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Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo !

Cette année, c'est décidé, tu vas voyager de façon durable et responsable, à commencer par la préparation de tes bagages. Ton sac à dos sera green et zéro déchet, pour le mettre enfin en adéquation avec tes principes écolo.

Cela fait longtemps que tu y penses, mais avoue-le, tu ne sais pas comment t’y prendre ni par quel bout commencer pour bien faire. À quelques jours du grand départ, des doutes existentiels t’assaillent. Ai-je le sac à dos qu’il me faut ? Sa taille est-elle suffisante ? Combien dois-je emporter de tee-shirts ? Faut-il vraiment prévoir une tenue par jour ? Combien de shorts ? Une veste de pluie ok, mais la doudoune, est-ce vraiment nécessaire ? Et comment m’en sortir avec l’hygiène avec juste un savon et un shampoing ?! Mais c’est quoi un sac à dos écolo d’abord ?!

Pas de panique ! Un sac à dos écolo, c’est un bagage dont l’impact sur l’environnement sera le plus limité possible. On le devine plutôt léger, fonctionnel et minimaliste. Il ne demande pas plus d’effort à préparer qu’un bagage qui ne l’est pas. Il nécessite juste un peu (à peine) plus de réflexion et d’anticipation la première fois.

Tu es prêt ? Voici 10 astuces pour t’aider à organiser ton sac à dos à impact limité.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo faire du stop


Astuce n° 1 : Réduis la taille de ton sac à dos

Un sac à dos écolo, c’est d’abord un bagage léger dont la taille est adaptée à tes stricts besoins. Plus un bagage est gros, plus son impact environnemental est important. C’est mathématique : plus de matière à produire, plus de poids à transporter, donc plus d'émissions de CO2 dans l’air. C’est d’autant plus vrai si tu prends l’avion pour te rendre sur ton lieu de villégiature. 

À l’inverse, un sac réduit et plus léger aura un impact plus limité sur l’environnement. Bingo !

Sinon, tu connais la loi de Douglas, celle qui dit que plus tu as d’espace, plus tu t’étales ?! Avoue, cette loi t’a souvent guidé.e par le passé. Pour ton futur voyage durable, oublie-là ! La taille de sac idéale est finalement celle qui te permettra d’emporter ton essentiel, pas plus.

Un tip pour clôturer ce sujet : le poids de ton sac à dos ne doit pas dépasser 20% de ton propre poids. Cela peut être perçu comme un avantage aux poids lourds (quoique), ou au contraire un bon argument pour voyager de façon plus efficace.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo ne pas emporter trop de choses


Astuce n° 2 : Investis dans un bagage écoresponsable

Il se peut qu’en tant qu’ancien adepte de la loi de Douglas, tu n’aies à ta disposition que de gros sacs à dos bien lourds et encombrants. C’est le moment d’investir, en toute éco-responsabilité bien sûr !

Tu peux dans un premier temps chercher du côté des sites de seconde main type leboncoin ou Vinted. Le choix est immense et les bonnes affaires y pullulent. C’est le meilleur moyen pour investir à moindre coût, tout en donnant une seconde, voire une troisième vie à un bagage qui aurait certainement fini à la déchetterie.

L’autre option est d’investir dans un sac à dos écoconçu, fabriqué à partir de matériaux recyclés ou de matières de qualité durable, et sans PFC. Le coût sera certainement plus élevé, mais cet investissement sur le long terme sera vite rentabilisé.


Astuce n° 3 : Vérifie la météo avant de partir

Ce conseil n’est pas si à côté de la plaque qu’il n’y paraît. En effet, le but ici n’est pas de pouvoir parler de la pluie et du beau temps avec tes compagnons de voyage ou les autochtones à ton arrivée, mais plutôt de pouvoir prévoir une garde-robe adaptée.

Un coupe-vent imperméable en cas de pluie, une petite laine pour le soir s’il fait froid, un short en remplacement d’un pantalon s’il fait chaud… Bref, tu as compris le principe !


Astuce n° 4 : Anticipe et choisis tes tenues

Après t’être bien avisé de la météo à venir pendant ton séjour, tu n’as plus qu’à prévoir tes tenues en conséquence. Voici quelques principes de base :

● Choisis des vêtements dans lesquels tu te sens à l’aise. Évite ceux que tu as relégués tout en haut de ton placard depuis la nuit des temps, il y a certainement une bonne raison à cela.

● Mise sur les basiques qui vont avec tout. C’est l’assurance de porter tout ce que tu vas mettre dans ton bagage.

● Prévois moins de bas que de hauts.

● Emporte un maximum de vêtements écoresponsables (coton bio, lin, chanvre…). Si tu pars en randonnée, le mérinos est une super matière légère et respirante qui sèche vite et ne laisse pas d’odeur. Idéal à inclure dans un sac à dos écolo !

Le but de toute cette anticipation est de limiter au maximum les fameux “au cas où” qui le restent la plupart du temps.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo valise trop lourde


Astuce n° 5 : Pars dans un esprit minimaliste

C’est le corollaire des 2 points précédents et la réflexion ultime que tout voyageur responsable doit se faire lors de la préparation de son sac à dos. As-tu vraiment besoin de 3 ou 4 paires de chaussures, y compris des talons, sachant pertinemment que tu passeras ta journée à crapahuter en baskets ou en chaussures de rando, et que les seuls éléments que tu supporteras sur tes pieds le soir seront des tongs ?! 5 pulls alors que la météo annonce 25° en journée, est-ce vraiment utile ?!

Débarrasse-toi du superflu, reviens à l'essentiel. Un nombre suffisant de sous-vêtements par exemple, au cas où tu ne pourrais pas laver (le “au cas où” étant ici toléré). Définis ton essentiel par rapport au type de voyage envisagé. En un mot, voyage mieux, avec moins.


Astuce n° 6 : Adopte la technique du maki

Je vois dans tes yeux que le concept n’est pas très clair. Kézaco la technique du maki ?! Le principe consiste tout simplement à rouler ses affaires pour à la fois gagner de la place dans le sac à dos et éviter les plis sur les vêtements. Cela fonctionne aussi en superposant plusieurs pièces. Ainsi, pas besoin de repassage à l’arrivée (même si je doute que c’était dans tes intentions d’activités de voyage !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo technique du maki


Astuce n° 7 : Prévois une trousse de toilette zéro déchet

La trousse de toilette zéro déchet est un des piliers fondamentaux de tout voyage responsable.

Niveau contenant, abandonne l’idée du vanity lourd et encombrant. Une trousse de toilette en tissu est parfaitement adaptée à la situation. Elle est légère et peut se caler facilement dans n’importe quel coin de ton sac à dos. Autres alternatives si tu n’en as pas et que tu ne veux pas investir : un pochon en tissu DIY (cela suppose de savoir coudre un minimum), un sac à vrac, ou pourquoi pas une ancienne trousse scolaire.

Niveau contenu, privilégie les cosmétiques naturels, savon et shampoing solide en tête. Le savon pourra également te servir à laver ton linge en cas de besoin, sans polluer l’environnement. Utilise des mini contenants adaptés au voyage en avion pour tes crèmes ou ton déodorant solide, disponibles dans les commerces ou pharmacies. Tes anciens étuis à lentilles peuvent parfaitement faire l’affaire aussi !

Enfin, tu pourras glisser quelques lingettes en tissu dans ta trousse, pour te laver ou te démaquiller. Vas-y mollo sur le maquillage et les bijoux. Comme pour les vêtements concentre-toi sur les basiques.

En résumé, le zéro déchet appliqué à l’hygiène, c’est donc bon pour ton corps, la légèreté de ton sac à dos, et pour la planète !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo trousse de toilette zéro-déchet


Astuce n° 8 : Prépare une trousse à pharmacie zéro déchet

As-tu remarqué que c’est toujours lorsque tu as “oublié” ta trousse à pharmacie à la maison que tu en as forcément besoin pendant un voyage ?! Franchement, si tu ne prends que les remèdes de première nécessité, cela ne pèse pas bien lourd dans ton sac, alors autant ne pas faire l’impasse - simple principe de précaution.

Pour t’alléger, laisse les emballages d’origine à la maison. C'est toujours ça de gagné, enfin de poids de perdu !

Si tu es plutôt adepte des médecines douces et naturelles, voici les indispensables huiles essentielles à emporter :

● lavande : anti-inflammatoire et cicatrisante

● tea-tree : antiseptique, antivirale, antifongique

● menthe poivrée : antalgique, anti-vomitive

● citronnelle : anti moustiques


Astuce n° 9 : Emporte des tote bags

Faciles à plier et à caser dans les recoins de ton sac à dos, les tote bags prennent peu de place et sont multifonctions :

● sacs pour compartimenter les vêtements (on peut utiliser aussi des sacs de lavage)

● sac à linge sale

● sac à chaussures

● sac de courses

● sac de plage

● sac de shopping

Cette liste est bien évidemment non exhaustive.

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo tote bag


Astuce n° 10 : Limite tes équipements électroniques

Sincèrement, aujourd’hui, à part un smartphone, quel autre équipement électronique as-tu besoin d’emporter en voyage ? Ce petit bijou de technologie va te rendre pleins de services, surtout si tu es à l’étranger : téléphoner bien sûr, prendre des photos de plus en plus qualitatives, t’orienter dans ces territoires inconnus, effectuer des réservations (restos, musées, hébergements…), payer, etc.

Évidemment, son utilisation intensive va nécessiter des recharges fréquentes, gourmandes en énergie. L’avantage, c’est que tu n’auras qu’un seul appareil à recharger. Si tu veux aller plus loin dans la démarche écologique, tu peux investir dans un chargeur solaire de la taille d'une feuille A4, pour pouvoir aisément le ranger dans ton sac..

Finalement, le meilleur conseil que je puisse te donner pour que tes équipements électroniques aient le moins d’impact possible sur la planète, c’est tout simplement de les utiliser le moins possible lorsque tu es en voyage. Tout est dit dans ces 4 derniers mots : “tu es en voyage”. Alors oublie ton portable, tes réseaux sociaux et tes emails, lève les yeux, et profite de la chance que tu as de pouvoir admirer ces beaux paysages !

Mes 10 astuces pour préparer ton sac à dos de façon écolo paysage

Alors, tu pars quand avec ton nouveau sac à dos écolo ?!

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Tout ce que tu dois (vraiment) savoir pour préparer un voyage en van écolo !

Organiser un voyage en van écolo te semble très difficile ? Voici tout ce que tu dois savoir pour y parvenir ! 

Faire un road trip en van, tu en rêves depuis longtemps mais tu hésites parce que tu trouves cela anti-écologique et peu confortable. 
J’ai une bonne nouvelle pour toi : le temps des vans polluants et manquant de confort est révolu !

Oubliées les images des vieux combis Volkswagen pétaradant leurs vieilles fumées, remplis de voyageurs babos en partance pour Katmandou vers une liberté infinie ! Aujourd’hui, le développement des nouvelles technologies et l’utilisation d’énergies plus propres ont permis aux vans de devenir plus respectueux de l’environnement. Les aménagements ont également gagné en efficacité et en confort pour te permettre d’être à ton aise et autonome en toutes circonstances.

Te voilà maintenant convaincu, mais comment t’y prendre ? Vaut-il mieux louer ou acheter ? Quelle destination choisir ? Comment t'équiper, et tout cela de manière eco-friendly ?! Pas de panique !
 
Voici mes conseils pour t’aider à organiser ton prochain voyage en van écolo !

Mes conseils pour t'aider à organiser ton road trip écolo en van


Comment bien préparer ton voyage écolo en van

Larguer les amarres du jour au lendemain sur un coup de tête, qui n’en a pas rêvé un jour ? Faire sa valise en 5 mn, charger le van et hop, c’est parti mon kiki pour des vacances de rêve à la one again, direction les Fjords de Norvège ou les plages de sable blanc de l’Algarve.  C’est souvent très romantique dans les films, mais dans la vraie vie, le mythe du voyage en van improvisé peut vite tourner au cauchemar. Un minimum de préparation s’impose !

Comment bien préparer ton voyage écolo en van gif humoristique


Choisis bien ton van

Si tu n’as pas 50.000 € sur ton compte épargne pour investir dans un van, si c’est ton premier voyage en mode road trip, ou si tu ne prévois de voyager de cette façon qu’occasionnellement, la location auprès d’une société spécialisée en vans aménagés peut se révéler la solution idéale. Elle permet en effet de bénéficier d’un véhicule récent, bien équipé et peu polluant. Les versions électriques sont carrément zéro carbone - mais encore peu usitées.

Si c'est ton rêve, tu peux aussi opter pour la location d’un vieux combi VW estampillé 70’s. Sache cependant que c’est franchement plus polluant, et mieux vaut avoir quelques notions de mécanique, juste au cas où…


Aménage ton van de façon écolo

Si tu te décides finalement à investir dans ton propre van, il existe différents moyens d’aménager celui-ci de façon écologique et durable :

  • adopter le mode DYI, et bricoler toi-même les étagères et rangements de ton véhicule à l’aide de matériaux recyclés, quelques tutos You Tube et pas mal d’huile de coude. Si tu n’es pas bricoleur, mieux vaut t’en remettre à un aménageur de van professionnel, et être très patient (jusqu’à 9 mois d’attente).
  • investir dans une batterie auxiliaire rechargeable pour gagner en autonomie
  • installer un panneau solaire sur le toit de ton van
  • acheter une douche solaire

P.S. Si tu souhaites aménager ton van de A à Z, de la manière la plus écologique possible, je te recommande vivement de visionner les vidéos de Céline d'Iznowgood. "Willy" (c'est le nom de son van), roule à l'huile de friture et a été entièrement retapé puis aménagé à l'aide de matériaux de récupération.  

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Prépare ton itinéraire pour optimiser ton voyage en van écolo

Prépare ton itinéraire principal, sans le graver dans le marbre pour autant pour pouvoir l’adapter en chemin au besoin. C’est la meilleure façon d’optimiser ton voyage et les kilomètres que tu vas parcourir entre 2 visites - et donc d’économiser du carburant, des sous, et des émissions de CO2 inutiles !

Cela va également te permettre de réserver les activités et visites incontournables que tu souhaites effectuer. Certains sites doivent être réservés des semaines, voire des mois à l’avance. Tu peux aussi t’en remettre au destin, mais il serait terriblement frustrant de rester à l’entrée de Lascaux lors d’un road trip en Dordogne si le destin n’est pas avec toi cette journée-là. Road trip et free style ne font pas toujours bon ménage !

Tu peux t’aider de quelques outils pour construire ton itinéraire comme Google Maps ou l’application Roadtrippers. Si tu as l’âme aventurière (ou nostalgique), tu peux aussi t’en remettre aux bonnes vieilles cartes routières de tes parents, à l’ancienne !

Road trip en van - préparer ton itinéraire


Equipe-toi de manière éco-responsable

Faire un road trip en van est une bonne façon de pratiquer le minimalisme. Voyager léger et confortable, ne prendre que l’essentiel et oublier le superflu, voilà le secret ! Tu peux toujours emporter 10 paires de chaussures différentes si vraiment cela te fait plaisir, mais il est à peu près sûr qu’à part tes baskets et tes tongues, toutes les autres passeront leur séjour au chaud au fond de ton sac !

Voici quelques conseils pratico-pratiques pour un équipement écoresponsable qui va à l’essentiel :

  • bannis le plastique et la vaisselle jetable
  • emporte avec toi tous les éléments qui te servent dans ta vie zéro déchet de tous les jours : sacs à vrac, gourdes, boîtes en verre, torchons, serviettes, bee wraps…
  • favorise les produits éco-responsables : savon naturel et shampoing solide pour l’hygiène; vinaigre blanc et liquide vaisselle écolo pour l’entretien
  • privilégie les sacs plutôt que les valises rigides, plus faciles à caser
  • prévois quelques boîtes de rangement pour les chaussures, la vaisselle…
  • emmène ton vélo pour les petites courses du quotidien et l’exploration des alentours
Voyage en van équipe-toi de manière éco-responsable

Enfin, n’oublie pas quelques indispensables :

  • des bouquins
  • tes câbles en tous genres, sauf si tu as décidé de profiter de ce voyage pour faire une digital detox - dans ce cas, double la dose de lecture !
  • une bonne et longue playlist pour les nombreuses heures de route en prévision (c’est un peu le concept du road trip !)


