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Voyage responsable

Le cyclotourisme : le must du slow travel

Elles ont été nombreuses ces soirées d’été passées à l’extérieur, avec des amis, à nous raconter nos voyages et petits moments d’évasions. J’adore évidemment écouter tous ces récits et j’aime en savoir plus, pour peut-être découvrir des destinations ou des manières de voyager. Cette année, plusieurs de mes amis ont décidé de laisser tomber la voiture pour favoriser le vélo pendant leurs vacances. La façon dont ils m’ont raconté leurs petites aventures, des étoiles pleins les yeux, m’a donné envie d’en savoir plus. Est-ce que le cyclotourisme peut-être adapté à tous les profils de voyageurs ? Comment se préparer à un tel voyage ? Laisser tomber la voiture, l’avion, être complètement indépendant sur son vélo, c’est un peu ça le must du slow travel.

Laisse moi te présenter Fabio, Alice et Océane qui ont effectué chacun un voyage différent avec un point commun… sans grande surprise : le vélo !

Je te propose donc de t’immerger un peu dans leurs aventures dont ils gardent un merveilleux souvenir.

Aventures en cyclotourisme


L'aventure de Fabio

Destination : la côte d’Opale

Itinéraire : à l’aller, j’ai descendu l’Eurovélo 4 qui va de la gare d’Ostende jusqu’à Boulogne sur Mer, en passant par La Panne, Dunkerque, Calais et Wissant. Au retour, j’ai remonté l’Eurovélo 5 depuis Lille jusqu’à Tournai, en passant par Roubaix et la frontière franco-belge. Tous les autres déplacements ont été accomplis en train ou à pied.

Son rapport au vélo dans la vie quotidienne : je fais presque tous mes déplacements à vélo. Je fais également du sport depuis trois ans : du crossfit, de la course à pied, ou de l’escalade, trois à quatre fois par semaine.

Pourquoi ce voyage ? J’ai décidé de faire ce voyage pour me changer les idées entre deux séquences de travail. Mon objectif était aussi de relever un défi sportif : passer la barre des 100 kilomètres à vélo.

Vélo utilisé pendant son voyage : mon vélo : un Orbea « Terra H30 », un gravel.

Coup de cœur du voyage :  l’autonomie. Pendant quelques jours, j'étais libre de faire exactement ce que je voulais comme je le voulais – sans être contraint par des horaires. Ce voyage m’a apporté une grande sensation de dépaysement. C’est d’autant plus réjouissant que ces vacances n’ont pas été passées loin de chez moi.

Fabio en vélo à la côte d'Opale


L'aventure d'Alice

Destination : le Portugal

Itinéraire : Avion jusqu’au Portugal, je suis ensuite allée rejoindre une amie à Ericeira, une plage de surf sur la côte portugaise, en partant de Lisbonne. J’ai suivi les côtes portugaises en faisant des étapes en fonction de mes coups de cœur et des villes à visiter.

Son rapport au vélo dans la vie quotidienne : je fais mes trajets à vélo dès que c’est possible. Je trouve que c’est beaucoup plus agréable, ça enlève le stress des embouteillages et du stationnement.

Pourquoi ce voyageUne envie de voyager différemment et le vélo est un moyen de transport très attirant. Depuis le premier confinement, j’ai ressorti mon vieux vélo et ça m’a donné l’envie d’investir plus dans cette discipline. Ensuite, avec mon compagnon, on a commencé à faire des sorties de plus en plus longues, jusqu’à faire des voyages de deux à trois jours à vélo. Le vélo est devenu un moyen de transport régulier.

Vélo utilisé pendant son voyage : j’ai loué un mountainbike électrique, c’est la première fois que je testais ce type de vélo et il était vraiment top ! Je me suis sentie en sécurité sur toutes les pistes que ce soit route, gravier ou hors-piste. J’ai eu la chance de trouver une super adresse pour louer un vélo à Lisbonne avec tout le matériel nécessaire (deux sacoches, matériel pour l’entretien du vélo, casque, cadenas, …)

Coup de cœur du voyage :  pour le retour, je suis revenue à Lisbonne par les terres. C’était une superbe découverte ! Les paysages étaient très typés en passant par des villages charmants. Un vrai coup de cœur pour ce retour.

Alice en vélo au Portugal


L'aventure d'Océane

Destination : Pays-Bas

Itinéraire : départ de Bruxelles en train jusqu’à Knokke, ensuite à vélo jusqu’au Ferry pour Middelbourg, Burgh-Haamstede, Poortugaal, Noordwijk, Harlem jusqu’à Amsterdam et retour en train. Le tout sur des routes EuroVélo et pistes cyclables.

Son rapport au vélo dans la vie quotidienne : j’utilise beaucoup le vélo pour mes déplacements quotidiens.

Pourquoi ce voyage ? c’était juste après le COVID, il y avait une grande incertitude autour des voyages en général, beaucoup de contraintes à respecter aussi en avion/voiture. Nous avions envie de liberté, de voir des paysages et de faire un voyage plus écologique.

Vélo utilisé pendant son voyage : mon vélo personnel, assez vieux, à 7 vitesses. Je suis allée le faire réviser chez un professionnel avant le départ.

Coup de cœur du voyage :  la liberté, la possibilité d'arriver et de partir quand tu veux sans être contraint à des horaires de transports. Tu peux t'arrêter facilement, tu vois plein de paysages très beaux et tu peux faire des rencontres. Nous avons par exemple rencontré un couple de français en vélo qui partaient avec leurs chiens et 3 chats jusqu’en Norvège, le tout en logeant en camping ! J’ai été vraiment animée par les paysages. Nous avons roulé uniquement sur les routes réservées aux vélos, même si ça nous faisait faire des détours car la beauté des paysages en valait la peine.

Océane en vélo aux Pays-Bas


Avant de démarrer un voyage de plusieurs jours à vélo, il est important de savoir comment s’équiper et de consulter un professionnel pour obtenir des renseignements et des conseils sur son vélo ou sur le vélo qui sera adapté à vos besoins. Pour préparer cet article au mieux, en plus de bombarder de questions mes amis, je suis allée questionner François Gilkinet, pro du vélo et patron du magasin Cycles Gilkinet, référence dans le domaine. Tu trouveras donc ses conseils dans l’article, en plus des miens et de ceux de Fabio, Alice et Océane.

Mes conseils pour faire du cyclotourisme


La préparation physique

Ta condition physique guidera le type de voyage que tu peux entreprendre. Si tu débutes et que tu n’es pas très sportif, je te conseille un itinéraire semblable à celui d’Océane, qui a privilégié les Pays-Bas pour ses routes plates et bien aménagées, en suivant les pistes cyclables. Le but premier était de voir du paysage avant d’accomplir un objectif sportif. Elle est allée jusqu’à faire 70 km par jour, mais l’idéal pour débuter est de prévoir environ 50 km par jour et pas trop de dénivelé. Il n’y a donc pas de préparation physique intense à prévoir avant ce type de voyage si tu adaptes le projet en fonction de ton profil !

