de la Butte.

De même, les vignes ne sont accessibles au public que lors d’occasions exceptionnelles, comme la Fête des jardins, organisée chaque automne depuis 1980 par la mairie de Paris, mais surtout la Fête des Vendanges, qui a lieu chaque deuxième week-end d’octobre. Chaque année, la cuvée est parrainée par une célébrité : la première fête des vendanges, en 1934, a ainsi été parrainée par Fernandel et Misstinguett ! C’est l’occasion non seulement de découvrir la vigne, mais aussi de déguster son vin ! Je vous recommande les visites commentée organisées (à réserver).

Autre possibilité (plus onéreuse) : chaque samedi à 14h30, pour 36€, le Comité des Fêtes de Montmartre et le Musée de Montmartre proposent en une visite commentée des vignes suivie d'une dégustation de vin du Clos Montmartre (avec verre gravé offert) et d'un accès libre au musée (incluant l'exposition temporaire actuelle). Pour cela, il suffit de réserver sur le site du musée !

Activité insolite à Paris 6 - Clos-Montmartre vignobles


7.  Bonus (un peu honteux) : déguster un rhum au baba (oui oui) au Select

99 Boulevard du Montparnasse 75006
Le Select est une grande brasserie typiquement parisienne au décor Art Déco très sympa.

Je ne peux pas dire grand-chose des plats que l’on y sert (mais il parait qu’on y mange très bien), si ce n’est du baba au rhum.

Alors, qu’a-t-il donc de si spécial ?? En lui-même, rien de bien particulier (même s’il est très bon !), mais la petite astuce, c’est que le serveur laisse la bouteille de rhum à table… Vous avez compris la supercherie : en commandant un baba au rhum, il est possible d’ingurgiter plus de rhum qu’autre chose…

Bon, ce dernier bon plan insolite n’est pas très glorieux, mais une chose est sûre, vous ne le trouverez nulle part ailleurs !

Activité insolite à Paris 7 - Rhum au baba au Select à Paris


Et voilà, ami voyageur, te voilà paré pour découvrir Paris hors des sentiers battus !

Avec ces activités faciles à organiser, gratuites et sans réservation pour la plupart, tu as de quoi passer un voyage à Paris qui ne ressemble à aucun autre ! 

Si tu décides de tester ces activités, ça me ferait très plaisir que tu m’écrives pour me raconter ton expérience ! Et si tu découvres une autre activité insolite, surtout, partage-la nous !

Et si ce type d'activité te plaît, contacte-moi pour organiser ta prochaine escapade parisienne ! 

À très bientôt pour d’autres découvertes insolites !

Activités insolites à Paris

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Bienvenue au Pérou

Ah le Machu Picchu ! Qui n’a pas rêvé un jour d’aller voir en vrai l’ancienne cité inca perdue au milieu des montagnes vertes de la cordillère des Andes, l’une des 7 nouvelles merveilles du monde ?

Il serait pourtant réducteur de n’envisager un séjour au Pérou que pour ce joyau de l’art archéologique inca, tant le pays regorge de sites tous plus remarquables les uns que les autres. Pour n’en citer que quelques incontournables : la Vallée Sacrée des Incas, Cuzco, le lac Titicaca et ses îles flottantes, Arequipa la cité blanche, le canyon de Colca.

Le Pérou est assurément un pays fascinant, tant par la beauté de ses paysages que par la richesse de sa culture. Loin de Lima, sa tonitruante capitale, le 3ème pays d’Amérique du Sud en superficie est de plus un écrin préservé de biodiversité. Les nombreuses initiatives gouvernementales mises en place depuis les années 90 ont ainsi permis de limiter la déforestation galopante et de protéger les peuples indigènes. L’écotourisme s’y est ainsi fortement développé.

Que ce soit sur la côte longeant l’Océan Pacifique, dans les montagnes de la cordillère des Andes, ou dans la selva amazonienne, les possibilités de voyage écoresponsable sont immenses, pour ne pas dire évidentes dans un pays où la nature règne en maître.

Voici les informations indispensables qui te permettront de dessiner les contours de ton futur séjour eco-friendly.

Budget :

Ô toi, voyageur écoresponsable, il va te falloir batailler dur avec ta conscience et ton porte monnaie pour ce voyage au Pérou. Quelque 10.000 km à vol d’oiseau séparent notre vieille Europe de ce beau pays d’Amérique du Sud. Il est donc difficile d’envisager un autre moyen que l’avion pour s’y rendre.

Résultat, tu te doutes bien que ton budget aussi bien que ton bilan carbone vont en prendre un coup :

  • entre 650 € (mars) et 900 € (juillet) en moyenne le billet A/R par personne
  • 2,89 T CO2e, soit presque ⅓ de plus que ce que chaque humain devrait dépenser pour une année entière

Une fois sur place, le coût de la vie est environ 2 fois moins élevé qu’en France. La pinte de bière plaisir de fin de journée te reviendra par exemple à environ 1,80 €, soit 52 % de moins qu’en Belgique, et 68% de moins qu’en France. Aucune raison de te priver !

Côté hébergement, une grosse disparité de tarifs existe selon le style de vacances pour lequel tu vas opter. Pour un séjour plutôt roots et durable, une nuit chez l’habitant te coûtera la modique somme d’une 20aine d’euros. Pour un voyage tout confort à l’hôtel, la chambre double est à partir de 30 euros en hôtel 3 étoiles, et jusqu’à 150 euros en hôtel de luxe.

Côté restauration, la nourriture péruvienne est à la fois la fête des papilles et du porte monnaie. Pour 3 euros, tu peux manger un plat unique et savoureux qui te rassasiera pleinement après tes visites de la journée. Le repas complet dans un resto local revient à moins de 10 euros/personne.

Au final, tu peux tabler sur un budget moyen compris entre 40 et 60 € par jour et par personne (sans compter les frais de transport pour se rendre dans le pays).

Quant à ton bilan carbone… tu ne vas pas partir tous les ans aussi loin, n’est-ce pas ?!

Durée du séjour :

Le Pérou est un grand pays (1 285 216 km²), et il regorge de sites remarquables et incontournables sur presque tout le territoire, mais plus particulièrement dans la moitié sud depuis Lima. Sachant qu’il te faudra compter sur des temps de transport importants et incompressibles, voici mes préconisations pour la durée de ton futur séjour :

10 jours :

C’est le minimum du minimum si tu ne peux pas faire autrement. Cela nécessite une bonne organisation en amont, et d’aimer un peu le pas de course, ou plutôt la roue de bus, tu verras pourquoi plus bas.

2 semaines :

Ces 4 ou 5 jours supplémentaires sur place te permettront de prendre le temps de te poser un peu plus entre 2 visites.