Comment voyager le plus écolo possible pendant ton road trip en van

Les valises sont bouclées, l’itinéraire est prêt. Si tu as suivi mes conseils précédents, le chargement du van a dû être une formalité (merci le minimalisme !). Il ne te reste plus qu’à entamer en toute sérénité ce road trip attendu depuis si longtemps… et profiter !


Sur la route

Rien ne sert de courir, il faut partir à point”. Telle la tortue du poème de Jean de La Fontaine, prends ton temps sur la route de ton road trip. Bannis les autoroutes bondées et hors de prix, et privilégie les nationales et les routes secondaires. Cela te permettra à la fois de profiter des paysages, et de consommer moins de carburant, surtout si tu pratiques l’éco-conduite en roulant de façon « souple ».

En d’autres termes, l’important n’est pas la destination, mais le voyage.


Les missions du quotidien

Faire un road trip implique de remplir au moins 3 missions quasi quotidiennes incontournables :

  • trouver de l’eau pour tes gourdes, car rappelle-toi, tu as banni de ton road trip écolo le plastique et donc les bouteilles d’eau jetables. Voici 2 sources sûres (c’est du vécu) : les fontaines de villages (bien vérifier que l’eau est potable), et les cimetières ! Évidemment, si ton road trip se déroule dans une région ou un pays où l’eau potable est rare, le plastique sera autorisé (tu es en vacances avant tout !).
  • faire des courses, à hauteur de ce que tu pourras stocker dans tes placards et ton mini frigo (si tu as la chance d’en avoir un)
  • trouver un spot pour dormir


Les spots pour dormir

Pendant la préparation de ton itinéraire, tu auras pris soin d’éviter au maximum les lieux de tourisme de masse. Si certains de ces sites sont incontournables, fais en sorte de ne pas y passer la nuit car il y a fort à parier que tu finiras dans une de ces horribles aires de camping-car impersonnelles et souvent bondées.

Lors d’un voyage en van, le graal reste quand même de trouver le spot où tu seras le plus seul au monde possible. Pour t’aider dans cette tâche, Park4night est une application interactive géniale qui te permet de trouver ces endroits incroyables, ou de proposer les tiens en partage ! Quels que soient les spots choisis, il convient évidemment de respecter la nature et de la laisser aussi propre que tu l’as trouvée en arrivant.

Enfin, un p’tit camping pourra être utile de temps en temps. Cela te permettra de vider les eaux usées, faire le plein d’eau propre et/ou d’électricité, laver 2 ou 3 vêtements, et accessoirement prendre une bonne douche chaude !

Selon la région et la période de ton road trip, un minimum de préparation ou d’anticipation peut s’avérer utile pour trouver les spots en pleine nature ou réserver les campings.

Road trip en van - choisir son spot pour dormir


Les gestes du quotidien

Écolo tu es dans ta vie de tous les jours, écolo tu resteras pendant ton voyage en van écolo ! C’est tout d’abord une question de bon sens d’un point de vue énergétique. L’eau et l’électricité sont des denrées précieuses dans un van, elles doivent donc être gérées à l’économie si tu souhaites en profiter durablement.

C’est aussi du bon sens au quotidien. Il te suffit ni plus ni moins que de procéder comme à la maison : faire tes courses en vrac, éviter le suremballage, bannir les déchets inutiles (essuie tout papier, vaisselle jetable…), trier tes détritus. Bon, pour le compost, j’avoue que c’est un peu compliqué !

Enfin, âmes sensibles s'abstenir : prendre une douche de temps en temps, c’est écolo; la douche solaire, c’est écolo, mais moins que le lac (à condition d’utiliser un savon naturel); et faire pipi dans la nature, c’est écolo - sus aux wc chimiques !

Pour découvrir l'intégralité de mes astuces pour devenir un voyage plus responsable, je t'invite à lire cet article complet sur le sujet et à télécharger l'infographie qui se trouve à la fin. 


Les activités à faible impact

Parce que le road trip en van va quelque peu entacher ton bilan carbone, oublie les activités qui risquent de te le plomber encore plus type jet ski, vol en hélicoptère, ou motoneige. Cible plutôt les activités à faible impact, tout aussi proches de la nature : randonnée, vélo, via ferrata, canoë, balades en raquettes…

Si manger peut être considéré par certains comme une activité, alors je t’invite à la pratiquer  aussi souvent que possible en consommant local, en découvrant les producteurs du coin, ou encore en allant manger au resto !

Comme tu peux le constater à la lecture de cet article, faire un road trip en van est une façon assez écologique de voyager, à condition de bien se préparer et de suivre quelques règles de base simplement guidées par le bon sens.

Comment bien préparer ton voyage écolo en van gif humoristique fin

Alors, quelle sera la destination de ton prochain voyage écolo en van ? N’hésite pas à la partager en commentaire !

Et si tu as encore quelques hésitations, contacte-moi !

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Le voyage outil de développement personnel cover
Réflexion

Le Voyage – ou une bouffée de bonheur

Le voyage est-il vraiment une source de bonheur

Voyage et Bonheur : sont-ils intimement liés ? 

Depuis la nuit des temps, le voyage est un formidable outil d’évasion pour le commun des mortels. Il répond à des besoins universels tels que : s’évader, rêver, se cultiver, découvrir le monde, se reconnecter à la nature.

La quête du bonheur est le point commun à tous ces besoins essentiels. Il est essentiel à nos vies depuis toujours. Chacun en a sa définition propre et ses petits trucs pour atteindre cet “état de complète satisfaction”, selon la définition du Larousse. C'est pourtant un graal difficile à atteindre dans nos existences actuelles de citadins press(uris)és, menées à 100 à l’heure.

Le voyage est l’occasion d’une pause, une parenthèse dans un quotidien chargé d’injonctions plus ou moins oppressantes. Il permet de rembobiner le fil de son histoire pour en comprendre le sens et lui définir des objectifs pour un futur parfait. 

Alors, voyageons-nous pour trouver le bonheur ? Dans quelles mesures le voyage peut-il nous aider à nous développer personnellement ? Peut-on le considérer comme une thérapie au même titre que le coaching, la psychologie positive, ou encore la sophrologie ?

Analysons ensemble le lien entre voyage et bonheur.

C'est parti ! 

Le voyage comme outil de développement personnel 5

Le voyage améliore la connaissance de soi

Tu as eu beau essayer de lutter contre, force est de constater que ta vie quotidienne est régie par une certaine routine. Tu sens que tu as besoin d’une parenthèse pour te poser les bonnes questions : qui suis-je, où vais-je, où cours-je ?!
Mais ta vie est menée à 100 à l’heure, rythmée par les mêmes actions : métro-boulot-dodo et un p’tit resto de temps en temps. Il est difficile de prendre du recul dans ces conditions.

Vie quotidienne menée à 100 à l’heure

Le voyage te met dans des dispositions idéales pour te ménager ce temps de pause nécessaire à la réflexion que tu souhaites mener sur ta vie. Il t’éloigne du quotidien routinier. Ce faisant, il te permet de ralentir le rythme et de te poser. Que ce soit en randonnée dans la pampa, au bord de la plage ou même en transit dans les transports, il te laisse beaucoup de temps pour réfléchir à ton toi profond, qui tu es, ce que tu aimes, ce que tu veux vraiment.

Il facilite enfin la prise de distance par rapport à ton existence, pour pouvoir te recentrer sur tes valeurs. Ou quand le voyage rejoint le voyage intérieur…


Le chemin pour retrouver le bonheur (mais aussi la confiance et l’estime de soi !)

En te plongeant dans un environnement différent du tien, le voyage peut mettre en lumière ces 2 sentiments que tu éprouves peut-être déjà dans ton quotidien : le manque de confiance et la faible estime de toi-même. Loin de les exacerber, l’inconnu doit pouvoir les transcender.


Dépassement de soi pour plus d'autonomie

La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même, disait Roosevelt. Si Christophe Colomb s’était laissé aller à ce sentiment, le monde nous apparaîtrait bien différent aujourd’hui. Mais aujourd’hui, c’est toi l’explorateur en herbe face à l’inconnu du monde.

En organisant ce voyage, tu as osé sortir de chez toi, t’éloigner de tes repères familiers. Oubliée la zone de confort emballée dans un beau ruban de satin douillet ! Tu vas devoir prendre sur toi pour aller te confronter à la richesse du monde, avec pour seules armes ton courage et ta volonté de te dépasser. Oser aborder des inconnus même si tu ne parles pas la langue est de toute façon une nécessité si tu souhaites trouver ton chemin, te restaurer, ou visiter. Pour finalement te rendre compte que ce n’est pas la mer à boire de parler à des inconnus, et que les autochtones sont plutôt bienveillants envers les touristes respectueux de leurs pays.

Sortir de ta zone de confort te permet donc de repousser tes limites, de gagner en confiance et de t’ouvrir au monde, aussi éloigné du tien soit-il. Voyage : 1 - Timidité : 0.

Oser sortir de ta zone de confort


Zen attitude et positivisme

Voyager permet également de renforcer l’estime de soi en cultivant positive et zen attitude. Échanger quelques paroles sincères, partager un sourire, dire merci, prendre un café au bord de la mer, apprécier la beauté d’un lac, s’extasier devant une montagne ou un coucher de soleil. Mis bout à bout, tous ces petits gestes contribuent à nous rendre plus heureux au quotidien. Savoir profiter des petits bonheurs que nous offre la vie, voilà une positive attitude !

Le voyage comme outil de développement personnel Zen attitude et positivisme


Le voyage développe l’ouverture d’esprit et l’enrichissement culturel

Voyager, c’est aller à la rencontre de l’inconnu - sinon, pas la peine de quitter ton canapé. Les occasions d’interagir positivement avec la population locale sont nombreuses : discuter avec les propriétaires de ton hébergement ou les gérants de ton hôtel, échanger avec les commerçants, partager avec le guide lors d’une activité culturelle. Si tu as bien pris soin auparavant d’ouvrir tes chakras et de laisser tes préjugés à la maison, tous ces échanges sont des trésors d’informations sur les coutumes du pays visité, à accueillir en toute humilité.

Rencontrer l’autre, tenter de comprendre sa culture, prendre conscience que le monde ne tourne pas autour de toi et que tu n’as pas la science infuse en ce qui concerne la façon de le vivre, voilà en quoi le voyage développe ton ouverture d’esprit (et la fermeture de tes préjugés à double tour par la même occasion). A toi de faire de ces rencontres des moments forts de partages positifs et mutuellement bénéfiques.

Attention, un vrai choc culturel peut se produire dans certains pays très éloignés de nos sociétés occidentales basées sur l’hyper consommation et la facilité d’accès à tout un tas de services du quotidien (eau courante, électricité…). Double ouverture de chakras recommandée dans ces cas-là !


Le voyage nous reconnecte à Dame Nature

Même si le réchauffement climatique en cours a commencé à bien dézinguer la planète, la beauté de Dame Nature reste encore époustouflante dans bien des endroits du monde. Vouloir se reconnecter à la nature est ainsi l’occasion de profiter des nombreuses vertus qu’elle peut nous offrir (avez-vous déjà fait des câlins aux arbres ?!).

Chacun pourra se ressourcer selon ses envies et ses aptitudes : la tête dans les nuages des montagnes, les pieds dans la terre en rase campagne, ou les doigts de pied en éventail au bord de l’océan.

Chacun pourra prendre conscience également qu’il lui appartient de préserver ce que Dame Nature lui a donné :

  • en choisissant de voyager de façon écoresponsable (on en connaît un rayon chez Un Brin de Voyage)
  • en adoptant un mode de vie plus essentiel, plus minimaliste, moins axé sur la surconsommation


Le voyage nous aide à atteindre le bonheur (et à avancer dans la vie !)

Les motivations pour entreprendre un voyage sont nombreuses : sortir du quotidien, prendre du recul, ralentir le rythme, se déconnecter du réel, satisfaire une envie d’exotisme ou de dépassement de soi…

Elles mènent toutes à un seul but : vaincre ses peurs et avancer dans la vie, chacun.e à son rythme et selon ses envies.


Je fuis le quotidien

Te lever tous les matins à la même heure, te rendre sur ton lieu de travail, enchaîner les réunions, rentrer le soir, préparer le dîner, faire 2 ou 3 bricoles et aller te coucher, recommencer le lendemain, et le surlendemain, et encore jusqu’au weekend.

Non, le quotidien ne fait pas rêver. Pourtant, tu réalises qu’il est difficile de t’en extraire. C’est plutôt une bonne nouvelle que tu puisses en prendre conscience : il est temps de réagir et de bousculer ces bonnes vieilles habitudes ! Pour cela, quoi de mieux qu’un bon séjour en terre inconnue ? Voyager permet en effet d’échapper à la banalité parfois déconcertante de la vie,  de sortir de la routine le temps de quelques jours ou quelques semaines.

Attention : le voyage fonctionne comme de l’adrénaline. Une fois qu’on y a goûté, on risque fort d’avoir envie d’y retourner !


J’accomplis mes rêves

Le rêve est une des grandes motivations pour réaliser un voyage. On n’imagine pas Christophe Colomb entreprendre son long périple vers les Indes sans l'avoir rêvé maintes fois auparavant, guidé par la curiosité et l’envie d’aller se frotter à l’inconnu.

Rêver est une façon tout à fait personnelle de sortir de ton quotidien, un moyen d’échapper à la réalité qui n’appartient qu’à toi. Il peut rester à l’état de rêve toute ta vie, ou devenir un but à atteindre. C’est là que ça commence à devenir intéressant, parce que tu vas devoir mettre tout en œuvre pour y arriver, pour au bout du compte découvrir si la réalité dépasse le rêve.

 

J’affirme mon identité

Dis-moi comment tu voyages, je te dirai qui tu es. En choisissant tel type de séjour plutôt qu’un autre, tu affirmes en effet une partie de ton identité. Partir en voyage organisé all inclusive au Club Med ne répond pas au même besoin de découverte que s’aventurer sac au dos en randonnée immersive au milieu de la montagne. Les 2 peuvent s'organiser sur le même terrain inconnu, mais ne satisfont pas aux mêmes attentes. Ta façon de voyager en dit finalement beaucoup sur toi !


Le voyage m'aide à atteindre le bonheur… et à avancer dans la vie !

Pour résumer, voici tout ce que le voyage t’aide à accomplir :

  • mieux te connaître
  • (re)prendre confiance en toi
  • te dépasser
  • sortir de ta zone de confort
  • t’ouvrir l’esprit
  • te reconnecter avec la nature
  • t’évader de ton quotidien
  • accomplir tes rêves
  • affirmer ton identité

Voyage après voyage, tu te rends compte que tu gagnes en confiance, en aisance et en liberté, aussi bien dans tes actions que dans tes réflexions. C’est une bonne synthèse de ta capacité à avancer dans la vie, en toute autonomie.


Le voyage est-il une source de bonheur pour toi ?

Envoie-moi un petit mot sur Instagram pour que nous en discutions ensemble !


Tu souhaites être épaulé par un conseiller personnel en voyage pour organiser ton prochain voyage ? 

C'est la première fois que tu lis un article sur le blog ?

Alors une brève présentation s'impose !

Moi c'est Julie, ta conseillère personnelle en voyage.

J’organise des voyages de A à Z, écoresponsables et sur mesure pour que la seule chose que tu aies à faire soit… profiter !
Je t’explique tout dans les moindres détails sur cette page.