Si tu débutes et que tu ne fais pas de vélo régulièrement, le mieux est de partir 1-2 jours à vélo avant d'entamer ton voyage pour t’habituer, et pourquoi pas de déjà tester tes bagages. N’hésite pas à enfourcher ton vélo à la moindre occasion pour habituer tes muscles au fait de pédaler avant le grand départ !

Évidemment si tu veux, comme Fabio, accomplir un objectif sportif et que tu n’as pas l’habitude du vélo, il est vivement conseillé de t'entraîner avant de partir.


Les différents types de vélos

Nous allons mettre en avant 5 grandes familles :

  • lo de ville : basique mais robuste et confortable avec son assise droite et haute, il est surtout adapté pour les courts trajets quotidiens sur des chemins en dur. La largeur de ses pneus est légèrement inférieure à celle des pneus d’un VTT. Il possède un minimum de 6 vitesses.
  • vtc (vélo tout chemin) ou vélo trekking :  modèle polyvalent qui associe le confort du vélo de ville à la souplesse des vélos destinés à rouler en campagne. Il a plus de vitesses (18 au minimum) qu’un vélo de ville. Adapté pour la ville et la campagne sans non plus être le plus adapté pour l’un ou l’autre.  
  • vtt (vélo tout terrain) : souple et plus léger, il est conçu spécialement pour une utilisation en montage ou sur des terrains cabossés et rugueux. Idéal pour les sportifs, il a des protections renforcées contre la boue et les chocs. À adopter pour faire du « cross country » ou du « mountain bike ».
  • gravel : véritable “couteau suisse” du vélo, adapté pour tous les chemins et pour les voyages sportifs comme plus relax. Il te fera vivre de grandes sensations et comblera ta soif d’aventure !
  • vélo de coursetrès léger (souvent moins de 7kg), pour les amateurs de vitesse. Idéal pour un entraînement physique intense.

Tous ces vélos existent en électrique et en non-électrique. Il existe également des types de vélos un peu plus spécifiques, les vélos couchés, les tandems, les tricycles,... beaucoup d’options s’offrent à toi !

Il est important de choisir le bon vélo en fonction du type de parcours et de sa forme physique ! En discutant du projet de voyage avec un professionnel, il pourra te guider sur l’achat du vélo idéal en fonction de tes besoins.

Si ton projet est plutôt un parcours “facile” pour débuter, comme celui d’Océane, tu peux tout à fait prendre un vélo de ville à 7 vitesses. Cependant, si tu souhaites parcourir des chemins plus vallonnés et que tu n’as pas forcément l’habitude du vélo, il est conseillé de prendre un vtc, vtt, gravel ou un vélo électrique. Le fait d’opter, comme Alice, pour un vélo électrique te permettra également de parcourir plus de km par jour, de son côté, elle en parcourait environ 200 !

Si tu possèdes déjà un vélo, il est vivement conseillé de passer chez un professionnel pour faire un check up avant le départ. Il pourra aussi te guider sur le matériel à apporter avec toi. Le kit indispensable selon François : “kit de réparation pour les crevaisons (pompe , chambre à air, démonte pneu et rustine) , le nécessaire pour réparer la chaîne et un petit kit de secours. Penser également à bien s’équiper pour tous les types de météo !”.

Les différents types de vélo et équipement


Planifier un itinéraire en cohérence avec son vélo

Il existe de nombreuses applications prévues pour les déplacements à vélo, François utilise principalement les applications Komoot ou Garmin qui permettent de bien sélectionner les chemins en fonction de sa pratique. Planifier son itinéraire peut prendre du temps, Fabio y a consacré une petite semaine, en y consacrant une heure ou deux par jour. Deux activités lui ont demandé un peu de travail: d’une part, construire l’itinéraire du parcours, d’autre part, se procurer le matériel (sacoches, batteries, billets de train, nourriture, pharmacie, outils, …) pour rouler en autonomie pendant plusieurs jours.

Alice a préparé son itinéraire via le site « Eurovélo » et une application GPX (par exemple Bikemap.net) qui regroupe tous les circuits européens accessibles à vélo. Elle a également découvert l’app Geovelo qu’elle recommande vivement.

Le vélo t’apportera une grande autonomie et te permettra de découvrir de nombreux paysages, à toi de décider si tu préfères longer la mer, t’enfoncer dans les campagnes ou grimper des montagnes ! Il y a de plus en plus de routes dédiées aux vélos partout en Europe, et de nombreux itinéraires complets et parfaitement adaptés.

En 2030, il devrait être possible de voyager un peu partout en Europe via les véloroutes EuroVélo, qui se développent petit à petit. L’idéal est d’avoir un fil conducteur assez bien construit tout en restant flexible et en prévoyant quelques jours de repos en cas de douleurs musculaires.

Planifier un itinéraire en cohérence avec son vélo


La durée du voyage

Le vélotourisme demande une certaine organisation au niveau des bagages, il faut limiter son poids et il va être plus difficile de prendre avec soi une tente et de quoi se nourrir. Bien qu’économique au niveau des déplacements, il faudra penser au budget nourriture sur place et logement dans lequel il est possible d’entreposer ton vélo en sécurité.

Il faut aussi bien se rendre compte que dans ce type de voyage tu passes la plupart du temps dehors, et que tu dois donc faire face à la météo. S’il fait trop chaud (plus de 25 degrés) ou s’il pleut beaucoup, ton expérience sera peut-être plus difficile.

Pour un premier voyage à vélo, une semaine est conseillée, comme Alice et ses 6 jours à pédaler.

Tu peux allonger à 10 jours si tu prends un ou deux jours de repos, comme Océane qui a fait une pause à Noordwijk durant son parcours.

Si tu es un cycliste aguerri, tout dépend évidemment de ce que tu souhaites. Une petite évasion pour te vider la tête comme Fabio, 3-4 jours suffisent, ou des voyages plus longs, comme François en effectue chaque année.


Un voyage accessible à tous

Comme Fabio le précise, avec du matériel convenable, un peu de préparation, et un parcours adapté au profil cycliste, il est possible de vivre une très belle expérience de dépaysement. Il faut cependant avoir un petit goût pour l’aventure, comme Alice le rappelle, vouloir peut-être s’extirper de la foule et retrouver une flexibilité dans ton voyage de manière plus consciente et responsable.

Le vélo permet de faire du slow travel en se reconnectant au paysage qui évolue au fur et à mesure du voyage, en s’arrêtant dans des endroits inattendus. Pas besoin de se presser et tous les âges pourront s’y aventurer !


Les bagages

C’est un point important car si tu es trop chargé, cela aura un impact négatif sur ton voyage. Il existe des sacoches que tu peux trouver dans les magasins spécialisés, à fixer sur le cadre (bike packing) ou à fixer sur porte paquet (avant ou arrière ) le poids est de +- 20-25kg max.