3, voire 4 semaines :

Enfin, tant qu’à faire tout ce trajet en avion et à ruiner ton bilan carbone de l’année, autant épuiser quelques jours de congés supplémentaires et t’offrir une vraie immersion au cœur de la nature dans ce beau pays d’Amérique Latine. Tu pourras ainsi ajouter une cord(illère) écoresponsable à ton séjour en t’aventurant dans le Nord du pays, loin du tourisme de masse. Les amateurs d’archéologie et d’histoire pourront satisfaire leur curiosité sur les civilisations pré-incas, en visitant des sites à la beauté presque aussi époustouflante que le Machu Picchu, le monde en moins (Cajamarca, Chachapoyas, Chiclayo, Trujillo). Les amateurs de randonnée pourront quant à eux se laisser tenter par un trek dans la Cordillère Blanche, au départ de Huaraz.

Le meilleur moment pour partir ?

De par la diversité de ses reliefs, le Pérou bénéficie de climats très variés en fonction des régions. La meilleure période pour partir dépend donc de la zone que tu souhaites visiter.

Pour les plateaux andins, les treks dans la cordillère ou les randonnées en forêt d’Amazonie, la saison sèche s’étalant de mai à novembre est la plus appropriée. Pour la zone côtière bordant l’Océan Pacifique, ce sera plutôt de décembre à avril.

Le mois de mai est un bon compromis et met tout le monde d’accord !

Hébergements :

Voyager au Pérou, ce n’est pas seulement découvrir un pays aux panoramas sublimes. C’est aussi aller à la rencontre de personnes chaleureuses et accueillantes, naturellement enclines à partager leur culture et leur histoire.

Pour profiter pleinement de ces richesses humaines, je ne saurai trop te conseiller d’opter pour un hébergement chez l’habitant. En plus d’être une solution très économique pour te loger (20 euros la nuit), c’est une occasion unique de partager des moments de convivialité inoubliables avec les péruviens. C’est aussi le moyen de profiter de leur expérience pour découvrir le pays autrement, hors des sentiers battus.

Les auberges de jeunesse sont très usitées au Pérou, et une solution d’hébergement peu coûteuse. Affiliées ou pas, elles offrent des prestations et un confort modestes, à l’image de leur prix (25 euros en moyenne). Elles sont également le moyen de faire de belles rencontres.

Enfin, en ce qui concerne les hôtels, il y en a pour tous les genres et tous les budgets :

  • hôtels bon marché : un peu moins de 30 euros, avec salle de bain souvent commune et eau chaude en option, voire défaillante (pas terrible pour ton confort mais très écoresponsable, non ?!)
  • hôtels modérés : un peu moins de 50 euros, souvent de bon rapport qualité-prix
  • hôtels de standing : environ 150 euros, assez impersonnels et accueillant beaucoup de groupes

La valeur des étoiles est différente de celle de nos établissements européens. Autant partir avec un esprit un peu roots pour éviter les éventuelles déceptions.

Déplacements - Itinérance

Au Pérou, le transport est un vrai challenge à relever - et peut accessoirement mettre tes nerfs écologiques en pelote. En effet, les distances entre les villes et les sites sont relativement importantes et nécessitent des moyens de transport adaptés.

Sur ce coup-là, il vaut mieux laisser tomber l’improvisation et t’en remettre à une bonne organisation en amont. Cela te permettra d’optimiser tes trajets et d'éviter de perdre un temps précieux dans les transports, que tu pourras ainsi consacrer à d’autres visites.

Voici quelques unes des options qui s’offrent à toi :


Le bus :

C’est le moyen de transport principal au Pérou, notamment pour son côté économique. De nombreuses compagnies existent, avec des niveaux de confort disparates. Mieux vaut payer un peu plus cher, le service sera meilleur et la sécurité renforcée dans un pays où les accidents de car sont fréquents.


Les colectivos :

Ces taxis collectifs circulant entre certaines villes peuvent être un bon compromis entre les bus locaux (meilleur marché mais plus lents) et les taxis individuels (plus rapides mais plus chers aussi).


L'avion :

Alors là, le voyageur éco-responsable que tu es fait des bonds de kangourou dans son siège ergonomique ! Pourtant, l’avion est une bonne option si le temps de ton séjour est minuté. À titre de comparaison : 1h30 en avion pour un trajet Lima-Arequipa contre 18 h en bus !


Le train :

3 lignes hors de prix existent seulement, à vocation uniquement touristique. On oublie !


La voiture :

Le réseau routier péruvien est quelque peu scabreux, voire carrément dangereux en certains endroits de la sierra (mais où sont les barrières de sécurité ?!). On oublie aussi !


Le transport fluvial :

Si tu souhaites visiter l’Amazonie, il te faudra aimer le bateau (ou randonner !).


En résumé, la durée de ton voyage est un élément déterminant dans le choix des moyens de transport sur place.



En conclusion...

Le Pérou est un pays qui peut donner 1000 envies de voyages responsables. Rencontrer les Quechua au bord du lac Titicaca, participer à des chantiers de fouilles archéologiques sur les traces mythiques des Incas, trekker dans la Cordillère Blanche ou la Vallée Sacrée, randonner dans la forêt amazonienne, et pourquoi pas prolonger l’expérience en participant à un projet d’écovolontariat… Il va te falloir plus d’une vie pour pouvoir assouvir toutes ces envies !

Je ne peux pas t’apprendre à jouer de l’ocarina ou de la flûte de pan, même pour des prestations dans le métro (bien que j'en ai une à la maison et je joue du piano, donc pourquoi pas m'y mettre sérieusement). Mais c’est avec grand plaisir que je te conseillerai dans l’organisation de ton futur voyage écoresponsable au plus proche des paysages et de la culture péruvienne. Contacte-moi pour les détails !


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Portugal cover
Destination

Bienvenue au Portugal

Un certain nombre de clichés circulent sur le Portugal. Ne compte pas sur Un Brin de Voyage pour te parler bacalhau, sardine, fées du logis ou autres compétences supposées en maçonnerie. Non, n’insiste pas.

Chez nous, on préfère la vérité vraie. Et la vérité vraie du Portugal, c’est que c’est un pays qui va charmer le voyageur écoresponsable et curieux qui sommeille en toi.

Coincé entre une voisine un peu exubérante et un océan qui lui a valu ses heures de gloire conquérantes du temps du vieux monde, ce terroir est un véritable enchantement pour les yeux. Les contrastes y sont nombreux et riches d’invitation au voyage. Des plages de sable fin de l’Algarve aux ravins escarpés du parc Naturel du Douro, du riche patrimoine culturel de Lisbonne aux villages reculés de l’arrière pays, de Sintra la magnifique à Madère la flamboyante... Tout invite au tourisme durable, aux rencontres étonnantes avec la gentillesse des portugais et Dame Nature.