Julie ta travel planner voyage sur mesure

Voilà cher voyageur en quête de sens ! 

“Il en faut peu pour être heureux” chante Baloo, notre ours préféré du Livre de la Jungle.
Je trouve que c’est un excellent mot de la fin, et toi ?

Baloo il en faut peu pour être heureux


Des doutes existentiels, des questions sur le sens de la vie ? Contacte un psy.
Mais si tu cherches à organiser ton futur beau voyage, contacte-moi !

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Tout ce que tu dois savoir pour (enfin) oser le voyage en solo !

Aujourd'hui, je te dévoile tout ce que tu dois savoir pour (enfin) oser le voyage en solo !

Voyager en solo n’est pas donné à tout le monde. Tu as pourtant suivi toutes les étapes de mon dernier article pour réaliser ton itinéraire idéal et créer ton voyage sur mesure. Tu as défini le pays, la durée, le budget, les hébergements, le parcours, les points d’intérêts. Tout est consigné dans un fichier excel aux petits oignons pour faire de ce séjour un moment inoubliable. 

Il y a cependant un hic. Un gros hoquet qui t’empêche de réaliser le voyage de tes rêves tout nouvellement confectionné sur mesure : tu es seul.e, et l’envie de partir solo comme de manger de la moutarde à la petite cuillère un soir de pluie. Tu es tel.le Lucky Luke, un.e poor lonesome cowboy.girl, sauf que tu n’as pas la chance d’avoir un compagnon comme Jolly Jumper à tes côtés pour partager ce beau projet.

Faut-il renoncer à tes désirs d’évasion pour autant ? Le célibat est-il une raison nécessaire et suffisante pour te priver d’un circuit inoubliable en Colombie ? As-tu vraiment envie d’accompagner tes couples d’amis voyageurs et de leur tenir la chandelle pendant leur périple romantique en Toscane ? D’ailleurs, à bien y réfléchir, méritent-ils que tu leur accordes tant d’importance ?!

Je vais tenter de te prouver le contraire et te donner quelques excellentes raisons de ne surtout pas renoncer à tes rêves d’évasion (solitude ou pas).

Fille ethnique qui voyage seule avec sa valise dans la nature

Les inconvénients réels du voyage en solitaire

Loin de moi l’idée de vouloir sous-estimer les désagréments liés aux séjours en solo. Ils sont bien réels et peuvent constituer des obstacles insurmontables, des barrières tellement hautes qu’elles empêchent le pigeon voyageur qui sommeille en toi de s’envoler ! 


Voici les principaux inconvénients du voyage en solitaire :

Inconvénient n° 1 : ça te coûte plus cher

Voyager seul revient plus cher, c’est un fait. C’est surtout au niveau de l’hébergement que la douloureuse se fait sentir. En effet, les hôtels demandent un supplément pour la réservation d’une chambre single. Le coût additionnel n’est pas négligeable puisqu’il est compris entre 10 et 50% du prix de base (pratique constatée dans les pays occidentaux). La justification de ce surcoût ? Le manque à gagner supposé de l’hôtelier dont les coûts d’entretien de la chambre sont fixes. Et puis une personne seule peut dormir dans un lit double mais ne mange pas pour 2 pour autant.

P.S. j'ai créé pour toi la méthodologie complète pour réduire tes frais en voyage dans un guide gratuit de 52 pages ! Si cela peut être utile, il te suffit d'insérer ton adresse mail et de cliquer sur le bouton rose ci-dessous.


Inconvénient n° 2 : tu ne parles pas la langue (ou l’envie de l’apprendre t’est passée !)

Dans le tiercé des langues les plus parlées dans le monde, on trouve le mandarin sur le podium, l’espagnol sur la 2nde marche et enfin l’anglais sur la 3ème. Dans ce contexte, si tu ne sais parler que le flamand ou le basque, cela peut être un gros frein à tes envies d’évasion. Tu risques de te retrouver face à des blocages inéluctables dans les situations les plus quotidiennes : demander ton chemin, t’orienter, prendre les transports en commun, faire des courses, payer le restaurant. Arriver à te faire comprendre peut se révéler compliqué dans ces cas-là.


Inconvénient n° 3 : tu n’as personne avec qui partager tes émotions

Ce beau projet sorti tout droit de ton cerveau, tu en es tellement fier.ère que tu voudrais le partager avec un ou des proche(s). Quelqu’un qui te connaît suffisamment pour comprendre ce que ce voyage représente pour toi, tout le cœur que tu as mis à l’ouvrage pour le concevoir. Tu souhaiterais tout simplement partager les émotions que ce voyage ne va pas manquer de susciter.


Inconvénient n° 4 : tu ne peux compter que sur toi-même

Les pépins, ça n’arrive pas qu’aux autres, tu en es bien conscient. Cela a le don d’arriver toujours au plus mauvais moment, dans les situations où tu t’y attends le moins. La perte ou le vol d’une carte bancaire, une réservation d’hébergement non prise en compte, un bagage perdu… En cas de problème, tu ne pourras compter que sur toi-même et être capable de te débrouiller seul.e. Je te laisse imaginer la scène si en plus tu cumules avec l’inconvénient n°2...

Si tu t’es reconnu au mieux dans l’un de ces cas de figure, au pire dans tous, la suite va t’intéresser. En effet, la conception de ce projet t’aura demandé mûre réflexion et aura mobilisé ton énergie pendant quelques weekends. Il serait donc dommage de le laisser rejoindre le cercle des rêves oubliés (rangé bien au chaud au fond de ton placard à droite). Les obstacles, c’est fait pour être surmonté !



Les excellentes raisons de ne surtout pas renoncer au voyage en solo

Ta conscience t’a bien torturé l’esprit avec ses arguments contre. Il est grand temps maintenant de rationaliser tout cela et de déconstruire certains des écueils sur les voyages en solo qui t’empêchent de me contacter là sur le champ !

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Un voyage sans compromis, 100% à ton image

On a tous fait l’expérience au moins une fois dans sa vie de partir en couple ou entre amis, et de revenir complètement fâchés, voire sérieusement séparés, avec l’impression d’être passé complètement à côté du séjour recherché. Parce qu’on était d’accord sur rien, à part sur la destination (et encore); parce qu’on n'avait pas du tout les mêmes envies, les mêmes attentes, encore moins le même rythme.

Voyager en solo, c’est zéro compromis sur la réalisation du voyage de tes rêves. C'est la possibilité de façonner un séjour qui te ressemble à 100% et correspond entièrement à tes attentes, puisque c’est toi qui l’auras conçu de A à Z (coucou, je suis là pour t’aider aussi au besoin !). Ainsi, aucun risque de te retrouver 15 jours à glander au bord d’une plage, si pleine de sable fin soit-elle, alors que ton rêve à toi est de passer ces 2 semaines à randonner en montagne.


Une ouverture d’esprit décuplée

Notre environnement nous façonne depuis toujours, qu’il soit culturel, naturel ou social. Il nous dicte notre façon de faire, de penser, d’agir, et nous incite à croire que c’est la seule possible.

Lorsqu’on voyage en couple ou entre amis, on a plutôt tendance à rester entre soi, avouons-le. On raconte les mêmes histoires, on partage les mêmes blagues, on mange comme à la maison. Tout cela a un côté rassurant.

Voyager solo, c’est au contraire sortir de sa zone de confort et développer son ouverture d’esprit, si tant est qu’on veuille bien ouvrir ses chakras ! On a personne avec qui ressasser le passé, alors on se tourne vers l’inconnu et l’avenir. On va vers les autres, on s’ouvre à leurs façons de vivre et de penser. On devient riche de leurs expériences en laissant les préjugés à la maison.


Des rencontres inattendues

C’est le corollaire du point précédent. Lorsqu’on est dans une ouverture d’esprit totale, on est plus enclin à laisser les inconnus de tous horizons et toutes nationalités venir à notre rencontre.

Dans ce contexte singulier de vacances, on laisse le quotidien derrière nous avec toutes ses injonctions (le boulot, le ménage, les courses, la vie à 100 à l’heure).  On est dans un climat de détente, relâché du ciboulot. C’est un terrain fortement propice au partage de moments inédits et forts en émotion dans un cadre idyllique, loin de la maison. Certains.es peuvent même aller jusqu’à nouer des amitiés sincères et durables - à cultiver par la suite.

Voyager en solo, c’est laisser entrer dans ton espace vital des personnes que tu n'aurais jamais côtoyées dans ta vie quotidienne, parce que trop différentes de toi : des jeunes, des vieux, des routards, des motards, des randonneurs, des baroudeurs, des bobos, des intellos… Et qui sait, parmi ces personnes se cachent peut-être tes amis pour la vie ?


L’introspection au bout du voyage

Voyager en solo, c’est également l’occasion d’une retrouvaille avec toi-même, pour faire le point sur ta vie, tes envies, tes aspirations.

Cela peut correspondre à un moment de ton existence où tu te sens perdu.e, en manque de repères, suite à un accident de la vie par exemple (perte d’un être cher, échec professionnel, séparation, etc). À l’inverse, tu vis peut-être dans une période euphorique de ta vie où tout va bien, presque trop, et où en tout cas tout va trop vite.

Dans un cas comme dans l’autre, un voyage introspectif te permettra de te recentrer sur tes aspirations profondes, de te (re)connaître toi-même, et même de te surprendre, seul.e avec ton sac à dos en rando au milieu des montagnes !


Et pourquoi pas la formule voyage organisé ?

Enfin, si tu as peu d’inclinaison pour l’introspection ou peur de te retrouver seul.e face à toi-même, le voyage organisé reste une bonne option pour te lancer à l’assaut du monde, même non accompagné. Au moins, tu es sûr.e de faire des rencontres, et de te retrouver avec des personnes ayant les mêmes aspirations de voyage que toi.

Voilà cher voyageur en solitaire ! J’espère avoir vaincu tes préjugés et surtout t’avoir convaincu de toute la richesse qu’un séjour en solo peut t’apporter, quelle qu’en soit la formule.

Tu as encore des doutes ou des questions ?  Contacte-moi !

Dans l’attente, je te laisse méditer cette merveilleuse citation de Paulo Coelho :

« Si vous trouvez l’aventure dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle. »

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Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal

Marre de suivre un itinéraire ultra touristique-classique-banal chaque fois que tu pars en voyage, tout ça parce que réaliser un parcours original te semble tout simplement IM-PO-SSIBLE ? Aujourd'hui, tu vas (enfin) découvrir comment réaliser TON itinéraire idéal !

Après avoir consacré des heuuuuuures à tes recherches (tout ça pour un résultat infructueux !), tu as fini par baisser les bras ? C’est vrai qu’il y a de quoi être dépité… au point de te rabattre une fois de plus sur un itinéraire de voyage on ne peut plus classique.

Mais rien à faire, tu restes déçu, insatisfait.

Faire comme tout le monde, c’est pas trop ton truc. Tu rêves d’originalité, de sortir des sentiers battus pour découvrir LE coin paradisiaque, l’Activité (avec un grand A) du siècle !  

Pourtant, tu n’arrives à rien.

C’est logique : c’est la phase la plus complexe et la plus décisive du voyage. C’est LÀ, que tu vas définir une directive concrète ! La création d’un itinéraire de voyage suscite donc de multiples interrogations : et si passer par là était une mauvaise idée ? Et s’il fallait plutôt privilégier cette étape à celle-ci ? Est-ce que tout va tenir ensemble ? Aurais-je le temps de faire ça ?

Bref, tous ces doutes te font peur, te repoussent, et finalement, tu abandonnes.

« Mais comment font les autres ??? » te dis-tu, bavant (crachant ?) sur les profils insta de l’un ou l’autre voyageur stylé.

Eh bien pour le découvrir, tu es au bon endroit ! Prépare-toi à découvrir un guide étape par étape pour parvenir à réaliser ton itinéraire IDÉAL comme un pro !

Prêt ? C’est parti !

Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal 2


Etape 1 : écoute-toi !

Sache qu’il n’y a pas qu’UN SEUL itinéraire idéal. Pour être parfait, ton voyage doit avant tout être adapté à TOI. Chacun son rythme ! Si tu as envie de faire la sieste une journée entière, libre à toi ! Car, non, tu n’es pas obligé de rentabiliser chaque minute de ton voyage en faisant un truc génial.

Alors surtout, ne te mets pas la pression et arrêtes de penser que tu dois absolument visiter TOUS les « incontournables » pour que ton voyage soit parfait. Inutile de te forcer à aller voir le musée Van Gogh à Amsterdam si tu n’en as rien à cirer de la peinture.

Bref, l’avantage de créer soi-même son itinéraire, c’est de pouvoir le faire sur-mesure : fais ce qui te fait plaisir et pas ce que tu crois qu’il faut faire pour que ton voyage soit certifié « réussi ».


Etape 2 : ne surcharge pas ton itinéraire

Parfois, on veut tellement tout faire et tout voir qu’on a tendance à surcharger notre itinéraire (moi la première), sans se rendre compte que ça va être beaucoup trop dense à gérer sur place. Il faut alors se résoudre à faire des choix, à enlever des étapes ou à en raccourcir d’autres.

Crois-moi, mieux vaut éviter de devoir prendre ces décisions dans le feu de l’action. Déception garantie !

J’ai pris des années pour améliorer ce point-là. Je crois d’ailleurs que c’est seulement en devenant « travel planner » que j’ai remédié à ce gros défaut. Pas le choix ! Je préfère que mes voyageurs reviennent en un seul morceau !


Etape 3 : comprends pourquoi il faut créer un itinéraire !

Libre à toi de partir à l’aventure sans rien organiser et de laisser place à l’improvisation une fois à destination. Aucun problème si tu es quelqu’un de spontané et de débrouillard.

Mais si tu es ici, c’est probablement que tu as besoin de préparer un minimum ton séjour ! Pas convaincu ? Voilà 3 bonnes raisons de changer d’avis :

          1. Un gain de temps ET d’argent

Préparer son parcours à l’avance est un super moyen d’optimiser les déplacements. Premièrement, tu t’éviteras 2839 détours inutiles. De plus, tu sauras s’il est plus judicieux d’aller en premier dans tel ou tel endroit ; si une ville est beaucoup trop éloignée par rapport au reste de ton itinéraire etc.

Sans une certaine logique de parcours, tu risques de passer beaucoup de temps dans les moyens de transport, et c’est du temps en moins pour profiter des lieux que tu veux vraiment visiter !

          2. La certitude de ne rien manquer

Le risque, si tu ne prépares pas ton itinéraire à l’avance ou que tu ne t’es pas renseigné un minimum sur ce que tu souhaites voir ou faire, c’est de passer à côté de certains spots super cool et de le regretter ensuite.

          3. La certitude que ce que tu as prévu de faire est réalisable

Eh oui, tracer ton parcours te permettra surtout de voir si tout tient dans ton planning ! Ce serait dommage de rentrer déçu de ton voyage parce que tu n’as pas pu voir le Colisée alors que tu es passionné d’histoire antique !


Passons maintenant aux choses sérieuses : comment créer ce fameux itinéraire ?


Etape 4 : liste tous les endroits que tu veux voir

C’est la partie la plus fun : dresser la liste de tout ce que tu as envie de voir et de faire dans ta destination. Écris tout ce qui te passe par la tête, sans ordre logique (pour l’instant !) ! Tu verras plus tard ce que tu peux retirer du parcours si besoin.

Et puis qui sait ? Peut-être que tout tiendra dans le planning !

Pour commencer, je te conseille de ne pas trop rentrer dans le détail des activités que tu souhaites faire à chaque endroit. Ne liste que les grandes étapes. Par exemple, note « visiter telle plage » mais pas « manger une glace sur la plage », « faire du cuistax (« rosalie » en France) sur la digue »,…


Etape 5 : définis un lieu de départ et un lieu d’arrivée

Maintenant que tu as ta liste, tu dois absolument déterminer ton lieu de départ et ton lieu d’arrivée.