Fabio a opté pour des sacoches de bikepacking de la marque Topeak qui contenaient du linge de rechange pour 4 jours, de la nourriture et du matériel électronique. L’idée du bike packing est de voyager léger ! Océane avait pris en complément un sac à dos et une sacoche supplémentaire en utilisant ses portes-bagages.

Bikepacking


Le logement

Par facilité pour ne pas avoir trop de bagages, il sera plus simple d’opter pour des logements sur le trajet, type airbnb ou auberges, avec un local adapté pour stocker ton vélo. Il existe également des logements spéciaux qui viennent chercher tes bagages le matin pour que tu les retrouves au logement directement le soir. Cela apportera par contre moins de flexibilité et demandera un minimum d’organisation à ton voyage.

Si tu veux te lancer dans l'aventure liberté à fond, il faudra prévoir en plus toute ton attiraille de camping, ce qui peut peser lourd et prendre de la place sur ton vélo ! Il faut prévoir une tente assez grande pour y stocker toutes tes sacoches ainsi qu’une bâche pour protéger ton vélo et peut-être dissuader les éventuels voleurs.

Cyclotourisme logement et tente


Les difficultés rencontrées pendant le voyage

Comme précisé plus tôt, la météo peut être un facteur compliquant ton aventure. Si tu y es bien préparé, veille à bien adapter à ta morphologie la selle et la fourche du vélo à l’aide d’un professionnel. Ceci pour éviter la douleur dans les cervicales et au niveau de la selle. N’hésite pas également à prévoir un ou deux jours de repos pendant ton parcours.


Les EuroVéloroutes et VélosRoutes

Les premières correspondent aux itinéraires transfrontaliers européens longues distances, la plupart du temps sur des voies sans circulation automobile. Elles traversent de beaux paysages variés, des sites culturels et de belles découvertes du patrimoine. Les secondes sont des itinéraires balisés de moyennes et courtes distances adaptées à la circulation des vélos. Ces routes prévues pour les vélos sont accessibles à tous les niveaux !

L’intérêt pour les voyages à vélo augmente considérablement, surtout depuis la pandémie. Il y a déjà de nombreux circuits réalisables en Europe, mais de nouveaux projets sont en développement. Notamment le projet EuroCyclo, qui a pour but la mise en place par Ardenne cycle et ses partenaires, de deux Véloroutes touristiques transfrontalières à travers le massif ardennais. 28 acteurs touristiques – belges et français – collaborent au développement du projet. Tous visent la “création d’une expérience touristique nouvelle sur des itinéraires vélos très qualitatifs à travers la campagne et les forêts ardennaises”. 55% du coût total du projet est financé par les fonds européens Interreg V et 45% par les fonds régionaux et locaux.


Le Slow Travel

Comme le rappelle Alice, le voyage se passe vraiment quand on va d’un point à un autre et non seulement quand on est arrivé à destination. Ça prend tout son sens avec cette manière de voyager. Tu es parfois obligé de faire des arrêts inattendus pour récupérer de l’eau ou faire une pause à cause de la chaleur, par exemple, et ce sont souvent des arrêts dans des villages éloignés des zones touristiques. C’était, pour Alice, à chaque fois de très belles surprises.

L’autonomie, la liberté, une façon de voyager différente et le fait de se vider la tête et de respecter la nature et son environnement. Tous ces facteurs sont au centre du voyage à vélo. Ce voyage est une introspection, on fait le vide pour y revenir grandi. Pouvoir s'arrêter quand on veut, adapter son itinéraire et se dépasser physiquement, ça transforme son expérience voyage et ça permet d'être de retour avec la tête complètement vidée !

Si tu as envie de tenter l’expérience, nous pouvons t’aider à planifier tes prochaines vacances à vélo, n’hésite pas à nous contacter !

Merci beaucoup à François, des cycles Gilkinet pour ses informations. N’hésite pas à le contacter ou à passer dans son magasin pour des conseils techniques : http://www.cycles-gilkinet.be.

Et un tout grand merci à Fabio, Alice et Océane pour leur partage d’expérience !


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Organisatrice voyage Nouvelle-Zélande – Julie, travel planner

Organisatrice voyage Nouvelle-Zélande -

Julie, travel planner

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Tu cherches une organisatrice de voyage pour la Nouvelle-Zélande ? Découvre mes services de travel planner en Nouvelle-Zélande !

Vouloir organiser un voyage responsable en Nouvelle-Zélande peut paraître paradoxal quand on voit où se situe ce pays sur la carte du monde - aux antipodes de notre vieille Europe ! Le coût carbone du trajet en avion est un lourd tribut à payer qui donne matière à réfléchir.

J'ai eu la chance de vivre un an en Australie, grâce au Visa Vacances Travail (PVT). Je t'en parle dans cet article si ce sujet t'intéresse.
C'était l'occasion rêvée pour découvrir la Nouvelle-Zélande ! J'ai sillonné l'île du Sud pendant 15 jours. Crois-moi : je n'ai jamais été aussi scotchée face à la beauté de la nature. C'est un vrai coin de paradis

Sur place, la terre au long nuage blanc (comme l’ont surnommée les premiers Maoris) dispose cependant d’atouts indéniables pour le développement d’un tourisme durable :

  • une faible densité de population;
  • un impact limité de l’activité humaine sur les écosystèmes;
  • des paysages majestueux à se damner;
  • une faune et une flore endémiques de premier plan qu’il convient de préserver (dont le fameux kiwi, cet oiseau qui n’a pas d’aile et qui ne peut pas voler).


Ma vision en tant qu'organisatrice de voyage en Nouvelle-Zélande 

Fière de ses trésors naturels et de la beauté de ses étendues, la Nouvelle-Zélande estime que tout le monde doit participer à l’effort de guerre pour les préserver, y compris les touristes. Depuis 2018, les voyageurs qui le souhaitent peuvent signer la charte Tiaki les incitant à respecter les règles environnementales du territoire qui les accueille. C’est un excellent moyen de les engager dans une démarche éco-responsable dès leur arrivée.

La Nouvelle-Zélande saura-t-elle convaincre le voyageur éco-responsable que tu es ?

Lis la suite pour le découvrir !

Julie, ta travel planner en Nouvelle-Zélande

C'est la première fois que tu lis un article sur le blog ?

Alors une brève présentation s'impose !

Moi c'est Julie, ta conseillère personnelle en voyage.

J’organise des voyages de A à Z, écoresponsables et sur mesure pour que la seule chose que tu aies à faire soit… profiter !
Je t’explique tout dans les moindres détails sur cette page. 

Je mets en avant des lieux que j’ai moi-même visité, pour pouvoir te conseiller au mieux et avoir la garantie de la qualité de ce que je te propose. Comme je te l'ai dit en début d'article, j'ai réalisé un road trip de deux semaines en Nouvelle-Zélande. J'ai donc un stock de chouettes adresses insolites à te partager !