Face à cette richesse de patrimoine culturel et naturel, comment organiser le voyage éco-responsable au Portugal qui te correspondra ? C’est ce que nous allons voir maintenant plus en détails.

Budget :

Tu as un budget compris entre 60 et 80 euros par jour, transport aérien compris, et tu hésites entre le Portugal et la Norvège ? N’hésite plus, le Portugal va t’ouvrir les bras !

En effet, le coût de la vie de ce pays est dans la tranche basse des pays européens (- 34% par rapport à la Belgique ou à la France). Tu y paieras pourtant tes restos avec les mêmes euros ?! Le budget voyage à prévoir est donc relativement avantageux. C’est une des raisons pour lesquelles le Portugal est une destination très prisée des touristes, écoresponsables ou pas, depuis une quinzaine d’années.

Il est difficile de définir quel est le plus gros poste de dépenses d’un séjour dans la Péninsule Ibérique. On pourrait penser au transport mais cela n’est pas forcément avéré. Plusieurs compagnies low cost proposent en effet des prix très intéressants (à partir de 40 €), notamment en dehors de la période estivale. Ce n’est certes pas très écoresponsable, mais l’avion reste le moyen le plus efficace pour se rendre au Portugal et il est difficile de s’en passer pour des courts séjours.

Côté hébergement, alors là c’est la fête du porte-monnaie ! La diversité de l’offre permet à tous de se faire plaisir en fonction de ses envies, en toute maîtrise de son budget. Si tu es jeune et roots, une nuit en auberge de jeunesse te coûtera une 20aine d’euros par nuit. Si tu aimes le confort des hôtels de luxe (ce n’est pas trop le genre de la maison Un Brin de Voyage, mais si vraiment cela te fait plaisir…), il te faudra débourser 120 euros, soit 6 fois plus (on t’avait prévenu !). Entre les 2, il existe tout un tas d’hébergements agréables et relativement peu onéreux que je te détaillerai plus loin dans l’article.

Et les repas alors ?! Les restaurants portugais sont réputés pour leurs assiettes généreuses, à l’image de leurs propriétaires qui n’hésitent pas à conseiller la demi-assiette à leurs clients. Un comportement écoresponsable et anti-gaspi qu’on apprécie chez Un Brin de Voyage ! Un repas complet en resto local te coûtera en moyenne 15 euros.

Durée du séjour :

Voici une idée des possibilités de voyage que tu peux envisager au gré de tes envies et du temps que tu as à ta disponibilité.

Visite d’une grande ville :

Un weekend de 2-3 jours permet de faire le tour des grandes villes, qui en fait ne le sont pas tant que cela, à l’image de leurs habitants (ha ha ha - cliché, quand tu nous tiens !). On pourra ajouter 1 ou 2 journées pour Lisbonne, dont les activités culturelles sont plus nombreuses, notamment si on veut déborder un peu du côté de Belém (et manger au passage les meilleures pastéis de nata du monde).

Visite d’une région :

Une semaine en moyenne sera nécessaire pour visiter les plus belles régions du Portugal : Lisbonne et ses environs, la Vallée du Douro en partant de Porto, l’Algarve, l’Alentejo, ou encore Madère un peu plus à l’ouest dans l’océan.

Visite de plusieurs régions en itinérance :

Le Portugal est un petit pays large de 200 km environ et long de 560 km (non, n’insistez pas, on ne refera pas la blague sur la taille de ses habitants). Il est donc tout à fait possible d’en faire le tour en 2 semaines en se concentrant sur l’essentiel. 1 ou 2 semaines supplémentaires permettent de prendre plus son temps et de sortir des sentiers battus, par exemple en allant voir les parcs nationaux d’un peu plus près.

Le meilleur moment pour partir ?

La réponse à cette question est assez simple : quand tu en as envie ! La météo est assez sympa toute l’année au Portugal, ce qui te permet d’organiser ton séjour quand tu le souhaites.

Comme dans bien des pays, le printemps et l'automne sont les saisons à privilégier, notamment pour éviter les grosses chaleurs lors des visites à l’intérieur des terres et au Sud. Si tu aimes la pluie et le froid relatif mais assez peu les gens, tu peux envisager un voyage dans le nord du pays en plein mois de janvier, tu seras tran-quille !

Les touristes de masse affluent les mois d’été, laisse-leur ce plaisir !

Hébergements :

Se loger lors d’un séjour au Portugal peut relever du casse-tête. Non pas pour trouver un logement, mais pour faire un choix parmi l’offre pléthorique existante :

  • hôtels : du 2* familial à l’hôtel de luxe, il y en a pour tous les goûts 
  • auberges de jeunesse : elles y sont très nombreuses, notamment à Lisbonne et à Porto, et d’un standing parmi les plus élevés d’Europe
  • pensions : ces établissements familiaux offrent une qualité de service intéressante et meilleur marché que les hôtels - c’est aussi un bon moyen de côtoyer la population locale !
  • pousadas : ces anciens châteaux ou monastères transformés en hôtels te permettront de toucher le luxe de façon abordable, quel que soit ton lieu de villégiature (on a le droit de se faire plaisir de temps en temps !)

Pour trouver un hébergement eco-friendly, tu devras chercher du côté des turihab (tourisme rural). Fermes, manoirs ou quintas (domaines ruraux) sont de bons points d’ancrage pour découvrir l’arrière pays, loin de l’agitation des villes côtières. La région phare de ce tourisme durable et écologique est l’Alentejo, une région à la nature flamboyante, diversifiée et préservée qui couvre une grande partie de la moitié sud du pays.

Enfin, tu pourras également te laisser tenter par le logement chez l’habitant. C’est une forme d’hébergement largement pratiquée au Portugal, qui permet de s’immerger dans l’ambiance du pays aussi bien que de partager des moments uniques avec les populations locales sur leur environnement et leurs coutumes. Imagine-toi en plein milieu de la campagne portugaise, en train de discuter le bout de gras avec les propriétaires d’une ferme de l’Alentejo, et de déguster les repas locaux préparés avec les bons légumes de leur jardin en permaculture…

L’hôtellerie écologique n’est en revanche pas encore très développée.

Déplacements - Itinérance

Comme vu précédemment, il n’est pas évident de se passer du transport aérien pour rejoindre le Portugal. Il est en revanche tout à fait possible de compenser les émissions carbone de ton voyage en te déplaçant de façon écoresponsable une fois arrivé sur place. Le pays dispose en effet d’un réseau de transport diversifié et moderne. Fais-moi confiance, on peut tout à fait se passer de voiture pour visiter Lisbonne ou relier le Nord au Sud !