Pour cela, deux options s’offrent à toi :

- La boucle : tu pars d’un point A et ton parcours se termine à ce même point A ;

- Le trajet à sens unique : tu pars d’un point A et tu arrives à un point B.

Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal point A à un point B

Si tu pars moins d’un mois, je te conseille fortement d’opter pour la boucle. Pourquoi ? Parce que quand tu ne termines pas ton voyage là où tu l’as commencé, tu dépenses généralement plus d’argent dans les moyens de transport.

On a tendance à penser l’inverse : sans retour au point d’arrivée, on parcourt moins de kilomètres (et donc on se dit que c’est moins cher). Mais ce n’est pas comme ça que ça marche avec les billets d’avion !

Si tu prends un aller simple pour Cancun, puis un deuxième depuis Mexico pour retourner en Belgique, le prix des billets sera deux fois plus cher qu’un aller-retour. Mystérieux, penses-tu ! Pas tant que ça, en fait ! Je t’explique : si tu ne prends qu’un aller simple, la compagnie n’est pas certaine que tu prendras un vol retour, ce qui occasionne des pertes pour elle. Tu vas donc payer tes deux billets aller-simple au prix (très) fort. Toutefois, n’hésite pas à faire des simulations, car les exceptions existent ! 😉

Même problème si tu loues une voiture : si tu prends un véhicule à un point A et que tu le rends à un point B, tu auras ce qu’on appelle des « frais d’abandon » : il va falloir que l’agence rapatrie la voiture du point B au point A, à tes frais.

Mais si tu pars pour un long voyage, c’est différent. Tu vas potentiellement beaucoup bouger et il sera peut-être compliqué de retourner à ton point A. Dans ce cas, il faut donc bien le prendre en compte dans le calcul de ton budget !

Comment déterminer au mieux son point de départ ? Si tu prends l’avion, ce sera très probablement une ville car peu d’aéroports se situent en pleine nature. Choisis donc une ville à l’emplacement stratégique par rapport à ton itinéraire. Essaye de faire en sorte qu’elle ne soit pas trop éloignée de tes autres étapes. Par exemple, évite d’atterrir à Mexico si tu souhaites visiter le Yucatán. Opte pour Cancún et reporte ta visite de la capitale pour une prochaine fois.

P.S. Si tu souhaites apprendre tous les trucs et astuces pour économiser sur ton billet d'avion, je te dévoile ici 13 secrets des plus grands blogueurs pour dénicher le billet d'avion LE MOINS cher


Etape 6 : trace ton itinéraire

Maintenant que tu sais où tu vas démarrer et terminer ton aventure, il ne reste plus qu’à en tracer les étapes. Pas de chance, c’est le plus difficile !

Il va falloir faire correspondre tes désirs à la logique afin que ton itinéraire soit cohérent et réalisable !

Avant de te lancer, pose-toi cette question : tu préfères condenser un maximum d’étapes sur le temps qui t’est imparti ou bien faire moins d’étapes mais profiter plus longtemps de chaque lieu ?

Quoi qu’il en soit, tu ne dois avoir qu’un but en tête : faire en sorte que ton itinéraire intègre toutes tes étapes dans un ordre qui te plait tout en te faisant gagner un maximum de temps et d’argent.

Voici donc mes conseils pour t’aider à élaborer cet itinéraire idéal :

          1. Place tes différentes étapes sur une carte

Je te conseille d’opter pour une carte en ligne qui te permettra non seulement de modifier ton parcours autant de fois que tu le souhaites, mais aussi de calculer directement les distances entre chaque étape.

L’outil le plus simple reste Google My Maps. J’ai longtemps cherché une meilleure alternative mais je n’en ai pas trouvé (même en testant des solutions payantes !).

          2. Trace ton itinéraire idéal

Une fois que tu as toutes les étapes, essaye de déterminer quel sera l’itinéraire le plus pratique. Que tu traces une boucle ou un itinéraire en ligne droite, tu dois essayer de faire un minimum de détours.

Si tu pars en road trip, trace ton chemin en fonction des routes ; si tu te déplaces en moyens de transport, cherche l’itinéraire le plus court et vérifie bien les horaires !

Tu vas aussi devoir choisir entre 1) emprunter les itinéraires les plus rapides (dans ce cas, tu peux encore t’aider de Google Maps pour les calculer) et 2) emprunter les routes les plus belles (le rêve ultime en road trip !). Dans ce cas, à toi d’effectuer quelques recherches (sur des blogs de voyages par exemple) pour connaître les plus jolis chemins !  

Un conseil : essaye avant tout de tracer un itinéraire en fonction de tes envies. Par exemple, pour mon voyage en Australie, j’ai planifié de commencer par Perth et d’avancer dans le sens contraire des aiguilles d’une montre afin de suivre l’été !

Autre conseil : personnellement, je place les étapes un peu plus sportives au début du voyage, et je prévois des visites un peu plus calmes et détentes pour la fin. On a souvent plus d’énergie, de motivation et d’excitation les premiers jours !


Etape 7 : vérifie que tout tient dans le temps imparti

Maintenant que tu as réalisé ton tracé principal, il va falloir vérifier si ton itinéraire est réalisable ou non ! Petit moment stressant, je te l’accorde !

          1. Commence par estimer combien de temps tu vas passer dans chacune de tes étapes

Comment le déterminer ?

Pas de réponse miracle : c’est totalement subjectif !

Prends tout de même le temps de te renseigner sur chacune de tes étapes. Certaines d’entre elles nécessiteront certainement forcément plus de temps !

Dans un premier temps, oublie le nombre de jours durant lequel tu as prévu de partir. Définis simplement la durée qui te paraît idéale pour chacune de tes étapes. Voici un exemple pour le Mexique :

Etape 1 : Arrivée à Cancún –> 1 jour dans la ville et 1 nuit

Etape 2 : Playa del Carmen –> 1 jour

Etape 3 : Tulum –> 1 nuit, 1 jour et encore 1 nuit

Etape 4 : Réserve de Sian Ka’an –> 1 jour et 1 nuit

Etape 5 : Bacalar –> 1 jour et 1 nuit

Etape 6 : site de Calakmul –> 1 jour et 1 nuit dans une ville alentour

Etape 7 : Campeche –> 1 jour et 1nuit

Etape 8 : site archéologique d’Uxmal –> 1 jour

Etape 9 : Mérida –> 1 nuit et 1 jour

Etape 10 :  réserve de la biosphère de la Rio Lagartos –> 1 nuit et 1 jour

Nuit à Valladolid

Etape 11 : site archéologique de Chichen Itzá –> une matinée

Etape 12 : Valladolid –> une après-midi et encore 1 nuit

Etape 13 : Réserve de Punta Laguna –> 1 jour

Retour à Cancún –> 1 nuit


Une fois que tu as terminé de faire ce détail, calcule le nombre de jours que cela te prendrait. Ici, nous avons besoin de 12 jours.


          2. Réajuste si besoin

Maintenant, imaginons que tu as prévu de partir 15 jours. Tu aurais donc trois jours et deux nuits à combler !

C’est parfait ! Tu vas pouvoir ralentir la cadence sur place, faire plus d’arrêts sur les routes et profiter davantage des plages et des cénotes mexicains ! Tu peux par exemple prévoir une journée supplémentaire à Tulum, où il y a beaucoup de choses à voir, et deux autres journées en plus à Mérida pour visiter les cénotes et les réserves naturelles aux alentours.

Un conseil : si tu vois que tu as seulement un peu plus de temps que prévu (comme c’est le cas ici), évite de t’ajouter des étapes et préfère plutôt profiter plus longuement de celles que tu as déjà planifiées.

Et si mon itinéraire est trop dense ?

Dans le cas où tu n’aurais eu que 10 jours de vacances pour partir explorer le Yucatán, il aurait fallu enlever ou raccourcir des étapes. C’est tout de suite moins drôle et moins facile !

Si tu te retrouves dans ce cas, je te conseille de retirer des étapes plutôt que de les raccourcir. Autrement, tu risques de survoler tous les lieux par lesquels tu vas passer et de repartir systématiquement frustré. Mieux vaut profiter pleinement de chaque endroit, quitte à revenir une autre fois pour voir le reste. Je peux te dire que l’expérience n’en sera que 100 fois meilleure…


          3. Dernier conseil (et pas des moindres) : pense aux temps de trajets !

Les trajets pour te rendre d’un endroit à l’autre peuvent parfois te coûter un bon morceau de ta journée. Tu dois donc réfléchir à quel moment tu comptes rouler : en début ou en fin de journée ? Dans tous les cas, mieux vaut éviter de rouler de nuit, surtout dans des destinations où les routes sont fréquentées par les animaux, comme l’Australie !


Etape 8 : planifie ton itinéraire dans le détail. Ou pas !

Tu as maintenant les grandes lignes de ton itinéraire et tu sais que toutes les étapes tiennent dans ton parcours.

À présent, libre à toi de planifier ou non le détail de cet itinéraire.

Tu fais peut-être partie de ceux qui préfèrent voyager au jour le jour ? Aucun problème ! Et tout ce que j’explique dans cet article te sera malgré tout utile car une fois sur place, tu seras en mesure d’évaluer en gros ce que tu auras le temps de faire, même si tu ne suis pas forcément le schéma que tu as tracé au préalable.

Au contraire, tu préfères tout planifier ?

Tu peux aller plus loin dans le détail et commencer à organiser chacune de tes journées en ajoutant des lieux et des activités plus précis pour chacune de tes étapes. Ce n’est pas une obligation, mais ça peut être utile si tu veux être ultra organisé et ne pas avoir à réfléchir sur place à ce que tu vas faire et où tu vas aller manger !

Tout réserver ?

Tu peux réserver les hébergements, les restaurants et les activités que tu as repérés des mois à l’avance. Je te conseille surtout de procéder comme ça pour les voyages courts dans des destinations très touristiques. En plus d’éviter des pertes de temps inutiles à chercher et le stress des logements complets, tu feras du bien à ton portefeuille (eh oui, même en réservant à l’avance, les prix peuvent être exorbitants, et plus encore en haute saison !).

En revanche, si tu pars pour un long voyage, planifier toutes tes journées est très contraignant. Prévoir un itinéraire détaillé pour 8 jours c’est une chose, le faire pour un mois en est une autre : plus tu voyages longtemps, plus il y a de risques de rencontrer des imprévus sur ton parcours.

Ne rien réserver ?

Tu peux donc aussi choisir de t’arrêter au tracé global de ton itinéraire et de voyager au gré de tes envies. Mais comme je te l’ai dit, ce n’est pas toujours une bonne idée… En fonction de la destination et de la saison à laquelle tu pars, le nombre de touristes et les prix varient. Par exemple, si tu pars en plein été sur la Côte d’Azur, les touristes seront tellement nombreux et les prix tellement élevés que tu risques 1) de te retrouver sans logement et/ou 2) de ne plus avoir un rond en poche.

Mais si cela te semble faisable, je ne peux que t’y encourager ! Surtout si tu voyages plus de trois semaines. Voyager de cette façon te permet de profiter de chaque endroit autant que tu veux. Si tu as un coup de cœur pour une étape, tu peux sans problème choisir d’y rester plus longtemps, quitte à devoir raccourcir ou en enlever une autre. Tu seras moins stressé par le temps car tu n’auras pas de réservations en attente !

Comment (enfin) réaliser TON itinéraire idéal 1

Et voilà cher voyageur ! Maintenant, toi aussi, tu es CAPABLE de réaliser l’itinéraire de tes RÊVES !

Sans aucune expérience et sans aucun conseil, je t’accorde que c’est trèèèès compliqué. Comment ne pas s’emmêler les pinceaux ?

Mais avoue… Maintenant que tu as avec toi ce petit guide étape par étape, plus rien ne te fait peur, pas vrai ??

Tu verras, une fois lancé, tu vas très vite comprendre le mécanisme et tout ira comme sur des roulettes ! Plus jamais tu n’auras à te rabattre sur des itinéraires ultra-touristiques, et ça, ça fait plaisir !!! Quelle satisfaction d’avoir créé son voyage sur-mesure, tu verras!

Bien sûr, s’il te reste des questions, je suis 100% disponible pour t’aider ! N’hésite pas !

À très bientôt,

Julie


P.S. Si cet article t'a été utile, j'ai créé pour toi la méthodologie complète pour réduire tes frais en voyage dans un guide gratuit de 52 pages !

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Comment devenir un voyageur éco-responsable cover
Voyage responsable

Comment devenir un voyageur responsable dans un monde de touristes stupides : le guide complet

Eh oui, vous ne rêvez pas. En lisant cet article jusqu'au bout, vous apprendrez des gestes SIMPLES pour devenir un voyageur responsable dans un monde de touristes stupides ! 

Depuis la création d’Un Brin de Voyage, j’ai prévu d’écrire un article sur le tourisme durable. En revanche, s’il y a bien une chose que je n’avais pas anticipée, c’est bien une crise sanitaire mondiale ! 

Le passage du coronavirus a énormément changé notre mode de vie. Qui pouvait s’imaginer être confiné pendant des mois ? Porter des masques à longueur de journées ? Ne plus pouvoir faire des gros bisous à sa mamy chérie ? Mais SURTOUT… Ne plus pouvoir voyager ???

Je sais que ce n’est pas la conséquence la plus dramatique du coronavirus. Mais bon, vous êtes quand même sur un blog voyage ! 😉

Il est clair qu’en cette période, les esprits sont loin d’être au voyage ! Quand on ne peut même plus sortir de chez soi, à quoi bon y penser ?

D’une manière ou d’une autre, le confinement a pourtant changé notre manière de voyager. Pour beaucoup, le confinement a été une occasion (certes forcée) de développer une « slow life » : notre vie quotidienne stressante mise de côté, on se recentre sur soi, sur nos besoins, sur les gens qu’on aime, sur des moments de bonheur tout simple… Bref, sur l’essentiel.

Et lorsque nous avons été déconfinés l’été dernier, la question des vacances et des voyages s’est tout naturellement posée… Et la plupart d’entre nous ne sont pas partis bien loin !

Le coronavirus a contribué à une nouvelle mode en matière de voyage : le « slow travel ». Ce terme s’applique à la fois à nous mais aussi à la planète : d’une part, on voyage tranquillement, en prenant son temps, et en même temps, on est plus « doux » avec la planète en ralentissant l’impact négatif de nos voyages. Le « slow travel » apaise nos esprits et l’environnement en mettant de côté notre mode de vie rapide et consumériste. Si vous souhaitez en apprendre plus sur le "slow travel", je vous suggère de lire le bel article d'Adélaïde !

Parce qu’il ne faut pas oublier que voyager, c’est aussi consommer. Aller voir la grande muraille de Chine un jour et plonger sur la Grande Barrière de Corail en Australie la saison suivante, ça consomme pas mal.

Vous vous doutez bien que je ne blâme personne : j’ai déjà voyagé dans les quatre coins du monde et je rêve encore de voir des tas de choses bien loin de chez moi. Avec notre mode de vie qui va à du 200km/h, qui ne rêve pas de profiter de quelques jours sur une plage paradisiaque ? Ce besoin d’évasion et de déconnexion est devenu primordial dans nos vies.

Ce que je veux vous dire ici, ce n’est certainement pas d’arrêter de voyager ! Car il ne faut pas non plus oublier que le tourisme est un revenu clé dans l’économie mondiale. On le pointe souvent du doigt pour son côté dévastateur de l’environnement, mais il permet à énormément de petits commerçants et artisans de manger quotidiennement.

Mon but n’est pas seulement d’attirer votre attention sur le coup écologique de nos rêves ; je veux d’abord et avant tout vous montrer que des alternatives pour voyager autrement et mieux existent.

La pandémie sera peut-être l’occasion de reconstruire le tourisme autrement, en diminuant le tourisme de masse au profit des voyages responsables (si au moins ce foutu corona pouvait servir à quelque chose !).