Grâce à mes services d'organisatrice de voyage en Nouvelle-Zélande, tu t’épargnes de longues heures de recherche et tu t’offres un magnifique voyage clé en main.

Il ne te reste plus qu’à te laisser guider.

Travel planner éco-responsable

4 raisons de faire appel à une organisatrice de voyage pour la Nouvelle-Zélande 

  1. Tu gagnes un temps considérable
  2. En payant un prix défiant la concurrence
  3. Tu pars l'esprit serein, focalisé sur la belle expérience qui t'attend
  4. Et tu compenses l'impact négatif engendré par tes déplacements et améliore notre planète et la vie de ses habitants

Quel budget prévoir pour un voyage en Nouvelle-Zélande ?

En toute logique, le transport représente une part substantielle du budget d’un voyage en Nouvelle-Zélande. Pour atteindre cette partie-là de l’hémisphère, il t’en coûtera en moyenne :

  • 1300 € le billet A/R (plutôt 1800 € pendant la pleine saison) ;
  • 5 T CO2e pour parcourir les quelque 37.000 km du vol aller-retour.

Sur place, le coût de la vie est similaire à celui de nos contrées, donc relativement cher. C’est surtout côté restauration que tu vas le sentir passer, que ce soit dans les restaurants (33 € le dîner en moyenne, 14 € le déjeuner) ou au supermarché. La pinte de bière locale à 5,52 € est à consommer avec modération - à tous points de vue !

Les hébergements sont plutôt meilleur marché que chez nous, et dépendent du type de logement choisi. Voici un ordre d’idée des prix moyens :

  • Auberge de jeunesse : 64 € la nuit
  • Hôtel 2* ou guesthouse / standing moyen : 72 € la nuit
  • Hôtel 4 étoiles : 118 € la nuit
  • Gîte ou maison d’hôtes : 129 € la nuit

Enfin, les déplacements sont un autre poste de dépenses important à prévoir, notamment si tu comptes faire le tour des 2 îles.

Pour résumer, tu peux tabler sur un budget moyen compris entre 143 € (mode backpacking) et 290 € (mode probable que je n’y retournerai jamais) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Un voyage en Nouvelle-Zélande se réfléchit écologiquement et financièrement parlant !

Les incontournables d'un voyage en Nouvelle-Zélande

Il serait vain de vouloir faire une liste exhaustive des visites à effectuer en Nouvelle-Zélande. À chaque coin de nature, la magie opère dans ce pays à la beauté sauvage.

Voici quand même quelques incontournables à voir :

Les villes :

  • Auckland, la plus grande ville du pays aux quartiers divers et animés;
  • Wellington, la capitale avant-gardiste et cool, passage obligé entre les 2 îles;
  • Queenstown, LA ville pour les amateurs de sports extrêmes et de sensations fortes;
  • Rotorua, pour s’imprégner de la culture maorie et profiter des curiosités géothermiques de Wai-O-Tapu;
  • Kaikoura, pour observer baleines, phoques, dauphins, cachalots, et déguster de bons fruits de mer;

Les parc nationaux :

  • Fiordland National Park, le plus grand avec 14 fjords, dont le fameux Milford Sound;
  • Tongariro National Park, sur les traces des 3 volcans en activité qui l’incarnent;
  • Aoraki/Mount Cook National Park, paysage de glace et de roche au coeur des Alpes néo-zélandaises, abritant le point culminant du pays (Mount Cook 3724 m);
  • Abel Tasman National Park, le plus petit, à visiter pour ses plages paradisiaques;

Les sites naturels :

  • Le Cap Reinga et Ninety Mile Beach, la plus longue plage du pays où l’on peut circuler en voiture ou en bus;
  • Catlins, pour ses cascades spectaculaires et sa faune marine (lions de mer, otaries, dauphins);
  • Stewart Island, pour la quiétude de cette île peuplée de kiwis;
  • White Island, le volcan le plus actif du pays;
  • Bay of islands, 150 îles de rêve dans un paysage côtier unique;


Et des expériences incontournables à vivre :

  • assister à un match de rugby des All Blacks
  • rouler sur la Ninety Mile Beach
  • se baigner dans des sources d’eau chaude naturelles
  • faire un câlin à un kauri millénaire
  • randonner au coeur des volcans du Tongariro ou sur le Mont Cook
  • observer les cétacés
  • rencontrer un kiwi - l’animal, pas le fruit
  • survoler la chaîne des Alpes du Sud
  • naviguer en kayak entre les fjords
  • découvrir la culture maorie, un pan essentiel du pays, entre chants traditionnels (waiata), et danse guerrière (le fameux haka).

Quel est le meilleur moment pour partir ?

La Nouvelle-Zélande bénéficie d’un climat tempéré qui permet de s’y rendre toute l’année.

S’il faut choisir une période, l’été austral (novembre à avril) est la saison la plus propice. Il fait beau, il fait chaud, le soleil brille, les kiwis chantent, et toi tu peux profiter un maximum de tes visites et activités favorites (randonnées, baignades, rafting…). Malheureusement, c’est également la période la plus touristique. Avril, mai et novembre sont des mois plus calmes avec des températures idéales.

L’hiver austral est une saison intéressante pour les fanas de ski. À ton retour, tu pourras t'enorgueillir d’avoir skié dans les Alpes néo-zélandaises, de quoi en épater plus d’un dans les dîners en ville ! C’est un moment privilégié également pour l’observation des baleines à bosse au large de Kaikoura.

Quel hébergement privilégier ?

On trouve des formes diverses et variées d’hébergements touristiques en Nouvelle-Zélande, à des tarifs plutôt plus avantageux qu’en France ou en Belgique.

Parmi les formules les plus utilisées, les Bed & Breakfast tiennent sans conteste le haut du pavé. C’est un peu comme un motel en moins cher, avec bien souvent des sanitaires partagés. Il y en a partout dans le pays, avec une disparité de tarifs et de prestations.

Les auberges de jeunesse sont un autre type d’hébergement largement usité dans le pays. C’est une bonne option si tu n’as rien contre partager ta chambre, tes sanitaires, ta cuisine, et tailler le bout de gras avec tes voisins de chambrée (c’est le principe).

Le parc hôtelier est dense et comprend essentiellement des motels un peu datés mais raisonnables en prix.

Si aucune de ces options ne te convient, le camping reste une solution économique imbattable largement répandue en Nouvelle-Zélande. En version privée holiday parks, tu pourras planter ta tente ou garer ton camping-car tout en bénéficiant des prestations proposées par les établissements. En version publique, les terrains de camping n’ont bien souvent que de magnifiques vues à te proposer dans des endroits naturels, parfois un point d’eau froide - et c’est déjà pas si mal !

Parmi les hébergements éco-responsables, les écolodges permettent de concilier confort et tourisme durable. Ces établissements sont situés en pleine nature et fournissent de réels efforts pour limiter leur impact environnemental. Pour une version plus roots, pourquoi ne pas te laisser tenter par une nuit à la ferme ?