Déplacements urbains :

Qu’on se le dise : les voitures ne sont plus les bienvenues dans les villes ! Le gouvernement portugais a pris des mesures ces dernières années pour les bouter hors des centres, non pas à coups de lance et de bouclier mais en développant des moyens de transport moins polluants (tramways, métro, bus, voitures électriques) - et accessoirement en assommant les touristes avec des prix de parking prohibitifs. Franchement, qui préfèrerait la voiture de location au charme du fameux tramway 28 pour traverser Lisbonne ?!

D’autres villes à taille humaine comme Porto se visitent également très facilement à pied. Déambuler dans les ruelles de la vieille ville baskets écoresponsables aux pieds, on ne peut pas faire plus écolo comme moyen de transport !


Déplacements inter-régions :

Pour se déplacer d’une région à l’autre, le réflexe premier est la location de voiture. Plusieurs possibilités plus respectueuses de l'environnement s’offrent cependant à toi si tu veux l’éviter :

Le train 

Le réseau ferroviaire portugais est dense et varié. Il permet de connecter facilement les grandes villes entre elles. L’Alfa Pendular, le train à grande vitesse, relie notamment Faro (sud) à Braga (nord) en passant par Lisbonne, Coimbra et Porto. Idéal pour le séjour itinérant bas carbone dont tu rêves !

L'autocar 

C’est une alternative intéressante au train si tu es plus adepte du slow tourisme que du train à grande vitesse. Le réseau est aussi, voire plus dense que le ferroviaire, plus cher aussi parfois (la faute à la clim et au wifi).

Le covoiturage

Ce moyen de transport s’est largement développé ces dernières années. Il bénéficie à la fois au touriste et au conducteur d’un point de vue économique. Il demande toutefois une certaine flexibilité dans la mesure où les trajets sont souvent proposés à la dernière minute.

En conclusion...

Le Portugal est une terre de contrastes propice aux voyages respectueux de l’environnement et aux rencontres inspirantes avec Dame nature. La chaleur y est présente à tous les niveaux : dans la météo une bonne partie de l’année, dans l’accueil des populations locales, et dans ton cœur quand tu t’en vas.

Je comprends que tu puisses hésiter entre lézarder sur les plages dorées de l’Algarve le corps enduit de crème solaire bio, randonner pied au plancher dans l’un des 14 parcs naturels du pays, savourer les inimitables pastéis de nata de Belém, ou encore t’adonner à l’écotourisme au milieu des forêts d’oliviers de l’Alentejo.

Je ne peux pas t’offrir la recette des pastéis de nata (quoique). Mais je peux en revanche t’aider à organiser ton futur voyage écoresponsable. Contacte-moi pour les détails !


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La Réunion cover
Destination

Bienvenue à la Réunion

Petit joyau perdu au milieu de l’Océan Indien, coincé entre Madagascar et l’Île Maurice, La Réunion est une destination de choix pour envisager un voyage éco-responsable.

Sa nature luxuriante et généreuse incite à la contemplation et au slow tourisme. Pour s’en rendre compte, rien de tel que de randonner jusqu’au vertige sur les chemins de ses 3 célèbres cirques (Mafate, Cilaos, Salazie), ou de parcourir les paysages lunaires autour des 2 volcans principaux (Pitons des Neiges et de la Fournaise). Il faut en faire le tour pour pouvoir admirer les contrastes de ses paysages, ou s’émerveiller devant la préservation de son littoral et de sa biodiversité.

La Réunion, c’est aussi une extraordinaire diversité culturelle résultant d’un savant métissage des peuples au cours des siècles. Cette culture multi-ethnique s’exprime partout, dans les traditions, les religions, et jusque dans la gastronomie. Les différentes origines de la population cohabitent en toute harmonie, et font de l’île un modèle de tolérance et d’ouverture d’esprit.  Il suffit d'engager la conversation avec un local en lançant un « koman i lé ?” pour s’en rendre compte !

La Réunion dispose donc de nombreux atouts invitant au voyage en général et à l’écotourisme en particulier. Si tu as hâte d’en savoir plus sur la bien nommée “Île Intense”, voici les informations essentielles qui te permettront de dessiner les contours de ton futur séjour.

Budget :

Qu’on se le dise, La Réunion ne fait pas partie des destinations low cost. Le voyageur perspicace que tu es aura pu constater que c’est une île, qu’elle est située à quelques milliers de km de nos contrées européennes à l’ouest de l’Océan Indien. Impossible d’y aller autrement qu’en avion, avec les coûts de déplacement qui vont avec :

  • 800 € le billet A/R en moyenne (700 € dans la tranche la plus basse, jusqu’à 1200 € en haute saison)
  • 3,37 T CO2e pour les quelque 19000 km A/R de voyage en avion

Tout ça par personne… Cela fait cher le déplacement !

Le plus gros poste de dépenses à prévoir est l’hébergement. Une fois sur place, les prix sont à peu près équivalents à ceux du continent européen.

Voici une idée des prix moyens à la nuitée :

  • 40 € en gîte de montagne, avec la demi-pension
  • 80 € en hôtel standard 2*, en chambre double avec petit déjeuner
  • jusqu’à 300 € en hôtel de luxe 4*, en chambre double avec petit déjeuner

Des solutions intermédiaires existent avec les locations saisonnières.

Côté restauration, un repas complet dans un petit resto revient à environ 25 €/personne. Mieux vaut privilégier la restauration créole locale, plus économique (7 € le plat), plus copieuse (1 plat suffit), et aussi plus exotique (quel intérêt d’aller aussi loin pour manger comme à la maison ?!).

Enfin, du côté des transports, la location de voiture coûte en moyenne 45 €/jour. Le bus est une alternative économique intéressante, mais également moins souple en termes d’organisation.

Au final, tu peux tabler sur un budget moyen compris entre 70 et 100 € par jour et par personne. Les leviers sur lesquels tu peux jouer pour adapter ton  budget sont le logement, les repas et les activités.

Durée du séjour :

Oublie l’idée du weekend prolongé sur l’île intense. La Réunion est certes une petite île (2512 km², soit à peine 10% de la Belgique !), mais elle regorge de tellement de joyaux naturels et d’activités possibles qu’il est fortement conseillé d’y séjourner au minimum 2 semaines. 40% de son territoire est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, te rends-tu compte ?! Et puis il faut bien rentabiliser le billet d’avion !

En tant que voyageur éco-responsable, tu vas certainement vouloir découvrir ces sites incontournables que sont les cirques de Mafate, Cilaos, et Salazie, en mode randonnée bien sûr pour pouvoir être au plus près de cette nature grandiose, sauvage et flamboyante. De toute façon, tu n’as pas le choix pour Mafate, ce site est accessible uniquement à pied !

Faire le tour complet de l’île est quasi un passage obligé, pour pouvoir en découvrir toutes les facettes. Oui, car malgré sa petite taille, La Réunion présente des paysages contrastés et des climats bien différents en fonction de ta situation géographique sur l’île.