Je m’adresse donc à vous, voyageurs désireux de contribuer à un tourisme durable ! Et peu importe à quelle échelle.

Alors restez attentifs car je vous livre ici des conseils et astuces essentiels à mettre en place lors de vos prochains voyage pour vous démarquer en tant que voyageur responsable dans un monde de touristes stupides !


1. Pourquoi doit-on bannir le tourisme de masse et devenir un voyageur responsable ?

Avouons-le, quand on se rend quelque part en tant que touriste, notre préoccupation première n’est pas forcément les conséquences que nos vacances engendrent : notre but, c’est avant tout de profiter de ce moment hors du temps dont nous rêvions depuis des mois... Et c’est bien normal !

Mais il y a clairement des manières plus responsables que d’autres d’en profiter.

Et le premier pas pour agir en voyageur responsable, c’est de comprendre pourquoi on le fait !

Il faut bien comprendre que si le tourisme ne cesse de se développer, c’est souvent au détriment des populations locales et des régions d’accueil, car la surexploitation et la concentration des infrastructures entrainent des dérives dramatiques sur un plan économique, écologique et socio-culturel.

Si nous n’agissons pas rapidement, ces conséquences désastreuses vont s’amplifier d’année en année… Et les inégalités qu’elles engendrant aussi… !

Des injustices économiques

L’industrie du tourisme est souvent présentée comme un vecteur de croissance pour le pays d’accueil.

Pourtant, d’après le guide de l’écotourisme du Petit Futé, 80 % des bénéfices reviennent aux compagnies aériennes et aux agences de voyage des pays riches, et sûrement pas aux petits commerçant ou artisans locaux...

En effet, les tour-opérateurs occidentaux enregistrent des marges bénéficiaires évaluées à 25 % alors que le personnel local ne touche qu’un salaire parfois dérisoire... Bien souvent les travailleurs locaux sont mal considérés par les employeurs qui les soumettent à des emplois précaires, sans véritable contrat de travail.

Comme nous réservons presque tout à l’avance, depuis notre pays d’origine (logements, activités etc.), l’économie locale ne perçoit qu’une très faible partie des dépenses des touristes…

Des injustices socioculturelles

Pour laisser place aux infrastructures touristiques, les populations traditionnellement installées sur les lieux depuis plusieurs générations sont parfois expulsées comme des malpropres, sans dédommagements (ou avec des dédommagements ridicules).

On peut aussi mentionner les problèmes de confrontation entre les mondes radicalement différents des touristes et de certains locaux : niveau de vie, mode de vie, croyances, comportements…

De même, de nombreuses coutumes perdent leurs significations culturelles ou religieuses pour devenir de simples attractions touristiques…

En bref, le tourisme a tendance à accentuer des disparités sociales au sein des populations locales.

Des injustices environnementales 

Le tourisme de masse tend également à dénaturer certaines zones considérées comme sensibles (le littoral, la montagne,…) et ainsi, à modifier les écosystèmes.

La construction de routes, d’hôtels, de restaurants, de ports, de terrains de jeux etc. nécessaires au développement touristique entraîne également la destruction de milieux naturels.

De même, la sur-fréquentation de certains sites naturels a un impact négatif sur la flore et la faune : les végétaux sont souvent piétinés et arrachés, tandis que les animaux sont dérangés et affectés dans leur mode de vie naturel. La perturbation de leur milieu naturel entraîne notamment des problèmes de reproduction et d’abandon des petits par leurs parents.

Par ailleurs, l’utilisation abusive de l’eau par les structures hôtelières pour le confort des clients (piscine, arrosage des terrains de golf, climatisation etc.) prive la population locale d’une ressource vitale, principalement dans les pays du Sud. La consommation en eau par touriste est généralement dix à quinze fois supérieure à celle de la population locale… Selon la Banque Mondiale, de nombreux agriculteurs ont été contraints d’abandonner leurs champs asséchés par des pompages excessifs liés aux activités touristiques.

Le transport aérien est évidemment l’une des principales sources de rejet de CO2 dans l’atmosphère et contribue à l’effet de serre et au réchauffement climatique. La multiplication des voyages en avion, et encore plus pour les courts séjours, intensifie le phénomène de pollution atmosphérique. Au cours des années, le flux des touristes ne cesse d’augmenter partout dans le monde, de même que l’empreinte écologique individuelle des touristes.

Sur place, les activités des touristes comme le nautisme, la chasse, le quad, la pêche au gros, la plongée sous-marine, les safaris ou même le surf font encore augmenter considérablement les conséquences écologiques et énergétiques du tourisme…

Il est évident que le tourisme est un secteur en pleine expansion. Il offre des perspectives de développement économique importantes. C’est particulièrement le cas pour les pays développés, parfois au détriment des pays en développement. Chaque année, tous ces problèmes ne cesse de s’amplifier.

Il est grand temps d’agir ensemble pour réparer, ou en tout cas, améliorer cette situation, pour un tourisme plus juste, plus équitable et moins dévastateur.  Je suis absolument convaincue que le tourisme de masse n’a aucun avenir. Il est donc grand temps d’envisager le tourisme autrement !


2. Pourquoi j’ai décidé de devenir un voyageur plus responsable ?

J’aimerais vous expliquer d’où m’est venu cet engouement pour le tourisme responsable. À travers le petit récit de mon parcours, j’espère vous transmettre à vous aussi l’envie d’envisager autrement votre prochain voyage, et de contribuer à votre manière au devenir de notre planète !

C’est lorsque je suis partie faire mon stage de fin d’étude dans un hôtel dans la péninsule du Yucatan au Mexique que j’ai réellement pris conscience des conséquences négatives du tourisme de masse. Durant trois mois, j’ai pu côtoyer quotidiennement des touristes mais aussi et surtout, lier des amitiés avec le personnel dont beaucoup sont des descendants du peuple Maya. Avec eux, j’ai partagé des fêtes (mariages, communions, anniversaires, naissances) mais aussi des moments de leur vie quotidienne loin du confort de l’hôtel et des clichés touristiques.

Pendant mes jours de congé, j’ai séjourné dans de petits villages, visité la jungle accompagnée de guides mayas, nagé dans différents cénotes, fait de la plongée au milieu des poissons et des tortues, testé les moyens de transports locaux… Et bien sûr, j’y ai également découvert le tourisme de masse et les grandes discothèques de la Riviera Maya lors du fameux « Spring Break » et lorsque j’ai visité de célèbres sites historiques et naturels. 

Cette formidable aventure restera à jamais dans ma mémoire car elle m’a permis, je pense, de comprendre la réalité de la péninsule, de ses communautés et de son tourisme.

Même si j’ai passé des supers moments à Cancun et dans les stations de la Riviera Maya, j’ai néanmoins pu constater les dégâts ravageurs que le développement touristique de masse a causé, tant au niveau environnemental que socio-économique. Cancun est un paradis pour les touristes qui n’imaginent pas une seconde l’enfer qu’il constitue pour ses habitants.

Quand l’exceptionnelle faune et flore de la péninsule aura disparu au profit d’hôtels luxueux, de grandes piscines et de discothèques, que les trésors archéologiques seront devenus des parcs d’attractions et que les habitants auront perdu leurs traditions, la péninsule aura également perdu tout intérêt pour les touristes.

J’ai donc choisi de réaliser mon travail de fin d’étude sur le tourisme durable de la Péninsule du Yucatan. Ce sujet m’a fascinée et j’ai beaucoup appris. J’ai également remarqué que ce sujet n’avait jamais été évoqué lors de mes 3 années d’étude…

Mon deuxième électrochoc a eu lieu durant le premier confinement : je me suis renseignée, formée, j’ai beaucoup lu sur les alternatives du tourisme de masse. Petit à petit, je me suis orientée vers le minimalisme, le « slow travel », la compensation des émissions de gaz à effet de serre pour mes futurs voyages, etc.

Maintenant que je suis consciente et informée sur tout cela, je veux absolument vous le transmettre à travers un Brin de Voyage ! A travers ce blog, je tiens à mettre en avant un tourisme plus responsable, bien loin de la plupart des influenceurs et blogueurs voyages qui encouragent à voyager toujours plus et toujours plus loin sans se soucier une seconde de l’impact de nos activités sur la planète. Bon nombres de voyageurs ignorent les conséquences négatives que leur voyage peut avoir sur l’environnement ; la sensibilisation à ce sujet me semble encore trop faible.

Même si je suis encore débutante dans le domaine du tourisme responsable, je m’efforce à en apprendre de plus en plus et j’espère pouvoir vous apporter des solutions pour continuer à voyager, mais pas n’importe comment !


A. LA VOIE A SUIVRE POUR DEVENIR UN VOYAGEUR RESPONSABLE

I. Comprendre ce que sera le tourisme du futur

Vous l’aurez compris, le tourisme est devenu l'une des plus grandes activités économiques au monde. 

Selon le Tourism Towards 2030, qui décrit les tendances du tourisme futur récemment mises à jour par UNWTO, il y aura 1,8 milliard de touristes en 2030, soit une personne sur cinq dans le monde.

Ce chiffre impressionnant démontre que l'impact du tourisme ne doit pas être négligé dans l'économie mondiale.

les tendances du tourisme futur pour 2030

Graphique n°1 : UNWTO tourisme en 2030 : tendance actuelle et prévision 1950-2030

Et surtout, une des récentes nouveautés concernant la demande touristique est l’intérêt porté au respect de l’environnement, et donc, au tourisme durable. C’est précisément de cette tendance que j’aimerais vous parler dans cet article !


II. Connaître les différentes formes alternatives du tourisme

Pour bien comprendre ce qu’est le tourisme alternatif et pouvoir le mettre en œuvre dans nos prochains voyages, il est également important de connaître les différentes formes qu’il peut prendre…

Tout d’abord, le tourisme alternatif désigne les différentes alternatives au tourisme de masse.  

En voici les principales subdivisions :

Le tourisme de nature : ce tourisme repose sur la découverte et l’observation de la faune et de la flore. Il est parfois confondu avec l’écotourisme car tous deux ont pour but de préserver la nature en voyageant.

Le tourisme d’aventure : séjour sportif et de découverte favorisant le contact avec la nature. Ce type de tourisme privilégie généralement les pays lointains, isolés et avec peu d’infrastructures touristiques.

Le tourisme social : apparu dans l’après-guerre, il avait pour objectif de permettre à chacun de partir en vacances et de pouvoir ainsi pratiquer des activités de loisirs. De nos jours, le tourisme social vise à donner le « droit aux vacances » et à rendre le tourisme accessible à tous (les familles nombreuses, les jeunes, les retraités, les personnes aux revenus modestes ou encore les personnes à mobilité réduite). 

Le tourisme responsable : le tourisme responsable a pour objectifs l’inclusion des locaux dans les différentes étapes du projet touristique, la préservation à long terme des ressources naturelles, sociales et culturelles, ainsi qu’une répartition équitable des bénéfices générés. Il est semblable au tourisme durable sur lequel je reviendrai plus loin.

Le tourisme équitable : comme le commerce équitable, il met l’accent sur les prises de décisions démocratiques, sur des modes de production respectueux de l’environnement, sur la participation des communautés d’accueil et sur une rémunération correcte des prestations locales.  

Le tourisme solidaire : il s’inscrit à la fois dans une perspective « responsable » et « équitable » et est plus directement associé à des projets de solidarité. Le touriste pratique cette solidarité avec les populations locales en finançant un projet de développement ou un projet social. L’implication des populations locales et la réalisation d’un projet concret sont les piliers du tourisme solidaire.

Le tourisme rural : il est caractérisé par la volonté de quitter temporairement le mode de vie urbain pour se reposer dans un monde plus rural. Ce tourisme regroupe des hébergements tels que des chambres d’hôtes ou des gîtes ruraux, des activités gustatives comme les dégustations de vin ou la découverte de produits du terroir ainsi que des activités touristiques avec des visites du patrimoine rural ou encore diverses activités en pleine nature.

Le tourisme communautaire : les communautés locales gèrent elles-mêmes l’accueil des touristes. Elles gèrent l’ensemble des activités touristiques, ce qui implique que la majeure partie des bénéfices leurs revient ! Le but est de mettre en avant le patrimoine culturel et de gérer durablement les ressources naturelles avec une redistribution équitable des bénéfices. Ce type de tourisme permet également d’en apprendre énormément sur la vie des populations locales !

L’écotourisme : axé en priorité sur la découverte de la nature, ce type de tourisme est souvent pratiqué en petits groupes et privilégie l’observation et l’étude des milieux naturels afin de sensibiliser les voyageurs mais également les populations locales sur le besoin de préserver l’environnement.  Les particularités d’un voyage écotouristique sont l’éducation environnementale, le bien-être des populations locales, la limitation de l’empreinte écologique et le soutien aux programmes de conservation de la biodiversité.

Il ne vous aura pas échappé que ces concepts se chevauchent pas mal…  Ils adoptent en effet des critères parfois très similaires, et leurs motivations principales ne diffèrent qu’assez légèrement en se concentrant plutôt sur l’aspect environnemental, économique ou social. Le degré de participation des résidents peut aussi varier selon les formes de tourisme, allant de la concertation à la gestion active et la prise en charge du développement par la population locale.

Mais l’important, c’est que toutes ces catégories témoignent d’un intérêt croissant pour le tourisme alternatif au détriment du tourisme de masse !

Pour bien saisir les tenants et les aboutissants du tourisme durable, il est essentiel de nous arrêter sur les notions de durabilité et de soutenabilité, qui ont d’abord concerné le développement durable pour ensuite s’appliquer au tourisme.

 Cette application au tourisme s’exprime à travers la prise en compte de trois dimensions :
Schéma développement et tourisme durable (durabilité et soutenabilité)

Schéma n°1 : développement durable

Economique : améliorer l’économie de la région et faire des bénéfices (c’est le but principal de toute activité touristique « classique ») ;

Sociale : participation et respect des populations locales, redistribution équitable des bénéfices ;

Environnementale : respect des sites naturels, limitation de la consommation d’énergie et d’eau, de la pollution et des nuisances.

Dès lors, un projet touristique parfaitement durable serait celui qui englobe ces trois dimensions (contrairement à un projet écotouristique, qui lui, serait basé principalement sur l’aspect environnemental).

Les acteurs du tourisme prennent de plus en plus conscience des impacts désastreux du tourisme de masse. Ainsi, pour maintenir l’intérêt des touristes pour les voyages, les gouvernements, les professionnels du tourisme et les mouvements écologiques prennent des engagements pour motiver les touristes à changer leur mode de voyage en les sensibilisant et en les incitant à opter pour un tourisme responsable.


III. Bannir les fausses croyances

« Je veux bien voyager responsable mais payer un prix de malade pour zéro confort, non merci ! ». C’est faux, ultra faux, archi faux ! Mais c’est malheureusement ce qu’on entend souvent dire.

Comme on l’a vu plus haut, il y a mille et une façon de voyager « responsable » : c’est avant tout un état d’esprit, bien plus qu’une pratique toute définie !

Par contre, il va clairement falloir faire une croix sur certaines choses !

Déjà, on OUBLIE à tout jamais les énormes hébergements all-inclusive, qui n’ont au fond aucun lien avec l’environnement et la population locale (à part pour les nuire !). Que vous restiez allongés sur un transat à Cuba, en Guadeloupe ou au Mexique, où est la différence ? Vous n’apprendrez rien de la destination.

Un autre élément de « confort » à bannir, c’est l’avion pour aller de ville en en ville. Je ne vous demande pas d’aller de chez vous au Mexique à la nage mais bien de limiter les transports polluants une fois au Mexique !

Certes, l’avion est un gain de temps considérable. Mais il faut savoir ce que l’on veut, se mettre au clair sur ses priorités : si on veut voyager responsable, il y a en effet quelques concessions à faire. Bien que je ne pense pas que recourir à une alternative à l’avion soit une perte de temps : c’est l’occasion de découvrir des moyens de transports locaux et d’être au plus proche de la population (rappelez-vous ces métros et bus bondés où votre nez se trouve collé à l’aisselle d’un autre usager…).