Quel que soit le mode d’hébergement choisi, pense à réserver à l’avance si tu comptes voyager en période de forte affluence touristique.

En tant qu'organisatrice de voyage en Nouvelle-Zélande, je te garantis que ce conseil vaut de l'or !

Comment te déplacer sur la terre au long nuage blanc ?

Se déplacer de façon écolo en Nouvelle-Zélande ?

Oui, c’est possible !

Le pays offre plusieurs options de transport adaptées aux voyageurs soucieux de réduire leur empreinte environnementale pendant leur séjour, histoire de compenser partiellement les énormes émissions de carbone de leur trajet en avion.

Ainsi, le réseau de bus est très développé dans le pays. Il permet de traverser les 2 îles du Nord au Sud avec un impact écologique réduit et en toute flexibilité grâce à différentes formules de pass. Le bus de routards est par ailleurs un moyen idéal pour faire des rencontres dans un joyeux bordel !

Le train est confortable et rapide, mais le réseau est peu étendu et plutôt cher. Sans relation de cause à effet, la compagnie nationale KiwiRail roule à l’énergie propre. Dis-toi que c’est le prix à payer pour avoir accès à des paysages splendides qu’on ne peut pas voir depuis la route.

Le vélo est une mobilité douce dont tu aurais tort de te priver si tu es un sportif accompli (sinon, passe ton chemin). Dans ce pays, toutes les conditions sont réunies pour s’adonner au cyclotourisme : des pistes cyclables à gogo, une faible circulation, des paysages de toute beauté, et d’innombrables possibilités de camper.

Du côté de la route, le campervan est l’un des moyens de transport favoris des voyageurs en Nouvelle-Zélande. Il a l'avantage de combiner maison et transport, et donc de barouder de façon plus économique. Le van est une version moins gourmande en énergie fossile.

Enfin, l’avion peut se révéler pratique pour rejoindre l’aéroport d’Auckland à la fin du séjour lorsqu’on a traversé les 2 îles du Nord au Sud. Je te l’accorde, le conseil n’est pas très écoresponsable, même si la compagnie nationale Air New Zealand déploie de réels efforts pour réduire l’empreinte écologique de ses vols (compensation carbone, recyclage des déchets, suppression des plastiques à usage unique, projets d’avion hybride).

Envie d'en savoir plus ?

Des années à en rêver, des mois pour le préparer, quelques semaines pour le vivre intensément et se construire des souvenirs impérissables, et toute une vie pour ne jamais oublier : voilà la meilleure conclusion que l’on peut faire d’un voyage responsable en Nouvelle-Zélande !

Alors, où en es-tu de tes préparatifs ?

Besoin de conseils ?

Contacte-moi, je me ferai un plaisir d’étudier avec toi les modalités de ton futur séjour.

Julie ton organisatrice de voyage sur mesure

Et en attendant de voir les All Blacks en vrai, tu peux toujours t’entraîner devant la glace - de rien, c’est cadeau !

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Enfin, pour tous tes rêves de voyage, n’oublie pas que tu peux t’adresser à moi par mail, via les réseaux sociaux ou encore en prenant un rendez-vous téléphonique gratuit de 30 minutes !
Je serais ravie d’échanger avec toi pour éclairer ta lanterne quelle que soit ta question ou pour t’aider à concrétiser ton projet de A à Z pour qu’il te ressemble à 100% !

A qui s'adressent mes services d'organisatrice de voyage en Nouvelle-Zélande ?

Si tu fuis le tourisme de masse comme la peste et que tu détestes traîner au bord d’une piscine pendant 15 jours, alors oui, tu es au bon endroit.
Je mets en avant la découverte hors des sentiers battus, dans le respect de l’environnement et des populations locales.
Si ce n’est pas ton truc et que tu préfères être tranquille dans un hôtel sans trop bouger, tu n’as pas besoin de moi !

En tant qu'organisatrice de voyage en Nouvelle-Zélande, je m'adresse aussi bien aux couples désireux de vivre une expérience authentique à deux, qu'aux familles (avec enfants et ados) pour des moyens et longs séjours !


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Bolivie Salar d'Uyuni-cover

Bolivie

Bienvenue en Bolivie !

Bolivie Salar d'Uyuni-cover

Vouloir entreprendre un voyage responsable en Bolivie, ce pays si loin de nos frontières, est-ce bien raisonnable ?! Oui, au moins 3 fois oui.

Tout d’abord, ce n’est pas le pays le plus connu d’Amérique du Sud. Il est donc bien moins fréquenté que son célèbre voisin péruvien, et n’a pas encore été contaminé par le tourisme de masse.

Pourtant, la Bolivie mérite tout autant le détour. Les paysages sont somptueux et variés, hérités d’une Dame Nature incroyablement généreuse avec le pays. Pour l’essentiel : les sommets enneigés de la Cordillère Royale, les grands espaces de l’Altiplano, les missions perdues de la jungle amazonienne, les villes coloniales, les volcans, les lacs hauts perchés dont le célèbre Titicaca... Son patrimoine culturel est également unique, hérité des civilisations incas.

Enfin, les Boliviens sont un peuple d’une gentillesse absolue, attachant, ouvert sur le monde,  et aux origines métissées découlant de la riche histoire coloniale du pays.

Un tourisme encore limité, des paysages majestueux, des populations locales riches de traditions à partager : la Bolivie est un boulevard pour le tourisme durable. Zoom sur les informations pratico-pratiques qui te permettront de dessiner les contours de ton futur séjour eco-friendly !

Budget :

Le gros du budget sera consacré au transport : à partir de 1300 € le billet A/R par personne, au plus rapide et en pleine saison. Comme souvent avec ces voyages lointains, il faut également réussir à faire abstraction de l’énorme empreinte carbone que représente le trajet en avion. Il t’en coûtera ainsi pas moins de 2,7 T CO2e pour les 20.000 km A/R séparant notre vieille Europe de la Bolivie. A toi d’adopter un comportement des plus vertueux durant ton séjour pour compenser toutes ces émissions.

Une fois sur place, les dépenses vont te paraître plutôt bon marché, notamment en ce qui concerne l’hébergement et la nourriture. Le coût de la vie en Bolivie est environ 40% moins cher que chez nous. De quoi s’offrir quelques extras en toute bonne conscience, sans se ruiner !

Voici un ordre d’idée de prix moyens :

  • Auberge de jeunesse : 32 € la nuit
  • Hôtel 3* / standing moyen : 57 € la nuit
  • Hôtel 5 étoiles : 106 € la nuit
  • Gîte ou maison d’hôtes : 56 € la nuit
  • Déjeuner du midi : 4 à 6 €, à peine le prix d’un sandwich parisien
  • Dîner : 10 €
  • Pinte de bière locale : 1,63 € - ce n’est pas une raison pour oublier de consommer avec modération !