Enfin, parce que le principe des vacances, c’est également se détendre et oublier le stress du quotidien, profites-en pour t’accorder un peu de temps oisif sur les plages du lagon (notamment l’Ermitage, la plus grande plage à l’ouest de l’île).

Pour résumer, 15 jours sont parfaits pour un premier voyage éco-responsable à La Réunion, 10 sont un minimum en concentrant les activités, et 3 semaines est un idéal luxueux… mais accessible !

Le meilleur moment pour partir ?

Entre les températures plus fraîches (23°C quand même) mais sèches de l’hiver austral et la chaleur plus élevée (28°C) mais humide de l'été austral, ton cœur balance ? Choisis l’intersaison (avril-mai ou octobre-novembre), comme cela tu es sûr de ne pas te tromper !

Après, tout dépend de tes envies sur place. Pour la rando, l’hiver austral s’impose, avec la petite laine pour les soirées dans les Hauts. Les amateurs de plongée et de surf sont privilégiés avec une température de l’eau agréable toute l’année (de 23 à 26°C). Enfin, pour les curieux des cyclones, cela se passe de décembre à mars.

La période à éviter absolument est celle des vacances scolaires réunionnaises, soit de fin décembre à fin janvier : tout ou presque est bondé (restos, plages) ou fermé !

Hébergements :

L’offre d’hébergements éco-responsables s’est développée ces dernières années à La Réunion. Ces établissements, allant des gîtes aux hôtels en passant par les chambres d’hôtes et résidences de tourisme, ont déployé des efforts particuliers pour minimiser leur impact écologique : réduction de leur consommation d’eau et d’électricité, diminution des déchets, restauration basée sur des produits locaux provenant parfois directement des jardins des hôtes. Ces initiatives sont souvent certifiées par un éco-label.

Voici quelques types d’hébergements susceptibles de t’intéresser, à choisir au gré de tes envies et/ou activités :

  • gîtes / refuges de randonnée : hébergements sommaires dans des lieux aussi sublimes qu’isolés, proposant cependant des repas chauds bienvenus

  • chambres et tables d’hôtes, très prisées par les Réunionnais qui les réservent des semaines à l’avance pour les week-ends. Un moyen idéal pour partager des moments uniques avec les créoles !

  • locations saisonnières types gîtes, maisons meublées, bungalows

  • hôtels, dans les villes sur la côte essentiellement

  • camping / bivouac : peu développé à La Réunion, à envisager si tu as l’âme aventurière

Quel que soit l’hébergement envisagé, un seul mot d’ordre : réserver, surtout si tu pars dans les périodes les plus touristiques.

Enfin, pour pouvoir profiter à fond des multiples facettes que La Réunion peut offrir, le meilleur moyen de l’explorer reste le road trip. Si tu hésites entre différents types de pieds-à-terre, l’itinérance est donc un excellent moyen d’en tester plusieurs. Un jour un hôtel à Boucan-Canot pour le confort et le luxe, le lendemain un bivouac à Mafate pour la simplicité, le partage et la découverte… Une île intense et pleine de contrastes, te dis-je !

Déplacements - Itinérance

Là, le voyageur éco-responsable que tu es ne va pas aimer ce chapitre. Déjà qu’il t’a fallu prendre l’avion pour arriver jusqu’ici, hypothéquant ton empreinte carbone pour des années… Il va maintenant falloir te déplacer de façon efficace pendant ton séjour, pour un maximum de découvertes en un minimum de temps. Voyons les principaux moyens qui s’offrent à toi.


La voiture :

Tu es prêt ?... Louer une voiture reste la solution la plus pratique pour faire le tour de l’île en toute autonomie, voilà c’est dit ! Pour te déculpabiliser un peu, dis-toi que tu n’es pas obligé d’aller jusqu’au 4x4, même sur les routes de montagne (où la prudence reste cependant de mise). À noter que les embouteillages sont nombreux aux heures de pointe aux abords des villes, notamment à Saint Denis. Un conseil : fuis-les, tu es en vacances !


Le bus :

Le bus est un moyen plus économique et plus éco-responsable que la voiture. L’île est plutôt bien desservie sur les axes côtiers, un peu moins dans les terres où les routes sont plus étroites et sinueuses. À envisager si ton planning n’est pas trop serré et/ou si tu n’es pas indisposé à effectuer des temps de trajet plus longs. En revanche, à fuir si tu honnis toute forme de planification pendant tes vacances !

Le vélo :

Les mobilités douces sont tout à fait possibles... à condition d’avoir un minimum de condition physique ! On ne s’improvise pas cycliste à La Réunion, et seuls les vrais sportifs apprécieront ce moyen de transport sur les routes sinueuses de montagne. Pour les autres, plus de 200 km de pistes cyclables ont été aménagés le long des routes du littoral.


Les pieds :

La Réunion est un petit coin de paradis pour les adeptes de la rando et du slow tourisme. Pas moins de 9000 kilomètres de sentiers de randonnée jalonnent cette île, aux paysages tous plus époustouflants les uns que les autres. Si tu n’es pas à l’aise sur un vélo, c’est l’autre bon moyen de compenser l’empreinte carbone de ton voyage en avion.

En conclusion...

La Réunion est une île placée sous le signe de l’intensité : puissance de la nature, profondeur des paysages, amplitude des activités, grandeur de la culture et du patrimoine.

Ce n’est pas pour rien que l’île accueille depuis 1989 l’une des courses d’ultra-trail les plus difficiles au monde, la Diagonale des Fous. Chaque année, des centaines de “fous” voulant se mesurer aux éléments se lancent à l'assaut des 160 km de traversée de l’île dans des conditions extrêmes. Pourquoi font-ils cela ?! Je n’ai malheureusement pas la réponse à cette question.

En revanche, je peux t’aider à organiser ton voyage éco-responsable sinon rien à La Réunion. Pour cela, rien de plus simple : contacte-moi !


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Domaine de Naxhelet week-end nature belge cover
Destination, Voyage responsable

Le domaine de Naxhelet, pour un week-end nature 100% belge

Nous te le disions le mois passé dans la Newsletter, Julie et moi sommes toutes les deux liégeoises. Dans un précédent article, je partageais avec toi mes coups de cœur écofriendly du centre de Liège. A quelques km du centre de Liège, il y a un hôtel que j’affectionne tout particulièrement pour sa conscience environnementale. De par son positionnement global autour du respect de la nature, je trouvais important d’en parler dans un article dédié. Laisse moi te présenter le domaine de Naxhelet, porté par la famille Jolly. Celui-ci dispose d’un hôtel 4 étoiles supérieur, un espace Wellness, deux restaurants et un golf. Situé à Wanze, dans un écrin de verdure, c’est un endroit idéal pour une déconnexion le temps d’un week-end.