Soit dit en passant, les transports en commun ne sont pas toujours synonymes d’inconfort. Il existe des bus très confortables et pour tout type de budget, même dans les pays plus pauvres où on pourrait s’attendre à ne circulez que dans des vieux tacos! J’ai traversé des centaines de kilomètres au Mexique et au Pérou en voyageant en bus, et je peux vous dire qu’ils étaient 1000 fois plus confortables que nos bus belges.

Pour ce qui est de l’organisation et du repos (qu’on a aussi tendance à croire impossible dans les voyages durables), il ne tient qu’à vous de les mettre en place ! Si vous voulez vous reposer pendant des heures sur une plage, rien ne vous en empêche ! Cela ne fait pas de vous un touriste irresponsable. Comme je vous l’ai dit, vous n’êtes pas obligé de participer activement à tout type de projet communautaire. Chacun agit et apporte son aide comme il le souhaite. Rien que le fait de respecter l’environnement en triant ses déchets, d’utiliser les transports en commun, de choisir un hébergement éco-responsable et de dîner dans le petit restaurant local du coin fera déjà de vous un super voyageur! 

Pour ce qui est du prix, ça ne dépend que de vous ! Vous pouvez voyager responsable gratuitement ! Pour profiter d’un voyage éthique et responsable tout en vous rendant utile, utilisez les sites comme Helpx, Workaway, WWOOF ou Trustedhousesitters.  Vous serez nourri et logé gratuitement en échange d’une aide que vous apporterez à votre hôte. Il peut s’agir de petites tâches ménagères, de travailler dans une ferme biologique, de participer à la restauration d’une maison, de s’occuper des enfants ou des animaux, etc. 

Alors jetez donc à la poubelle (pas par la fenêtre, dans le genre écoresponsable, y a mieux !) tous ces préjugés complétement faux sur le tourisme responsable !


IV. Comment mieux préparer son futur voyage ?

A) Savoir où on met les pieds/Se cultiver/ S’informer

Avant d’arriver sur les lieux, il est important de se renseigner un max sur l’endroit que l’on va visiter, sur sa culture, sa situation sociale, son histoire, ses croyances, ses coutumes,… Ces connaissances vous permettront de mieux vous intégrer, de savoir où vous mettez les pieds, mais aussi d’apprécier d’autant mieux votre voyage !

Documentez-vous sur les comportements à éviter ou à adopter afin de ne pas choquer les populations locales. En Inde, par exemple, s’embrasser en public ou caresser la tête d’un enfant peut être mal interprété. De même, les pratiques vestimentaires sont importantes, surtout pour visiter les lieux sacrés ! Autrement dit, ne débarquez pas en mini-jupe et en crop-top.

Pour les amateurs de photographie attirés par les visages expressifs et les tenues colorées de certains locaux, demandez la permission avant de prendre un cliché ! Dans certains endroits, il n’y aucun souci et les gens sont très heureux que vous les preniez en photo. Mais parfois, cela peut être très mal perçu !

En première année en gestion du Tourisme, j’ai eu un cours sur les différentes manières de vivre dans les pays du monde. On découvrait une tonne de coutumes parfois complétement ahurissantes et très différentes de pays en pays !  Alors n’hésitez pas à vous renseigner sur les us et coutumes des autres pays, vous verrez, c’est très drôle !

Je vous invite également à apprendre quelques mots de la langue locale avant de partir ! Vous pourrez ainsi échanger et établir des relations plus profondes avec les locaux !


B) Mieux préparer sa valise 

Eh oui, prendre soin de la destination que l’on visite passe aussi par les produits qu’on amène sur place !

Evitez autant que possible les produits qui génèrent des déchets sur place (rasoirs jetables, lingettes démaquillantes, piles, …). Car malheureusement, de nombreux pays ne disposent pas d’une gestion des ordures optimisée comme chez nous.

Le top du top, c’est d’emporter une petite trousse de toilette responsable et écologique, composée de produits cosmétiques bio, équitables et biodégradables. Vous pouvez acheter ces petites trousses toute faites, qu’on voit fleurir de plus en plus dans certains magasins, ou bien la composer vous-même ! Emportez un savon, shampoing, déodorant et parfum solides naturels, une brosse à dent en bois écologique, un dentifrice solide ou naturel en poudre, un oriculi (cure-oreille réutilisable à la place de 3000 cotons-tiges !), des lingettes en microfibres réutilisables, …

L’idéal, c’est de repenser ses habitudes quotidiennes en optant pour le minimalisme, aussi bien pour sa trousse de toilette que pour le reste de sa valise. On réduit son empreinte écologique en consommant moins également, car qui dit « moins de produits » et « moins de vêtements » dit souvent « moins de déchets » et « moins de linge » et donc… moins d’énergie consommée !

Privilégiez également des gammes de produits solaires biodégradables, qui protègeront à la fois votre peau et l’environnement aquatique. En effet, près des côtes, les huiles solaires classiques forme un écran à la surface de l’eau et ralentit la photosynthèse des végétaux sous-marins. N’oubliez pas que les chapeaux et ombrelles existent également.

P.S : Le concept du minimalisme est complétement applicable dans sa vie de tous les jours. J’ai découvert ce concept tout récemment durant le premier confinement (combien y en aura-t-il ???), à travers la « garde-robe minimaliste » sur Atode.  Le but est de faire le tri dans sa garde-robe pour ne garder que l’essentiel. On gagne un temps fou car on ne se pose plus la question le matin de savoir ce que l’on va mettre (enfin, on a moins de choix on va dire…) !

Vous pouvez également investir dans des lampes et chargeurs solaires : ils ne sont pas spécialement plus chers et vous les rentabiliserez très vite en n’ayant plus à acheter des piles ! En plus, vous éviterez d’avoir à jeter ces dernières. A défaut, préférez des piles rechargeables.

Utilisez des équipements réutilisables plutôt que des jetables. Par exemple : ayez une gourde au lieu d’acheter une nouvelle bouteille d’eau en plastique chaque jour.

Dernier petit conseil : emportez des sacs en tissu avec vous pour transporter les courses que vous ferez sur place, mais également pour emmener votre pique-nique lors de vos excursions ou pour ranger votre linge sale en fin de séjour. Beaucoup de pays utilisent encore les sacs en plastique et ne trient pas leurs déchets car ils ne disposent pas de système de ramassage ni de triage. Vous avez la chance d’en bénéficier chez vous, alors autant sensibiliser les populations locales en donnant l’exemple !

Évidemment, il existe des taaaaaas d’autres petites astuces écologiques, faites preuve de créativité !


C) Choisir votre hébergement

Il est essentiel de rechercher un établissement éco-responsable et géré par les locaux au lieu d’une grosse infrastructure internationale. 

Certains voyageurs font le choix de ne loger que dans des établissements labellisés. De cette manière, ils sont sûrs que l’hébergement est totalement éco-responsable, depuis sa fabrication jusqu’à l’élimination des déchets. N’hésitez pas à aller consulter les différents organismes reconnus sur internet !

Vous avez tous les avantages à privilégier ce genre d’établissement : vous apprendrez davantage en côtoyant des locaux qui sauront bien mieux vous renseigner, et vous serez généralement bien mieux accueillis. En plus, vous veillez ainsi à ce que les bénéfices du tourisme soient directement versés aux populations locales. Mieux encore, choisissez des hébergements « écosensibles », qui font appel à des fournisseurs locaux dans une démarche durable (tri des déchets, panneaux solaires, compost etc.) et qui proposent des activités éco-responsables.

Essayez dans la mesure du possible d’effectuer vos recherches à l’avance pour choisir des voyagistes ayant mis en place des politiques environnementales et des projets communautaires.

Alors plutôt que de foncer sur le premier gros hôtel ou de réserver le all-inclusive de luxe de la ville, allez faire un tour dans les écolodges, les guest house charmantes, les campings, les petites cabanes, les yourtes, les alternatives de tourisme communautaire ou osez même le couchsurfing ! Privilégiez des logements qui sortent de l’ordinaire (parce que c’est plus drôle !), qui respectent l’environnement et qui permettent un contact plus privilégié avec les populations locales. C’est une belle manière de vivre des aventures originales et insolites en faisant de belles rencontres et de vivre ainsi son voyage à fond !  

Pour profiter d’un voyage éthique et responsable tout en vous rendant utile, je vous invite encore une fois à jeter un œil à des sites comme Helpx, Workaway, WWOOF ou Trustedhousesitters : des réseaux internationaux d’échange et d’entraide pour voyager autrement, moins cher, tout en allant à la rencontre des autres. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à télécharger mon guide gratuit de 52 pages, où je détaille ces différentes alternatives. Cliquez-ici ou insérer simplement votre email ci-dessous : 


D) Minimiser l’impact de vos déplacements

Même si l’avion est plus pratique et bien plus rapide que les autres moyens de transports, évitez le dans la mesure du possible. 

Privilégiez donc, quand vous le pouvez, les moyens de transports moins consommateurs de CO2. Si toutefois vous voyagez en avion, sachez qu’il existe aujourd’hui la possibilité de compenser l’entièreté de vos émissions de CO2 !

En effet, plusieurs sites permettent maintenant de faire le calcul de notre émission de CO2 annuelle après avoir répondu à quelques questions, notamment www.reforestaction.com ou www.greentripper.org (que je vous conseille).

Calculer ses émissions de CO2, c’est bien beau, mais il faut ensuite “compenser” son bilan carbone ! Ce principe permet de participer au financement de projets écologiques à hauteur des émissions de gaz à effet de serre que nous avons produites, comme les projets de plantation d’arbres par exemple.

C’est justement ce principe que je vais mettre en œuvre pour les voyages organisés avec Un Brin de Voyage (ainsi que dans mes voyages personnels évidemment !).

De manière générale, si vous aimez découvrir les contrées lointaines, mieux vaut partir moins souvent mais plus longtemps, en pratiquant le « slow travel » par exemple, comme je vous l’ai expliqué dans les premières lignes.  Notez que ce concept est également bénéfique pour votre portefeuille : quitte à payer une certaine somme pour son billet d’avion, autant en profiter. Une fois sur place, privilégiez autant que possible les autres moyens de transports et évitez de prendre des vols internes. Marchez ou pédalez dès que c’est possible : vous vivrez des aventures bien plus saines et écologiques !


V. Comment se comporter en tant que voyageur responsable ?

A) Respecter la culture et les populations locales

Lorsque vous êtes en voyage, c’est à vous de vous adaptez aux valeurs et coutumes des locaux, et pas l’inverse (même si certaines traditions locales peuvent être déroutantes) !

Être au plus proche des populations locales et vivre leur mode de vie, c’est s’enrichir énormément. En vous intéressant à leurs pratiques culturelles, vous vous ouvrirez à de nouvelles façons de faire et de penser. Il va donc de soi qu’une ouverture d’esprit et du respect vis-à-vis de ses cultures est primordiale…

Et si vous voulez protéger des enfants de l’exploitation, il vaut mieux faire un don pour soutenir des projets communautaires que donner des sous aux enfants qui mendient !

Les pourboires et rétributions doivent également être en rapport avec le coût de la vie sur place afin de ne pas déstabiliser l’économie locale.

Dans les pays en voie de développement, il n’est pas recommandé de distribuer les médicaments directement aux populations. Il faut se référer au dispensaire ou à l’hôpital afin de s’assurer qu’un bon usage soit fait de ces derniers, et éviter également d’alimenter le marché noir.

N’oubliez pas de marchander avec humour et patience, et ne vous emportez pas. On obtient toujours ce qu’on veut plus facilement avec un sourire !

Marchander avec humour, patience et sourire voyageur responsable


B) Se soucier de la nature et de l’environnement

Préservez à tout prix le patrimoine que vous visitez. Oubliez les graffitis sur les bâtiments historiques (sans blague) et sur les arbres ou rochers (fini de graver ses initiales dans un cœur !).

Vous le savez sans doute, le plastique a des conséquences désastreuses sur l’environnement, à tel point qu’un sac plastique est capable de tuer une tortue ou un dauphin : les animaux marins voient le sac plastique comme une méduse et s’étouffent avec… Limitez donc toujours vos déchets dans la mesure du possible et pensez à les trier comme si vous étiez chez vous. 

Lorsque vous êtes en excursions ou en road trip dans un van ou camping-car, pensez à emporter des sacs poubelles pour y placer vos déchets. Si vous ne trouvez pas de poubelles, transportez vos déchets et jeter les une fois que vous en trouverez une. Lors de mon tour d’Australie, il nous était arrivé de rester 3-4 jours sans voir une seule poubelle…. Et nous étions 10. Je vous laisse imaginer la quantité de déchets que l’on transportait !! Franchement, vous aimez voir un tas de crasses au milieu d’un magnifique paysage ? j’en doute ! Pensez également à vidanger vos toilettes et réservoirs de carburant dans les emplacements prévus à cet effet.

Tentez de rapporter les déchets nocifs dans votre pays d’origine (les piles par exemple), pour les recycler chez vous.

Prévoyez un cendrier de poche si vous êtes fumeur ! Un mégot de cigarette prend 2 ans à se décomposer… Repensez aux fois où vous étiez tranquillement allongé dans le sable jusqu’à… vous rendre compte que vous êtes couché su un mégot. Beurk !

Si vous voulez continuer à voyager et à profiter d’un environnement propre, ne laisser pas de traces de votre passage !

Respectez les animaux sauvages et leurs habitats naturels. Dans les zones protégées, n’allez que dans les espaces ouverts aux visiteurs. Respectez le balisage des chemins de promenade pour éviter de piétiner la flore.  Ne cueillez pas de plantes et de fleurs car certaines sont peut-être en voie d’extinction !

Lors de vos visites dans des parcs naturels, renseignez-vous sur les règles et comportements à adopter. Si une taxe d’entrée vous est demandée, payer la toujours pour contribuer à préserver ce patrimoine. Ne nourrissez pas les animaux sauvages même si vous pensez leur faire plaisir. En plus de les rendre dépendants, modifier leur régime alimentaire peut se révéler très nocif pour eux.

Evitez les selfies avec les animaux et ne les caresser pas. Cela peut être dangereux pour vous comme pour eux.

Ne touchez jamais un bébé animal et ne vous placez jamais entre la mère et son enfant. J’ai déjà vu le résultat avec des singes, des éléphants et des kangourous : je vous le dis, mieux vaut éviter !  

Respectez également le silence de la nature. Parlez à voix basse pour ne pas effrayer les animaux ou les autres visiteurs. Si vous criez, ils ne se montreront de toute façon pas. Le calme et la tranquillité de leur milieu de vie doit être respecté.

N’importez pas des animaux vivants ou morts (faut-il vraiment le dire ?), et n’encouragez pas le commerce de leurs peaux, fourrure ou ivoire. Ces pratiques participent amplement à la perte de la biodiversité et à l’extinction des espèces, et sont interdites en vertu des accords pour la protection des espèces. Attention, vous risquez gros si vous êtes pris avec une tortue de mer ou une fourrure de phoque dans vos bagages.

En résumé, apprenez à apprécier la nature des yeux sans la déranger. C’est un peu comme dans un musée ou pour les compagnons de vos amies (je rigole) : on touche avec les yeux !


C) Pratiquer les bonnes activités

Mettez en avant les activités et hébergements proches des habitants. Immergez-vous dans leur culture, prenez le temps de discuter avec eux et de les connaître. Osez faire un pas vers eux et leur parler. L’expérience vécue sera bien unique. C’est bien connu : ce sont les rencontres qui rendent le voyage inoubliable !  Croyez-moi, vous retiendrez davantage les moments d’échange et de partage qu’une visite au musée.