Au final, tu peux tabler sur un budget moyen compris entre 97 € (mode backpacking) et 173 € (mode je me fais plaisir) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Les incontournables d'un voyage en Bolivie :

Le voyage jusqu’en Bolivie est un long périple d’une 20aine d’heures d’avion au bas mot, et de presque 3 tonnes de CO2e comme vu plus haut. Tu ne vas quand même pas te donner autant de mal pour un séjour de moins de 15 jours, n’est-ce pas ?! Si tu peux pousser jusqu’à 3 semaines ou 1 mois, c’est encore mieux pour pouvoir découvrir les nombreuses richesses de ce pays.

Voici quelques incontournables (non exhaustifs) à ne pas manquer lors d’un voyage en Bolivie :

  • La Paz : Capitale administrative la plus haute du monde (3600 m d’altitude), c’est aussi une ville étonnante et bariolée, entre marchés colorés, anciennes bâtisses coloniales, bouillonnement urbain, et les sommets enneigés de la Cordillère Royale en toile de fond. Y passer quelques jours en début de voyage permet de s’acclimater à l’altitude;
  • Le Lac Titicaca : lac incontournable perché à 3812 m, à la frontière entre la Bolivie et le Pérou. Il compte une quarantaine d’îles;
  • Salar d’Uyuni : C’est le plus grand désert de sel du monde, un infini blanc perché à 3 650 m d’altitude. Paysage lunaire garanti !
  • Potosí : Autrefois berceau des mines d'argent de la montagne du Cerro Rico, on visite aujourd’hui Potosi pour ses vestiges coloniaux, son architecture et ses musées;
  • Sucre : Cité coloniale inscrite au patrimoine de l’UNESCO, “la ville blanche” mérite le détour pour ses trésors d’architecture baroque. Un plaisir pour les yeux et pour les sens grâce à la douceur relative de son climat;
  • Parc national Sajama : Ce parc s’étend autour du point culminant du pays, le volcan Sajama (6542 m). C’est l’endroit idéal si tu souhaites admirer les neiges éternelles, rencontrer lamas et vigognes, traverser des villages typiques.
  • Rurrenabaque : Située entre Andes et Amazonie, cette ville est la porte d’entrée pour partir à la découverte du Parc national Madidi et de la riche biodiversité de la forêt amazonienne.

Pour des visites plus hors des sentiers battus :

  • Sud-Lípez : région désertique au sud de la Bolivie qui se mérite, dans laquelle tu croiseras peu d’humains mais découvriras des paysages incroyables de beauté, notamment les fameuses lagunas Verde et Colorada. À couper le souffle !
  • Riberalta : capitale bolivienne de l'Amazonie, porte d’entrée vers la jungle moins touristique;
  • Parc national Noel Kempff Mercado : immense réserve naturelle aux paysages uniques, à visiter pour la richesse de sa faune et de sa flore, ses innombrables cascades, et le plateau Caparu;
  • Tiwanaku : site préinca vestige de la culture tiwanaku et inscrit au patrimoine de l’UNESCO; une version plus confidentielle du Machu Picchu;
  • Parc du crétacé Cal Orck'o : site calcaire proche de Sucre, pour une visite insolite sur les traces des dinosaures.

Le meilleur moment pour partir ?

On distingue 2 saisons en Bolivie : la saison sèche d’avril à octobre (hiver austral), et la saison des pluies de novembre à mars (été austral).

Du côté de l’Altiplano, qui, comme son nom l'indique, plane à plus de 3000 m, les variations de températures sont du genre grand écart durant l’hiver austral : agréables la journée, glaciales la nuit (jusqu’à - 20°C sur les grands sommets andins). Mais le soleil brille, le ciel est toujours bleu, et la luminosité est incroyable sur les montagnes, que demande le peuple ?!

Au centre du pays, les vallées bénéficient d’un climat tempéré plus doux. Enfin, dans les plaines de l’Amazonie, c’est ambiance tropicale, avec des températures agréables pendant la saison sèche (autour des 25°C).

3 règles à retenir :

  • privilégier la saison sèche, notamment avril à juin pour une visite complète du pays;
  • éviter la saison des pluies, qui peuvent être diluviennes et gâcher le plaisir (du genre s’embourber sur les pistes de la forêt amazonienne);
  • prévoir une grosse valise avec des vêtements divers pour parer à pleins de “au cas où” (du tee-shirt à la doudoune).

Hébergements :

Comment envisager un voyage responsable en Bolivie sans prévoir tout ou partie de ton hébergement chez l’habitant ?! C’est un excellent moyen de partir à la rencontre des Boliviens, un peuple des plus accueillants, de partager des moments forts de convivialité et de vie authentique dans le cadre de leurs communautés, dans le respect de leur culture et de leur mode de vie. Un tourisme communautaire s’est d’ailleurs largement développé dans le pays ces dernières années, encouragé par les autorités. Immersion garantie, hors des sentiers battus !

Les hébergements touristiques en Bolivie comptent parmi les moins chers de l’Amérique du Sud. Au bas de l’échelle, on trouve les alojamientos, des hôtels bas de gamme souvent vétustes, avec des chambres modestes et des sanitaires communs. Les hostales et les auberges de jeunesse offrent un peu plus de confort, avec de grandes disparités selon les établissements. Si tu optes pour ces types d'hébergement, il va vraiment falloir ouvrir tes chakras et sortir de ta zone de confort. Le chauffage, pour quoi faire ?! Une bonne bouillotte et le problème est réglé ! C’est un peu aléatoire également côté hygiène et propreté. Te voilà prévenu !

Pour trouver un niveau de confort plus raccord avec nos critères occidentaux, mise plutôt sur les casas de huespedes (pensions de famille), l’équivalent des bed and breakfast. Enfin, dans certains parcs naturels, les écolodges, avec leurs chambres aux prestations de qualité, sont un excellent moyen de concilier respect de la nature et respect de ton confort !

Déplacements - Itinérance :

L’important n’est pas la destination, mais le voyage. Cette formule prend tout son sens en Bolivie, avec son corollaire… la patience ! Pour éviter de te mettre les nerfs en pelote inutilement sur place, prépare bien ton itinéraire avant de partir. Tes déplacements seront ainsi efficaces et respectueux à la fois de l’environnement, de ton budget, et de ta sécurité !

Débarrassons-nous de suite de l’avion : oui, c’est le moyen le plus rapide de se déplacer et de plus, c’est assez bon marché. Ceci étant dit, la vue est toujours la même au-dessus des nuages. En bus, là, tu profites vraiment de la variété du paysage ! À défaut d’être le plus rapide ou le plus sûr, c’est l’un des moyens de transport les plus répandus en Bolivie. Il se décline en différentes versions (longue distance, micros, minibus), avec des qualités de prestations disparates, un confort aléatoire et des retards fréquents.

Si tu penses que tu seras mieux servi par toi-même en louant une voiture, tu te fourvoies complètement. Les voies de la route sont en effet impénétrables en Bolivie, entre ripio (la piste) et imprévus en tous genres (grèves, travaux, inondations). Le train peut être une alternative intéressante si tu es prêt à voyager encore plus lentement. Si les prix sont comparables, tu gagneras en confort et en sécurité.