Présentation du domaine de Naxhelet situé à Wanze


L'hôtel

Labellisé “Clé Verte” (écolabel international pour le tourisme), c’est tout une conscience écologique qui accompagne cet hôtel de 33 chambres et 2 suites. Une politique environnementale a été mise en place dès sa conception afin de réduire l'empreinte écologique tout en proposant un service de qualité. Notamment via une énergie verte, par l’utilisation de panneaux solaires thermiques, photovoltaïques et de pompes à chaleur. Naxhelet possède également sa propre station d'épuration autonome. Les produits d'entretien pour l’ensemble du domaine sont sans javel et labellisés Eco. Au niveau de la consommation d’eau, le choix a été porté sur des robinets électroniques, douches et chasses d’eau à faible débit pour limiter la consommation et le gaspillage. Pour pousser encore un peu plus loin et conscientiser également les clients, la douche est programmée de sorte à se couper après 3 minutes, tu dois ensuite réactiver la douche pour poursuivre, ou stopper en te disant que tu en as assez profité !

Les éclairages ont eux aussi été réfléchis et sont gérés par domotique et des LED à faible consommation sont utilisés dans l’ensemble des pièces.

En plus de ces aspects techniques écofriendly, tu trouveras également une offre d’activités en accord avec ces valeurs. Labellisé “Bienvenue vélo”, tu trouveras à l'hôtel un endroit pour nettoyer et stocker ton vélo. Des vélos électriques sont également disponibles sur place à la location, avec une proposition d'itinéraire autour du domaine. Les formules “By Bike” et “Naxhelet cycling tour” te proposent notamment de réserver un massage “after bike” de 35 minutes après l’effort !

En plus des activités à deux roues, tu pourras également opter pour une marche en pleine conscience de 3h, un atelier ressourcement de 2h30 ou une découverte du village en draisine (selon la saison) ou pourquoi pas… t’entrainer au golf sur le practice !

Le petit plus ? Le petit paquet de biscuits qui t’attend dans ta chambre. Des biscuits BIO qui sont confectionnés dans la boulangerie du domaine, avec les farines de la ferme. Ils contiennent +- 15% de chapelure de pain invendu et contribuent donc à la démarche 0 déchet de Naxhelet; un DÉLICE !

L'hôtel du domaine de Naxhelet et sa conscience écologique


Le restaurant

Également labellisé Clé-Verte, c’est la culture du circuit-court (très court) et des produits locaux et de saison qui est mise ici à l’honneur. Le domaine possède son propre champ et potager 100% bio et cultive ainsi la plupart des légumes, herbes et fleurs qui viendront se poser ensuite dans ton assiette ! Les autres producteurs de la région sont cités pour une totale transparence, une meilleure collaboration et une mise en avant des producteurs locaux.

Au niveau de la gestion des déchets, un tri sélectif est appliqué dans les espaces clients mais aussi pour l’ensemble du personnel, et un poulailler a été mis en place pour réduire les déchets de la cuisine !

Depuis mi-octobre, le restaurant a reçu une nouvelle récompense puisqu’il est à présent également labellisé “Table de Terroir”, label qui valorise la volonté du restaurant de travailler avec des produits locaux, durables et de saison.

La bonne surprise? Il y a du choix pour les végétariens dans les plats à la carte et le menu du mois, même s’il contient de la viande, est adaptable en fonction de ton régime alimentaire, il suffit de le préciser lors de la réservation. Le chef m’a donc concocté un menu entièrement sans viande, et c’était délicieux ! Psst, le restaurant est ouvert également pour les non-clients de l'hôtel ;).

Tu as l’occasion de dormir sur place? Alors tu auras la chance de goûter l’un des petit déjeuner les plus complets que j’ai jamais goûté (et chez moi, le petit déjeuner c’est sacré donc j’en ai testé pas mal :D). Au niveau sucré, tu y trouveras des viennoiseries produites directement à la boulangerie du domaine, avec plusieurs choix de pains ainsi qu’une tarte du jour et un gâteau, ainsi que des pancakes que tu peux noyer dans du sirop si tu le souhaites. Un large assortiment de confitures locales (super locales, comme la confiture de fraises avec les fruits des champs du domaine), miel (qui provient directement des ruches de Naxhelet, sirop, choco ainsi que du yaourt et de nombreuses propositions de granola/céréales et des fruits. Plutôt salé ? Tiens toi bien; tu as le choix entre des oeufs (qui proviennent directement du poulailler), du lard, des beans, des champignons, des saucisses, du pâté, de la truite fumée, du fromage frais, du jambon, du filet d’Anvers, des petits oignons et cornichons et une sélection de fromages locaux. Pour accompagner tout ça, tu as bien sûr du thé ou du café à volonté, ainsi que des jus pressés et des bulles. Promis, tu ne seras pas déçu !

Le restaurant et son petit-déjeuner au domaine de Naxhelet
Le restaurant et son petit-déjeuner au domaine de Naxhelet 2


Le Wellness

Tu l’auras sans doute deviné, lui aussi a reçu la labellisation clé-verte. L’ensemble des produits utilisés dans l’espace bien-être, comme les huiles de massage, sont entièrement naturels et biologiques. L’huile de colza, par exemple, est réalisée directement avec celui produit par la ferme du domaine.

Le Wellness du domaine de Naxhelet


Le golf

C’est ici, je trouve, un des points les plus intéressant du domaine, car c’est un grand défi d’avoir une approche respectueuse de la nature et de proposer un terrain de golf. Le golf de Naxhelet est très réputé et à la particularité d’avoir obtenu le label “GEO” (Golf Environment Organization), ce qui est une première en Wallonie, grâce à un traitement responsable 100% biologique. Aucun produit chimique n’est utilisé pour entretenir le terrain, il est directement renforcé par la nature elle-même. Les plantes sont choisies en fonction pour être résistantes aux maladies, en plus de celà, un produit naturel confectionné maison est utilisé pour développer les micro-organismes, les bactéries et les champignons utiles au sol pour combattre les maladies. De plus, plusieurs ruches se trouvent sur le domaine et la pollinisation des abeilles joue un rôle très important pour la biodiversité du territoire. En plus de cet aspect, il est important de souligner que les fairways ne sont pas arrosés, et une irrigation naturelle se fait sur les greens du terrain des départs par récupération des eaux de drainage et de toitures. Pour avoir fait un premier test au practice, je te confirme que c’était vraiment un chouette (assez drôle, j’ai loupé plusieurs fois la balle) moment ! Alors, on s’y met ?