Eliminez au maximum les loisirs polluants tels que le jet-ski, le tour en hélicoptère ou le 4X4. Favorisez les activités plus douces telle que la randonnée : une excellente façon de découvrir les lieux ! Attention également au sport comme le golf qui consomme énormément d’eau et met parfois à sec les réserves pour l’agriculture et les peuples locaux. Ou le ski en salle au milieu du désert, à bannir également.

Favoriser les visites et activités organisées par les locaux qui vous feront visiter les lieux mieux que personne tout en soutenant l’économie locale et les acteurs du territoire !

Respectez les interdictions de visite des lieux de culte par les touristes. Lisez toujours les consignes indiquées.

Si vous êtes adepte du snorkeling ou de la plongée, faites attention à ne pas toucher le corail avec vos palmes et de ne surtout pas marcher dessus. La Grande Barrière de corail située en Australie a perdu la moitié de ses coraux en 30 ans seulement et sa régénération complète prendra des décennies.

Osez partir à la découverte de votre région à vous. On connait généralement très mal sa région et ses alentours. Vous serez souvent surpris de voir ce qui se trouve à quelques kilomètres de chez vous. Un petit week-end suffit, alors n’hésitez pas !  Le « Staycation » est une nouvelle forme de tourisme apparue aux Etats-Unis, reprenant les mots « rester » et « vacances » signifiant donc « voyager près de chez soi ».  C’est d’ailleurs ce type de tourisme que nous avons privilégié en cette super année 2020... Le début d’une nouvelle façon de voyager… !

Lors de l’élaboration de votre planning, éliminez les activités touristiques ayant un impact négatif sur la planète. Je pense surtout à toutes les activités qu’il y a autour des animaux et qui peuvent nuire à leur santé : nager avec les dauphins, faire des selfies avec des serpents, zoo ou parcs animaliers, danse de singes, et bien d’autres loisirs de ce genre. Vous aurez de toute façon toujours l’occasion de rencontrer des animaux dans leur milieu naturel ou dans des refuges. Et c’est TELLEMENT plus beau… et souvent moins cher ! Ici aussi, l’argent sera bien mieux utilisé dans un refuge ou parc naturel que dans un grand zoo ou dans une piscine de dauphins…


D) Ne gaspillez pas eau et électricité !

Soyez toujours vigilant sur votre consommation d’eau et d’électricité lorsque vous voyagez !

L’eau est une ressource précieuse, parfois un luxe. Veillez à ne pas la gaspiller et à ne pas la polluer. Dans les régions où l’eau se fait rare, privilégiez les douches rapides plutôt que les bains qui consomment en moyenne 5 fois plus d’eau ; vérifiez que vous avez complètement fermé les robinets, …

Si vous restez plusieurs jours dans le même hôtel, demandez qu’on ne remplace pas vos serviettes de bain ni vos draps tous les jours : en plus d’alléger le travail des aides ménagères, vous faite économiser de l’eau, de la lessive et de l’électricité ! Veillez donc à toujours bien ranger votre serviette et ne pas la laisser par terre (elle sera automatiquement changée). Franchement, qui a besoin d’une nouvelle literie et de nouvelles serviettes tous les jours ? Vous faites ça, chez vous ?

Pensez à ne pas utiliser les petits échantillons de savons offerts à l’hôtel : ils produisent énormément de déchets ! De toute façon, vous aurez tout le nécessaire dans votre trousse de toilette écologique !

L’électricité est également un luxe dans certains pays : il faut donc penser à éteindre les appareils électriques, la climatisation et les lumières d’une pièce quand vous n’y êtes pas.

Une série de petits gestes quotidiens tout simples qui sont à la fois écologiques et économiques !


E) Privilégier l’artisanat et produits locaux

Faites attention aux souvenirs que vous achetez ! Il peut parfois s’agir d’objets volés ou pillés dans des sites archéologiques ou naturel qui prennent des centaines d’année à se regénérer ou qui sont parfois irremplaçables.

N’achetez pas non plus d’objets traditionnels ou sacrés afin de ne pas dépouiller le patrimoine historique du pays visité, sauf s’il s’agit de copies destinées à la vente.

Bannissez également les produits élaborés à partir de plantes ou d’animaux menacés.

Pour vos achats, rendez-vous dans les marchés locaux ou petites boutiques plutôt que dans les centres commerciaux ou les duty free des aéroports. Achetez toujours vos souvenirs directement auprès de l’artisan. C’est l’occasion de passer un moment proche avec les locaux, d’échanger, de trouver un artisanat authentique et de faire bénéficier directement les populations de l’argent du tourisme.

Si vous aimez négocier (ce qui se fait dans énormément de pays et peut même devenir un vrai moment de plaisir et de rigolade), n’oubliez pas de le faire dans la bonne humeur, avec un sourire et du respect.  Payer tout de même un prix équitable.

Participez un maximum à l’économie locale en privilégiant les restaurants et marchés locaux. Fuyez les grosses chaines telles que Mac Donald ou Burger King !

Privilégiez les produits locaux et de saison, qui ne proviennent pas de régions lointaines. La consommation locale assure des retombées économiques pour les producteurs du territoire que vous visitez. Pensez à consommer un poisson en dehors de sa période de reproduction. Préférez les producteurs et vignerons qui travaillent en agriculture bio.

Dans un bar, ne prenez pas de paille si elle est en plastique. Elles n’ont une durée de vie moyenne que d’une vingtaine de minutes et ne se recyclent pas !


B. LES 17 ASTUCES ULTRA SIMPLES A METTRE EN PLACE POUR DEVENIR UN VOYAGEUR RESPONSABLE

I. Votre infographie à télécharger pour devenir un voyageur responsable

Rassurez-vous, je suis tout à fait consciente que certaines de mes recommandations demandent pas mal d’efforts et de changements dans notre mode de vie. Bien sûr, vous ne pourrez pas toutes les appliquer dès votre prochain voyage ! C’est une adaptation qui demande du temps.

Néanmoins, il existe également UN TAS d’astuces ultra simples à mettre en place dès aujourd’hui !

Vous trouverez en bonus une superbe infographie très pratique qui vous permettra de devenir plus responsable sans vous casser la tête. Il s’agit de suggestions ultra simples à mettre en place et qui ne demande pratiquement pas d’effort.

Je ne vous demande pas de remuer ciel et terre et de changer toutes vos habitudes. Même les petits gestes aident à améliorer l’avenir de notre planète ! Si vous ne vous sentez pas encore prêt à revoir toutes vos habitudes de voyage, commencez par appliquer ne serait-ce qu’une ou deux des astuces suivantes ! Après tout, les grands changements commencent par des petites actions !

Voici donc les 17 astuces les plus SIMPLES à appliquer lors de tous vos prochains voyages pour devenir un voyageur plus responsable :

Astuces à mettre en place pour devenir un voyageur responsable


C. AGISSEZ ET DEVENEZ UN VOYAGEUR  RESPONSABLE

Alors… que faut-il retenir de cette lecture ?

Le plus important, c’est de comprendre que tous les touristes ne sont pas des abrutis irresponsables et que le tourisme peut ne pas être qu’une entreprise égoïste et irrespectueuse de l’environnement et des populations locales. Mais à une condition : que nous adoptions nos comportements au tourisme durable.

Je voudrais aussi souligner que même vous n’appliquez pas encore la plupart des gestes que je vous ai présenté, vous ne faites pas partie de ces touristes crétins pour autant ! Il y a un énorme pas entre le touriste qui chasse et ramène des peaux de bêtes pour les revendre et le touristes lambda !

Le but de mon article était de vous sensibiliser à l’impact que peut avoir le tourisme, et SURTOUT, au fait qu’on peut changer cela par des gestes simples qui n’altèrent pas la qualité de votre voyage, bien au contraire ! Vous aussi, vous pouvez devenir un voyageur plus responsable, sans pour autant changer toutes vos habitudes. 

J’ai voulu insister sur tous les bienfaits du tourisme durable, tant pour l’environnement et les populations locales que pour vous-même ! Selon moi, vivre au plus près des locaux et de leur mode de vie, c’est profiter le plus à fond possible de votre voyage !

Même si l’idéal serait de partir moins et plus longtemps, je suis consciente que vous n’en avez pas tous la possibilité. Alors quand vous partez en voyage, profitez-en pour tester le « slow travel » dans cette société moderne qui avance à toute allure. Ne courrons plus après le monde pour tout voir trop vite, en voulant à tout prix rentabiliser notre voyage. Au contraire, apprenons à nous imprégner des lieux et à profiter de l’instant présent. Tout le monde y gagne : l’environnement, les populations locales, et vous.

Après la crise sanitaire, deux scénarios sont possibles : soit ce sera le retour en force du tourisme de masse et des touristes décérébrés (vous pouvez être certains que nous serons inondés de campagnes publicitaires touristiques de partout dans le monde), soit nous aurons retenu quelque chose de cette pandémie et le tourisme durable se développera.

Je pense sincèrement que nous avons tous un rôle à jouer dans le déroulé du cette histoire, qu’il nous incombe d’agir et de contrer cette frénésie du tourisme de masse ! Chacun d’entre vous peut agir à son échelle !

Le plus grand frein au développement du tourisme durable reste le touriste qui, bien que sensibilisé au respect de l’environnement et des populations locales, hésite encore à opter pour ce type de tourisme. N’hésitez plus ! Je vous assure que les voyages durables ne sont pas plus chers et moins confortables : il existe des tas de possibilités, c’est vous qui choisissez !

Le concept de tourisme durable reste assez flou pour le voyageur étant donné que le développement durable doit prendre en compte le long terme. Celui-ci doit se projeter dans le futur pour en dégager les avantages par rapport au tourisme classique.

Il est donc essentiel de sensibiliser les touristes et les professionnels du tourisme sur les attraits du tourisme durable afin que ces projets puissent se développer et qu’un plus grand nombre de touristes puissent vivre cette expérience de vie inoubliable.

Il ne faut bien sûr pas s’empêcher de voyager à l’autre bout du monde, mais le faire plus consciencieusement. Soit moins souvent, soit sur des durées plus longues, soit en compensant sa consommation de CO2 et en apportant son soutien aux populations visitées.

C’est ce que j’ai tenté de faire à travers ce petit guide, qui, je l’espère, vous aura donné envie de voyager en respectant les milieux naturels et culturels, en veillant à ce que les bénéfices parviennent réellement aux habitants avec qui vous aurez partagé une expérience de vie extraordinaire !

Si vous êtes intéressés par ce concept, n’hésitez pas à vous abonner à Un Brin de Voyage. Via mes services d’organisation de voyage, je mets l’accent sur l’importance de minimiser les impacts négatifs du tourisme, tout en soutenant les populations locales !

Vous pouvez m’écrire quand vous le souhaitez sur : julie@unbrindevoyage.com

P.S. J'ai réaliser pour vous un guide gratuit de 150 pages, remplis d'idées originales pour vous évader sans prendre l'avion. Je vous prouve que pour vivre des aventures hors du commun, inutile de sauter dans le premier avion ! Pour découvrir ce guide hyper complet, cliquez-ici ou indiquez simplement votre email ci-dessous :

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13 secrets des plus grands blogueurs pour dénicher LE billet d’avion le moins cher

Réaliser le voyage de ses rêves… c’est bien beau, mais ça l’est encore plus quand on ne laisse pas la moitié de ses économies dans son billet d’avion !

On fait souvent du prix des vols une fatalité : « c’est normal à cette période de l’année… », « les billets pour New-York coûtent cher, c’est bien connu… », …

Eh bien non, pas forcément !

Mais entendons-nous bien : il est CLAIR que si vous vous arrêtez au premier prix sur lequel vous tombez, la note sera effectivement salée.

Et même quand on fait vraiment l’effort de chercher et qu’on y passe des heures, on se retrouve souvent penaud. Pourquoi ? Parce qu’on ne sait pas et comment chercher. Et c’est normal : déjouer les pièges du web, ça s’apprend.

Mais ça, c’est fini ! Aujourd’hui, je vous révèle les 13 secrets des PLUS GRANDS BLOGUEURS pour dégoter LE billet d’avion le moins cher !

Ben oui, comment croyez-vous qu’ils voyagent autant ? Ils ont forcément des astuces… !

À la fin de cet article, vous aurez vous aussi toutes les cartes en main pour trouver des billets d’avion 20 à 30% moins chers que le premier prix qu’on trouve sur le web.

C’est parti !


Secret n°1 : maîtriser l'art (pas du tout) savant de la comparaison

Eh oui, la BASE de l’achat d’un billet d’avion, c’est d’utiliser un comparateur de vol. J’ai découvert cette première astuce sur le célèbre blog « Votre Tour Du Monde », de Bruno Maltor. L’article s’intitule « Comment payer moins cher son billet d'avion », et a été rédigé par Emmanuelle.

La comparaison de vols est LA méthode ultra classique pour économiser un max sur le prix de son billet d’avion. Mais un comparateur n’est pas l’autre ! L’astuce, c’est de bien le choisir.

La première étape, c’est de FUIR COMME LA PESTE certains sites qui ne sont tout bonnement PAS FIABLES : ceux qui appartiennent à des agences de voyages ou à des compagnies aériennes et qui mettent les vols de leur compagnie en avant ! C’est le cas de Opodo, Go Voyages, Edreams ou Bravofly.
Gardez en tête que les comparateurs les plus fiables et objectifs sont ceux qui se maintiennent grâce à la publicité, et pas via le taux de réservations !

Ensuite, parmi les comparateurs fiables, il s’agira de choisir les plus perfectionnés car c’est ÇA qui fait la différence ! Plus vous avez d’options, plus avez de chance de trouver LE billet le moins cher.

" Tous [les comparateurs de vols] ne se valent pas : certains appartiennent à des compagnies aériennes et ont donc tout intérêt à mettre en avant certains vols. Nos petits préférés ? Skyscanner et Kayak. Ici, pas besoin d'indiquer un pays ou une date de voyage précise, idéal quand on est prêt à se laisser porter... Et qu'on a envie de voyager sans trop dépenser. Sur Skyscanner, on peut choisir un mois pour voir le prix des billets pour chaque jour et décider de repartir le dimanche au lieu du samedi pour 100 euros de différence par exemple. "  

Tout comme Emmanuelle, j’utilise principalement Skyscanner : fiable, complet et super simple à utiliser !

Sur Skyscanner, vous pouvez par exemple sélectionner les options « vol avec ou sans escale », « dates flexibles », « évolution du prix en fonction de la période », etc. Il vous permet aussi de sélectionner un mois entier au lieu d’une date précise afin de voir quelles dates sont les moins chères. Ça vaut vraiment la peine d’y jeter un œil : les prix varient parfois du simple au double !

D’autres comparateurs de vols proposent ces options. Alors pourquoi Skyscanner ? Pour son petit plus qu’on ADORE :  

" Vous pouvez choisir « Toutes les destinations » afin que le comparateur vous trouve les destinations au meilleur prix sur vos dates. C’est parfait si vous ne savez pas où partir et que vous voulez être surpris. "

Notez également que beaucoup de comparateurs ne prennent pas en compte les compagnies low-cost !

Une fois que vous avez trouvé le vol idéal, dirigez-vous directement sur le site de la compagnie aérienne pour réserver votre billet. Je ne vous conseille pas de réserver directement sur le comparateur car les sites référés ne sont pas toujours fiables…  

Une fois sur le site de la compagnie aérienne, il se peut que le tarif soit plus élevé… Si la différence est trop importante, cherchez un autre vol !


Découvrez l'article complet en cliquant ici. 


Secret n°2 : les énormes aéroports ultra connus, c’est has been

Passons maintenant à une recommandation de Ryan, sur son blog « Le Sac à Dos ». L’article s’intitule « Trouver un billet d’avion moins cher : 7 astuces pour trouver les meilleures offres ».