Et le cyclotourisme, on en parle ?! Le vélo est un excellent moyen de découvrir la Bolivie autrement, avec une empreinte carbone quasi nulle. Il te faut pour cela être bien équipé, de muscles tout d’abord, mais aussi de vêtements chauds et d’une détermination à toute épreuve pour faire face aux aléas de la route et de la météo.

Quel que soit le moyen de transport choisi, aie toujours une doudoune ou un duvet sous le coude pour te protéger des nuits fraîches.

En conclusion...

Voyager en Bolivie est la promesse d’une expérience unique et authentique pour qui veut bien se laisser embarquer. Trekker sur la Cordillère Royale, gravir un des nombreux sommets, partir à la rencontre de peuples aux cultures ancestrales, partager des morceaux de vie typiques avec eux, traverser l'Altiplano à vélo, ou même acheter un poncho coloré sur l’un des nombreux marchés que compte le pays…

Bonus culturel à 2 Bolivianos (soit 0,14 €, une paille !) : sais-tu que la Bolivie est le pays number one des langues officielles ? Il n’en compte pas moins de 37, toutes reconnues par la Constitution. Quand on sait qu’elle compte à peu près autant d’habitants que la Belgique, cela donne matière à réflexion, non ?! La bonne nouvelle, c’est que tu ne seras pas obligé de toutes les apprendre avant de partir, tes quelques rudiments d’espagnol suffiront.

Un voyage responsable en Bolivie, oui, c’est possible ! Contacte-moi pour en organiser les détails.

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La Belgique

Bienvenue en Belgique !

Belgique cover

Vouloir entreprendre un voyage éco-responsable en Belgique peut ressembler à une bonne blague belge ou française, selon de quel côté de la frontière on se trouve. Avec une surface de 30688 km² seulement, autant faire le tour de son jardin !

Et pourtant, à bien y réfléchir, quel voyage plus éco-responsable peut-on faire ? Ce plat pays qui est le sien (à Jacques Brel) possède de nombreuses richesses patrimoniales, culturelles et gastronomiques qui en font une destination de choix pour les amoureux de la nature, mais aussi les mangeurs de gaufres, les inconditionnels de frites, les amateurs de chocolats et autres buveurs de bière (clichés, quand tu nous tiens !).

Au Nord, la Flandre a fait du tourisme durable son credo depuis quelques années, en menant des projets de promotion raisonnée de la région en concertation avec ses habitants. Ainsi, tout le monde y trouve son compte, Flamands, visiteurs, et surtout Dame Nature. Sa grande fierté : la transformation des mines de charbon de la Haute Campine en une grande réserve naturelle. Un sacré pari relevé haut la main !

Au Sud, la Wallonie est le paradis des amoureux de la nature et des activités outdoor en tous genres : randonnées dans la grande forêt de Saint-Hubert en Ardenne ou au milieu des fagnes, balades thématiques aux confins de la Hesbaye à la recherche des fruits perdus, baignades dans les nombreux lacs et rivières sauvages, hicycling tours au Pays des Collines, cette région qui fait (un peu) mentir l’adage selon lequel la Belgique est un plat pays. Certes, les hauts reliefs sont aux abonnés absents, mais si tu vas y faire un tour éco-responsable un jour, tu verras que c’est walloné, la Wallonie (tu l’as ?!). Le “toit” de la Belgique, le Signal de Botrange, y culmine quand même à 694 m !

Au milieu de tout cela trône Bruxelles, la capitale bilingue, multiculturelle et fantasque, qui a fait d’un petit bonhomme soulageant son envie pressante devant les badauds le symbole de son indépendance d’esprit et de son sens de l’humour décalé.

Alors, un voyage éco-responsable en Belgique, farce ou attrape ?! Lis la suite pour te faire une idée !

Budget :

La Belgique, c’est la maison, ou celle du voisin si tu es français. Bref, c’est très proche. Pour organiser un séjour éco-touristique en Flandre ou en Wallonie, il n’est donc pas nécessaire d’économiser des mois à l’avance ni de casser ton plan épargne retraite pour pouvoir le financer.

Le coût de la vie est dans la moyenne plutôt haute des pays européens, et comparable à celui de ses proches voisins de l'Europe de l’Ouest. C’est ton quotidien, pas la peine de faire une thèse sur le sujet. Rappelons juste quelques principes de base intéressants pour prévoir “the right budget at the right place” :


L’hébergement

C’est l’un des postes de dépenses les plus importants à prévoir lors d’un voyage en Belgique. Les prix des hébergements sont équivalents à ceux de la France et dépendent en toute logique du type de logement choisi.

Voici quelques exemples donnés à titre indicatif :

  • auberge de jeunesse : entre 20 et 30 € la nuit par personne
  • hôtel standard : entre 60 à 90 € la nuit en chambre double
  • hôtel avec piscine : entre 100 et 200 € la nuit en chambre double
  • hôtel chic à luxe : au-delà de 200 €

Pour l’option gîtes, il te faudra débourser 122 € en moyenne, ce qui est un peu plus cher qu’en France, mais toujours sympa si tu pars en famille ou entre amis.

Bien évidemment, il est toujours facile de dégoter des bons plans pour limiter ce budget au maximum, tout en se logeant de façon durable (voir plus loin le chapitre consacré à ce sujet).


La nourriture

Goûter aux fiertés gastronomiques de la région, cela se mérite. Les restaurants sont en effet relativement chers en Belgique puisqu’il faut compter entre 30 et 40 € par personne pour un repas complet le soir. Ce n’est pas donné, mais tu peux être assuré de ressortir avec le ventre plein, les portions servies étant plutôt généreuses. A réserver aux moments plaisir :

Les snacks du midi sont en revanche raisonnables, et la pinte de bière locale pour faire couler le tout est à 4 € (un repère). Pour limiter ton budget nourriture, tu peux aussi snacker le soir, ou alors aller traîner du côté des supermarchés de temps à autre (option à n’envisager que si tu es du genre à vouloir absolument te faire à manger pendant tes vacances - si, si, ça existe !).


Le transport

En termes d’empreinte carbone, c’est pas Byzance, puisque c’est la Belgique (humour belge, ou français), mais presque. Avec des tarifs à partir de 29 € depuis Paris par exemple, le Thalys est un moyen à la fois rapide et bas carbone pour rejoindre la Belgique. Matchpoint total contre l’avion ! Pour les transports locaux, je t’en parle plus loin.

Durée du séjour :

La Belgique est un concentré de destination touristique : petit du point de vue de la surface, mais grand si l’on considère la richesse de son patrimoine naturel et culturel.

Oui, le plat pays est 325 fois plus petit que le Canada, et alors ?! L’avantage, c’est qu’il est accessible à tout un chacun d’en faire le tour, en toute éco-responsabilité, et sans entamer son capital congés des 5 prochaines années.