Domaine de Naxhelet et son golf labellisé GEO


La ferme du Val Notre-Dame & La boulangépicerie Champain

S'inscrivant dans la démarche “écosynergie” et souhaitant pousser encore plus loin l’expérience écoresponsable du domaine, la ferme du Val cultive depuis 2010 des céréales, pommes de terres, colza et fraises, le tout de façon 100% bio. Les céréales sont utilisées pour les préparations des différents menus du restaurant ou envoyées dans un moulin de la région pour créer la farine. Celle-ci sera utilisée par la boulangerie Champain qui va produire les différents pains utilisés dans le restaurant de l’hôtel ainsi que les viennoiseries et préparations du petit déjeuner. En plus de proposer la partie boulangerie, Champain est également une épicerie qui propose des produits fermiers locaux et de saison, issus d’une agriculture s’inscrivant dans une démarche responsable et durable.
Le domaine de Naxhelet

J’ai été vraiment touchée par l’importance apportée par la famille Jolly et toute l’équipe de Naxhelet pour créer un endroit ressourçant qui respecte le plus que possible notre environnement. Il existe encore d’autres petits gestes du quotidien mis en place pour réduire encore un peu l’impact environnemental de Naxhelet comme par exemple :

  • Toitures végétales,
  • Station de charge pour les voitures électriques
  • Installation d’une station météorologique afin de tenir compte des prévisions et de ne pas gaspiller de l’eau inutilement,
  • Recyclage des graisses végétales de manière naturelle à l’aide d’enzymes,
  • Collaboration avec des fournisseurs respectueux de l’environnement en circuit court afin de réduire la production de CO2,
  • Les blocs notes et crayons sont en papier et bois recyclés,
  • Limitation des objets jetables au quotidien (sets de table en cuir, pailles en pâtes, télévisions intelligentes dans les chambres pour limiter l'impression de brochures, contenants gel douche et shampoing remplissable dans les chambres, etc)

Il y a également une attention apportée aux clients aux besoins spécifiques, avec le logo Access-I et toutes les infos concernant l’accessibilité en fonction des besoins sur le site direct d’Access-I. Une personne de contact est renseignée et disponible en cas de besoin.

Quand j’ai découvert Naxhelet pour la première fois, j’ai été vraiment étonnée et touchée de toutes ces initiatives mises en place en faveur de l’environnement. En plus de ça, le personnel est aux petits soins et le fait que ça soit un hôtel “familial” a un charme particulier. Un projet 100% belge, et on s’y sent bien !

N’hésite pas à me partager ton avis si tu y es déjà allé et à me donner des nouvelles si tu t’y rends prochainement ! Nous pouvons te créer un petit itinéraire si tu souhaites combiner un petit séjour à Naxhelet avec d’autres adresses très chouettes en Belgique, on est disponibles si tu as besoin d’aide !

Domaine de Naxhelet


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Italie cover
Destination

Bienvenue en Italie !

Il y a plusieurs façons d’envisager un voyage en Italie.

Tout d’abord, tu peux rejoindre la cohorte des moutons voyageurs sévissant à Rome, Florence, Pise ou Venise, enchaînant les visites de monuments historiques au pas de charge. Cocher toutes les cases des “must-do” culturels italiens en un minimum de temps - et un minimum de plaisir aussi. Si tu te reconnais dans cette catégorie de touristes, il va te falloir passer ton chemin et plutôt t’adresser aux tours opérateurs dominants (mais vraiment, merci de ta visite, et n’hésite pas à revenir faire un tour sur le blog d'Un Brin de Voyage quand tu seras prêt à oser un autre type de voyage !).

Mais tu peux aussi opter pour un voyage plus original dans des régions moins connues du pays, garanti 100% authentique et écoresponsable. Par exemple, te laisser tenter par une rando itinérante dans les Abruzzes, entre mer et montagne. Ou bien t’adonner à l’agrotourisme et à la gastronomie dans les campagnes des Pouilles ou de la Sicile. Enfin, et surtout, prendre le temps d’ouvrir grand les yeux et d’apprécier le voyage tout autant que la beauté foisonnante des paysages (qui sont très nombreux à être très, très, très beaux).

Si tu es de ce touriste-là, tu sais certainement que les pâtes à la carbonara ne se cuisinent pas à la crème, et que c’est un péché de le croire au pays de la dolce vita, du farniente, de la culture et de la bonne chère ! Bref, tu es prêt à t’offrir un voyage écoresponsable basé sur la découverte (y compris de la sacro-sainte sieste de l’après-midi), le respect de l’environnement et du pays visité, la rencontre et le partage avec les populations locales (et tout le monde connaît la propension des italiens à nouer facilement le contact, langage des mains inclus) . 

Voyons maintenant plus en détails le type de séjour écoresponsable que je peux te proposer.

Budget :

Si tu veux parler chiffres, ceux-ci sont très relatifs et dépendent bien évidemment de tout un tas de critères personnalisables à souhait. Vu que tu insistes, je peux quand même t’indiquer une fourchette de budget moyen : entre 70 et 90 € par jour et par personne (oui, c’est une grosse fourchette, mais c’est parce qu’on mange bien en Italie). Ce prix ne comprend pas le transport depuis ton domicile. Il n'inclut évidemment pas non plus l’éventuelle réservation d’une voiture élégante du Venice Simplon-Orient-Express.

Pour résumer, l’anticipation est le maître mot.

Le budget, c’est toujours le nerf de la guerre lorsqu’on veut s’offrir un beau voyage. C’est le point numéro un à définir pour pouvoir organiser un séjour écoresponsable à ton image (durée du séjour, type hébergement, itinérance…), sans te ruiner avec un crédit à la consommation sur 10 ans.

Autant tuer le suspense tout de suite : l’Italie n’est pas une destination low cost (d’ailleurs, “low cost” est un mot interdit sur mon site). Cependant, il est tout à fait possible d’y organiser le voyage de tes rêves dans un budget complètement maîtrisé, quel qu’il soit.

Le secret ? La planification ! Cela semble évident, mais tous les principaux postes de dépenses que sont le transport et l’hébergement, voire les activités, te coûteront beaucoup moins cher si tu les réserves 6 mois à l’avance plutôt qu’en last minute. Dans la mesure du possible, fuis les vacances scolaires, ponts et autres périodes de foires et expositions à proximité des grandes villes.

Durée du séjour :

La durée de séjour idéale dépendra essentiellement de 2 éléments interdépendants :

  1. tes envies
  2. ton budget

Je mets volontairement les envies en premier, car si tu as bien intégré le point précédent, tu as bien compris qu’avec un minimum d’organisation et d’anticipation, le voyage écoresponsable de tes rêves est à ta portée financière.

Reste donc à définir tes attentes par rapport à ce séjour.

Visite d’une grande ville :

Il faut prévoir 4 jours en moyenne. Pour les richesses lombardes de Milan ou les trésors piémontais de Turin, 3 jours suffiront. Pour faire le tour de ce musée à ciel ouvert qu’est Rome, il faudra plutôt tabler sur 5 ou 6 jours - ou prévoir d’y revenir !