Voici quelques idées de séjours à organiser en Belgique. Je te le rappelle, c’est à côté, donc pas de panique si tu n’as pas le temps de tout faire, il est facile d’y revenir !


Pour un grand week-end

2 à 3 jours suffisent pour soit visiter Bruxelles de fond en comble (Grand-Place, Manneken-Pis, le Domaine de Laeken, l’Atomium, les Galeries Saint-Hubert…), soit découvrir l’essentiel de Bruxelles couplé à l’essentiel d’autres villes (la Cathédrale Saint-Bavon de Gand, les canaux et l’atmosphère love to love de Bruges…).


Pour une bonne semaine

Avec une bonne semaine devant toi, tu vas pouvoir t’aventurer dans la Belgique plus profonde et découvrir plus précisément ses paysages uniques. Plusieurs options s’offrent à toi, à choisir en fonction de tes envies et disponibilités.

Par exemple :

  • découverte de la Flandre, de ses villes emblématiques (Anvers, Gand, Bruges) jusqu’à la côte flamande de la Mer du Nord (notamment Ostende la familiale, ou Knokke la clinquante)
  • exploration de la Wallonie, de ses paysages très variés à ses curiosités géologiques, en passant par Mons, sa capitale culturelle, Tournai et sa fabuleuse cathédrale, Liège et son ambiance festive, les Hautes-Fagnes et ses randonnées…
  • pour les plus sportifs et néanmoins amateurs de culture : traversée de la Wallonie d’ouest en est en mode slow à vélo sur la route UNESCO (500 km, 11 étapes, 13 sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco)

Pour 2 semaines et plus

2 semaines sont nécessaires et suffisantes pour entreprendre un tour complet de la Belgique, par exemple en mode road trip. Si tu es prêt à parcourir environ 1300 km en voiture ou à moto, la surface du pays le permet largement. Et si tu disposes de plus de temps, et accessoirement des muscles nécessaires dans les mollets, pourquoi ne pas envisager ce road trip à vélo pour un séjour encore plus éco-responsable ?!


Le meilleur moment pour partir ?

Ne compte pas sur moi pour débiner la météo de la Belgique, en mode il pleut tout le temps et puis il fait gris du matin jusqu’au soir. D’abord, parce que la pluie ne s’invite qu’un tiers de l’année autour de Bruxelles. Ensuite, parce qu’après la pluie vient le beau temps, comme dit le célèbre proverbe (l’histoire ne dit pas si celui-ci a été inspiré par un belge). Enfin, parce qu’avec le dérèglement climatique, y’a malheureusement plus d’saison ma bonne dame !

Bref, les meilleurs mois pour partir d’un point de vue clémence des températures sont de juin à août - et on peut pousser jusqu’à septembre pour être plus tranquille niveau tourisme. Pendant cette période, tu pourras t’adonner aux joies de la balade en short et tee-shirt sans risquer la pneumonie, et même te payer le luxe d’un bain vivifiant dans la Mer du Nord. L’automne peut être agréable aussi, notamment à regarder si tu te trouves du côté des forêts des Ardennes, avec leurs couleurs chatoyantes. Ah, et prévois une veste de pluie toujours dans le sac à dos : une averse est si vite arrivée… mais repartie aussi !

Hébergements :

Avec plus de 10 millions de touristes annuels, soit quasi autant que la population du pays tout entier, la Belgique est une destination de voyage très prisée, notamment de ses voisins européens. L’hébergement touristique s’est donc organisé en conséquence, avec une multiplication des offres écoresponsables ces dernières années, disposant pour la plupart d’un écolabel type Clé Verte.

Les globe-trotteurs en herbe ont l’embarras du choix :

  • les logements insolites en pleine nature : ces lieux hors du commun te permettent de te reconnecter à la nature en ayant le moins d’impact écologique possible (roulottes au milieu de nulle part, cabanes sur pilotis, ancien moulin…)
  • les logements champêtres : ce tourisme rural t’accueille dans des gîtes, chambres d’hôtes, ou autres campings à la ferme qui favorisent une immersion totale dans le territoire belge aussi bien que des rencontres authentiques avec les gens du coin
  • les auberges de jeunesse : on en compte une centaine en Belgique, certaines ayant la particularité d’être des maisons d’hôtes ou des hôtels familiaux (pour ceux qui aiment un confort plus individuel)
  • et puis plus classiquement les hôtels (labellisés de préférence), les locations saisonnières, les campings

Je t’invite également à consulter mon article sur les différents types de logements eco-friendly et bon marché pour te donner encore plus d’idées !

Déplacements - Itinérance :

La Belgique aurait pu considérer sa petite taille comme une faiblesse et développer un sentiment d’infériorité face à ses grands voisins. Bien au contraire, elle en a tiré des forces qui font de ce pays le royaume du slow tourisme aujourd’hui, pour qui veut bien s’adonner à ce mode de voyage. Visiter la Belgique en mode 0% voiture, 100% train, bus, vélo ou rando, oui c’est possible !

Le pays a ainsi développé un réseau de transports en commun très dense, dont le fer de lance est le train, et Bruxelles la plaque tournante. Le réseau ferroviaire mis en place permet aux voyageurs de circuler très facilement d’une ville ou d’une région à une autre, avec un impact écologique fort limité. Ce mode de transport rapide et concentré est particulièrement adapté si ton voyage consiste à ne visiter que des villes. À réfléchir toutefois pour un séjour en famille, les prix étant assez élevés.

Par ailleurs, la mobilité douce a ses lettres de noblesse en Belgique. De nombreux aménagements permettent d’accueillir les cyclotouristes dans les meilleures conditions : pistes aménagées, signalisation spécifique, services de locations dans les gares, véloroutes. Le vélo règne ainsi en maître aussi bien en Flandre qu’en Wallonie. Le must pour un voyage éco-responsable en Belgique est de combiner voyage en train avec son vélo en bagage !

Enfin, la voiture reste un moyen de transport assez pratique à utiliser en Belgique : tout se trouve à 2 heures de Bruxelles. Compte tenu de la pollution grimpante, elle y est cependant de moins en moins la bienvenue dans les centres villes (limitation des accès, coût des parkings).

En conclusion...

Si elles ont parfois du mal à s’entendre sur certains sujets politiques, linguistiques ou culturels, la Wallonie et la Flandre partagent cependant les mêmes atouts éco-touristiques qui rendront ton voyage responsable si unique : un patrimoine culturel riche et diversifié, une gastronomie savoureuse et de qualité (n'en déplaise aux clichés), un immense respect de la nature, un sens de l’humour truculent et décalé, et une culture du vélo inconditionnelle !

Et ce n’est pas parce que je suis belge moi-même que je manque totalement d’objectivité par rapport à mon pays. Bien au contraire, je suis très bien placée pour te faire découvrir les bons plans d’un voyage éco-responsable en Flandre ou en Wallonie. Alors contacte-moi !


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