Visite d’une région :

8 jours est une durée moyenne tout à fait correcte pour visiter l’une des superbes régions qui composent l’Italie. Abruzzes, Pouilles, Toscane, Sicile, Sardaigne… Tu as l’embarras du choix pour pratiquer l’écotourisme selon tes envies.

Visite de plusieurs régions en itinérance :

Si les soldes à la fois de tes congés payés et de ton compte bancaire le permettent, tu pourras enfin envisager de consacrer 2, 3, 4, et pourquoi pas 5 semaines à la découverte de plusieurs régions, en itinérance. Là, on touche un peu le Graal.

Le meilleur moment pour partir ?

Côté météo, je te conseille de privilégier le printemps ou l’automne. Ce sont les saisons idéales pour profiter des douceurs de l’Italie sans qu’elles soient gâchées par les hordes du tourisme de masse.

La durée idéale est finalement celle qui correspond à tes envies. De toute façon, une fois ton voyage effectué, tu voudras certainement y passer le reste de ta vie, ne serait-ce que pour profiter de la gastronomie !

Hébergements :

Tu l’auras compris, on n’est pas très hôtel de luxe et compagnie chez unbrindevoyage.com. Ce n’est pas pour cela qu’on n’aime pas le confort et qu’on te fera dormir sur une natte à la belle étoile - sauf si tu insistes parce que c’est un vrai kiff pour toi !

L’avantage avec l’Italie, c’est que les possibilités d’hébergements éco-friendly sont nombreuses. L’écotourisme s’y est particulièrement développé depuis plusieurs années, notamment grâce à l’agritourisme. Ce tourisme en milieu rural est un bon moyen pour les voyageurs de concilier leurs envies d’ailleurs et leurs préoccupations environnementales. C’est également une occasion unique d’aller à la rencontre des locaux et de partager avec eux des moments uniques. C’est enfin un moyen d’investir son argent dans l’économie locale des zones reculées de l’Italie, plutôt que dans des grandes infrastructures qui captent déjà l’essentiel des revenus touristiques.

Et si tu te laissais tenter par un séjour original au milieu de la vaste campagne italienne ? Toscane, Calabre, Sicile, Emilie Romagne ou bien Ombrie seraient ravies de t’accueillir.

Si tu es d’humeur plus citadine, voire hôtelière, des hébergements alternatifs sont également à ta disposition :

  • hôtels écoresponsables : la filière s’est bien développée ces dernières années. Leurs préoccupations rejoignent les tiennes (réduire l'impact des activités hôtelières, réduire leur consommation d’eau, utiliser des énergies alternatives, acheter local, promouvoir un tourisme durable…)
  • écolodges
  • hébergements insolites
  • campings éco-friendly (et pourquoi pas ?!)

Tu l’auras compris, l’hébergement est le poste de dépenses de ton voyage où il est le plus facile de faire un choix responsable et durable.

Déplacements - Itinérance

Voilà un autre nerf de la guerre, ou plutôt un gros nœud au cerveau à démêler lorsque tu envisages de voyager de façon plus responsable : faut-il prendre l’avion ou pas pour rejoindre la destination de tes rêves?! Les prix des compagnies low cost sont tellement tentants qu’il est difficile d’y résister, quitte à occulter lâchement toutes ces tonnes de CO2 que tu vas contribuer à émettre dans l’atmosphère.

Évidemment, si ton voyage ne dure que quelques jours, il va être difficile de t’en passer. Tu pourras alors compenser, au moins partiellement, en adoptant des transports moins polluants, voire des mobilités plus douces lors de tes déplacements intérieurs. Et cela tombe bien, car l’Italie est un pays qui offre un panel intéressant de modes de transport variés (et oui, il sera possible de te passer de la voiture !).


Déplacements urbains :

C’est le moment de compenser à fond les émissions carbone de ton avion en utilisant un maximum de mobilités douces :

  • tes pieds : en plus d’être le moyen de transport le plus écologique, c’est également la meilleure façon de découvrir une ville, de sentir son atmosphère, d’aller à la rencontre des gens. Et en plus, c’est bon pour ta santé !
  • le vélo : voilà un autre moyen de transport actif et responsable, y compris dans sa version moderne électrique. Il permet les visites des lieux touristiques en toute liberté, sans les inconvénients liés à la voiture (stationnement, bouchons...).
  • la trottinette électrique : cela peut être un moyen intéressant de parcourir le pavé des villes si tu as oublié tes baskets ou si tu es allergique au pédalage. À oublier cependant pour les séjours en pleine campagne !
  • le deux roues : tu peux aussi te laisser tenter par cette image romantique du déplacement en Vespa. Si tu passes en Toscane, le Musée Piaggio de Pontedera vaut le détour.
  • les transports en commun : métro, bus, tramway restent des classiques qui seront toujours moins polluants qu’une voiture individuelle.

Déplacements inter-régions :

Vive le train ! Des frecce (trains à grande vitesse reliant les grandes villes) jusqu’aux regionale (trains locaux) en passant par les intercity (trains inter-cités), l’Italie dispose d’un réseau ferroviaire dense, efficace et raisonnable en prix. C’est l’idéal pour passer d’une ville ou région à une autre tout en respectant la planète.

En conclusion...

Qu’on se mette d’accord : toutes les régions de l’Italie sont belles, et tu trouveras toujours un petit brin de voyage écoresponsable à effectuer quelle que soit ta destination.

La péninsule italienne est en effet une pépite regorgeant de moult trésors naturels tous plus beaux les uns que les autres. Du territoire préservé des Abruzzes aux campagnes toscane ou sicilienne, des monuments historiques de Rome aux montagnes escarpées du Val d’Aoste, le choix d’une région peut se révéler difficile. Bref, s’il est un pays propice à l’organisation de voyages écoresponsables, c’est bien l’Italie. D’où l’intérêt de bien mûrir son projet à l’avance !

Tu as peut-être déjà mille envies, que tu ne sais pas comment ordonner. N’hésite pas à me contacter pour t’aider à y voir plus clair et à organiser les détails de ton futur voyage écoresponsable. Alors, prêt pour la dolce vita ?

PS : En bonus, rien que pour toi, quelques paroles de la chanson “Voyage en Italie'' de Lilicub - qui t’évoquera de merveilleux souvenirs de jeunesse si tu as la chance d’être né à la fin des années 80 !

“S´en aller tous les deux

Dans le sud de l´Italie

Et voir la vie en bleue

Tout jouer sur un pari

Toute la nuit danser le calypso

Dans un dancing avec vue sur l´Arno

Au milieu de la nuit en catimini

E va la nave va la douce vie

On s'en ira toute la vie

Danser le calypso en Italie

Et boire allegretto ma non troppo

Du Campari quand Paris est à l'eau”

LILICLUB

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