Malgré vos fouilles archéologiques sur Skyscanner, votre vol coûte toujours trop cher ? Pensez à décoller ou atterrir depuis un aéroport secondaire : plus petit et à l’extérieur de votre ville de départ et/ou de destination, vous y retrouverez la plupart des compagnies low-cost car les frais d’atterrissage y sont moins chers.

" En France, les vols Ryanair partent de l’aéroport de Beauvais au lieu de Charles de Gaulles ou Orly. A Los Angeles, vous pouvez vous rendre à Long Beach, un aéroport proche de la ville, au lieu d’atterrir à LAX (….) A Kuala Lumpur, Air Asia, la plus grosse compagnie aérienne à bas prix de l’Asie, vole vers un aéroport très éloigné de l’aéroport principal (et propose des trajets en bus pas cher vers la ville !). "

Le seul « hic », c’est que qui dit compagnie low-cost dit service très limité : si vous payez peu, il y a bien une raison ! Cela dit, vu les économies que vous pouvez en tirer, ça vaut le coup !

Renseignez-vous également sur le trajet aéroport – destination finale ! Ce serait quand même bête de perdre ce que vous avez gagné sur votre vol dans le taxi qui vous mènera de l’aéroport à votre logement… ! Alors n’oubliez pas les transports en commun qui peuvent aussi vous faire faire de sérieuses économies !

Je vous invite à découvrir son article en cliquant ici.


Secret n°3 : « tout vient à point à qui sait attendre »

Place à une belle explication dénichée sur le blog « One Day One Travel » de Franck et Richard pour savoir quand acheter ses billets d’avion. L’article s’intitule « Les meilleures astuces pour trouver un billet d’avion moins cher sur internet ».

Selon moi, le meilleur moment pour acheter son billet d'avion, c’est soit 3 mois avant de partir, soit à la dernière minute. Mais à choisir, je vous recommande quand même de réserver votre vol au minimum 3 mois à l’avance. D’expérience, « le plus tôt, c’est le mieux », ou tant qu’on est dans les expressions, « un ‘tiens’ vaut mieux que deux ‘tu l’auras’ » !

Voilà ce qu’en disent Franck et Richard, qui font une distinction entre les vols intérieurs ou courts et les vols long courrier.

" Savoir acheter et réserver son vol au bon moment est aussi important pour économiser de l’argent sur son prochain voyage. Forts de nos expériences de voyageurs, nous avons trouvé que :

  • Pour les vols intérieurs, ou les vols courts dans les pays proches, il faut réserver son vol environ 7 à 8 semaines à l’avance. Cela peut varier un peu en fonction de la destination et des périodes de haute saison touristique.

  • Pour les vols long courrier, il faut réserver son vol entre 3 semaines et 5 mois. Ne réservez ni trop tôt (plus de 5 mois à l’avance) ni trop tard (moins de 2 semaines) pour profiter des meilleurs tarifs. "

Mais on peut aller encore plus loin dans le choix du meilleur moment pour réserver…

J’ai remarqué que le mois de janvier est généralement le mois le moins cher pour partir en voyage, quelle que soit votre destination ! Des études ont même révélé que le mardi et le mercredi seraient les jours de prédilection pour tomber sur les vols au prix le plus bas (les prix affichés le vendredi, samedi et dimanche seraient plus élevés).

" Les compagnies aériennes mettent en effet généralement à jour leurs bases de réservations dans la nuit du mardi au mercredi. Elles remettent alors immédiatement sur le marché des billets moins chers issus de réservations annulées. Les billets invendus pendant le week-end peuvent également se retrouver sur le marché avec des prix très attractifs. "

Et si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, réservez votre billet très tôt le matin, vers 5h, et évitez d’acheter un vol en soirée (de 19h à 22h) !

" Mais attention car cette heure-là justement n’est pas fixe car les sites peuvent aussi bien être hébergés aux États-Unis comme en Thaïlande et il y a donc forcément des histoires de décalages horaires. "

Découvrez leur bel article ici. 


Secret n°4 : « chaque chose en son temps »

Dans son article « Comment trouver un vol moins cher (ou les 9 règles pour payer son billet d’avion moins cher) », Fabrice du blog « Instinct-Voyageur » nous explique à quelle période de l’année voyager pour payer moins cher son billet.

" Évitez les week-ends pour un vol : préférez un départ/arrivée en semaine et non un vendredi ou un lundi. L’avion est moins rempli en semaine, logique ! Voyagez dans les périodes creuses : l'été est souvent la période la plus chère pour acheter un billet d’avion. Et janvier-février apparaît au contraire comme la période la plus propice. Idem si vous évitez les jours fériés et les périodes de vacances scolaires. Et en plus vous éviterez la foule ! "

Je trouve également sa petite astuce sur les assurances super utile !

" Les assurances pour les vols sont systématiquement proposées. Sur certains sites, les cases sont même parfois pré-cochées ! Demandez-vous si vous en avez vraiment besoin, et si vous n’êtes pas couvert par une autre assurance comme votre carte bancaire … Dans 99% des cas, vous n’en avez pas besoin. Et puis, les clauses sont trop limitantes. Non, si vous souhaitez une vraie assurance annulation voyage, je vous conseille d’en prendre une dédiée. "

Personnellement, je vous conseille l’assurance GO by AVA, qui met d’ailleurs en place des conditions particulières liées au coronavirus ! N’hésitez pas à me contacter si vous voulez davantage d’informations ! Vous bénéficierez en plus d'une réduction grâce à mon code promo. 

Retrouvez l’article complet de Fabrice ici.


Secret n°5 : « connais ton ennemi mieux que toi-même »

Adeline, du célèbre blog « On Met Les Voiles », nous livre une astuce beaucoup moins connue pour déjouer les stratégies des compagnies aériennes. L’article se nomme « Comment trouver des billets d’avion pas chers ».

Lisez bien (elle est fun en plus !) :

" Autre point important que tu dois noter petit padawan de la radine attitude du billet d’avion : les compagnies régulières (de type Air France, British Airways, Lufthansa…) et les low-cost (easyJet, Ryan Air, Vueling…) ne pratiquent pas les mêmes politiques tarifaires : les compagnies low-cost augmentent leurs prix de façon constante à mesure que la date de départ approche, tandis que les compagnies régulières pratiquent ce qu’on appelle dans le jargon le Yield Management. Ça en fait des mots compliqués, mais en fait il s’agit tout simplement d’un modèle économique qui engendre une fluctuation des prix en fonction du remplissage de l’avion. On s’est fait avoir une fois à ce sujet, on voulait rejoindre Rio de Janeiro aux chutes d’Iguazu via une compagnie low-cost mais on a trop attendu, le prix a triplé en 3 mois ! Trop cher finalement, on a oublié le projet ! (C’est triste, les histoires de voyageurs, hein) ! "

N’hésitez pas à lire l’article complet ici.


Secret n°6 : laisser venir la bonne affaire à soi sans remuer le petit doigt

Sylvain du blog « Les Deux Pieds Dehors », nous propose un super « truc » dans son article « Les meilleures astuces pour trouver des billets d’avion pas chers » : créer des « alertes » !

Eh oui, il est possible de créer des alertes qui vous avertissent par mail des baisses de tarifs pour le trajet tant convoité ! Si vous êtes flexible, le mieux est de créer des alertes en testant différentes dates et différents aéroports pour dénicher LE meilleur prix.

Mais soyez réactifs : ces vols partent comme des petits pains ! Dès que quelques sièges à ce prix ont été réservés, le prix repart à la hausse car l’avion se remplit…

" C’est aussi une technique qui fonctionne particulièrement bien quand vous cherchez des vols sur les comparateurs de prix. Ces derniers permettent de s’inscrire à des alertes par email pour suivre l’évolution du prix du billet souhaité (Skyscanner et d’autres le font très bien). De cette manière vous êtes informé du prix actuel et des éventuels changements ! "

Jetez un coup d’œil à son article en entier avant de passer au point suivant.


Secret n°7 : faire le tri parmi les conseils de Monsieur Tout-Le-Monde

Dans « Comment trouver un billet d’avion pas cher », Sylvain du blog « Tour du Mondiste » a réalisé un article ultra complet sur les « fausses bonnes techniques » pour trouver un billet pas cher. Fini de perdre son temps avec des « astuces » inutiles !


           a) Supprimer les cookies et naviguer en mode privé

Vous l’avez déjà entendue celle-là, n’est-ce pas ? Lisez un peu ce que Sylvain nous en dit…

" Les sites de voyage utiliseraient votre adresse IP ou les cookies de votre navigateur pour vous suivre à la trace et augmenter le prix des billets à chaque fois que revenez sur leur site. L’idée serait de générer chez vous un sentiment d’urgence qui vous pousserait à acheter le billet tout de suite, avant que son prix n’augmente encore.

Nous pensons qu’il n’est pas vraiment utile de vous embêter avec ça, surtout si vous utilisez des comparateurs de prix, pour plusieurs raisons :

  • À notre connaissance, ces pratiques n’ont jamais été prouvées par une étude sérieuse.  

  • C’est techniquement impossible pour les comparateurs de vols. Ils ne font qu’afficher les prix transmis par les sites de voyagistes. Ils ne peuvent pas décider d’augmenter eux-mêmes le prix quand vous revenez sur leur site, sinon quand vous cliquez et que vous arrivez sur le site du voyagiste, le prix ne correspondrait plus.      

  • À la rigueur, il serait possible que les sites de certains voyagistes augmentent leurs frais cachés à chacune de vos visites depuis un comparateur. Mais dans ce cas, il vous suffirait de revenir au comparateur et de cliquer sur un autre voyagiste pour le même vol, donc ils perdraient beaucoup de ventes.            

  • Les sites de voyagistes ou des compagnies pourraient augmenter les prix à chaque recherche que vous faites directement sur leur site, mais, de toute façon, on vous conseille toujours de passer par un comparateur de prix.      

  • Plusieurs comparateurs indiquent noir sur blanc qu’ils n’augmentent pas les prix lors de visites consécutives sur leur site : Momondo, Aglofly, Skyscanner… Alors, peut-être qu’ils mentent, mais nous, on ne pense pas.    

  • Avez-vous déjà acheté un billet dont vous venez de voir le prix augmenter ? Quand on achète un billet d’avion, on est en permanence à un clic d’un autre site sur lequel vérifier le prix du vol qu’on est en train de regarder. Si les sites augmentaient artificiellement les prix à chaque visite, vous iriez sans doute juste acheter votre billet sur un autre site.          

  • Supprimer les cookies et utiliser la navigation privée n’empêche pas l’IP tracking. Pour l’éviter, il faudrait utiliser un VPN ou un autre appareil sur une connexion différente : sur votre mobile sans WiFi, au travail ou chez un proche.

  • Une enquête conjointe de la CNIL et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les pratiques de modulation des prix de vente menée en 2014 n’a constaté aucune modulation des tarifs affichés en fonction de l’adresse IP de l’internaute.      

  • Une autre étude de l’INRIA et de l’université de Louvain en Belgique, menée sur les sites de 25 compagnies aériennes avec des profils utilisateurs et depuis des localisations différentes n’a identifié aucune discrimination systématique par les prix.    

  • Le tracking par IP ou par cookies serait semblable à une “concurrence déloyale et illicite” et constituerait une entrave au code de la consommation qui protège les consommateurs et les données personnelles. Le code de la consommation interdit “toute pratique commerciale susceptible d’altérer le comportement du consommateur”.

Il faut bien garder en tête que beaucoup d’autres facteurs peuvent faire augmenter les prix entre deux visites sur un site.

Pour résumer, nous sommes quasiment certains que les comparateurs de vols (Momondo, Kayak, Algofly…) n’augmentent pas leurs prix via l’IP tracking ou les cookies. Nous ne sommes pas sûrs à 100 % pour les recherches faites directement sur les sites des voyagistes (Opodo, Go Voyages, Expedia…) ou sur les sites des compagnies, mais on pense que la grande majorité d’entre eux ne le font pas, surtout en Europe. Personnellement, on se contente donc d’utiliser les comparateurs de vols et on ne s’embête pas à nettoyer nos cookies et à changer d’adresse IP. "

      

           b) Acheter certains jours de la semaine ou à certaines heures

Oui, je sais, c’est l’astuce que je vous ai donnée pas plus tard qu’au « Secret n°3 »… Ça va, pas besoin de me le rappeler !

Pour ma défense, Sylvain ne dit pas que c’est une astuce FAUSSE, mais bien que ce n’est pas la plus utile… Ben quoi, j’essaye de mettre toutes les chances de mon côté !

Mais bon, je reconnais que se lever aux aurores pour gagner 3€, c’est pas ce qu’on appellerait l’économie du siècle…

Voyons ce que nous en dit Sylvain :

" En lisant la presse ou en regardant les infos, vous êtes sûrement déjà tombé sur des titres accrocheurs du genre “Le meilleur moment pour acheter un billet d’avion ? Le mardi à trois heures du matin”.

Alors, oui, il est vrai que chaque site qui mène une enquête sur le sujet trouvera forcément un jour et une heure moins chère que les autres.

Mais la différence de prix est minime (quelques euros maximum), sans doute même trop faible pour être statistiquement significative (ça ne fait pas cliquer de parler de différence significative) et deuxièmement, il ne s’agit que d’une moyenne, le meilleur jour et la meilleure heure de réservation varient pour chaque vol.

Bonne nouvelle donc : vous n’aurez pas besoin de vous lever au milieu de la nuit pour acheter un billet d’avion pas cher ! "

Dénicher le billet d'avion le moins cher: Meilleur moment pour acheter un billet d'avion


           c) Acheter des billets de dernière minute

" On entend parfois dire qu’il faut attendre la dernière minute pour obtenir un vol à bon prix. Un site de voyagiste en a même fait sa marque : Lastminute.com. Mais aujourd’hui, les compagnies sont devenues expertes en “yield management”. Il est donc très rare de pouvoir obtenir de bons prix à la dernière minute.

Comme ce sont souvent les professionnels, moins sensibles au prix, qui réservent à la dernière minute, les compagnies vendent généralement ces places très chères. Il n’est, bien sûr, pas impossible de trouver une super offre de dernière minute dans certains cas particuliers, mais il est risqué de trop attendre pour acheter votre billet. "

Comme je vous l’ai dit plus haut, vous pouvez trouver une super offre en dernière minute, mais c’est plutôt rare (comme quoi, je ne dis pas que des bêtises !). La plupart du temps, plus vous attendez, plus vous vous exposez à un tarif exorbitant… Généralement, à partir de J-20, les prix augmentent énormément !

Je vous conseille néanmoins l’application « Hopper », qui prédit les prix et vous aide à réserver vos vols au meilleur moment (parfois même à une ou deux semaines du départ !).  Même si elle n’est pas infaillible, je trouve qu’elle fonctionne plutôt bien !


           d) Profiter des tarifs étudiants

" Certains voyagistes anglo-saxons, comme STA Travel, ont adopté un positionnement marketing à destination des étudiants. Ils prétendent pouvoir vous faire bénéficier de “tarifs étudiants” sur leur site web ou en agence. Mais dans la pratique, leurs prix sont souvent plus élevés que ceux que vous pourrez trouver sur les comparateurs de vols. "


           e) Acheter ses billets aux enchères

Celle-là, je vous avoue qu’on ne me l’avait jamais faite !

" Jusqu’à il y a quelques années, Nouvelles Frontières proposait des billets d’avion aux enchères. Mais depuis qu’ils ont été absorbés par Tui, cette offre n’existe plus. Si cette pratique est assez répandue dans d’autres pays, comme les Pays-Bas ou l’Espagne, nous ne connaissons pas aujourd’hui de site français qui permet d’acheter des billets d’avion aux enchères. "

Pour en savoir plus, voici la source de cet article hyper intéressant.


Je viens de vous renseigner 7 articles de qualité qui nous ont livré des astuces indispensables pour trouver le meilleur billet d’avion du marché.

Mais rappelez-vous, mon article parle des secrets « des plus grands blogueurs »…

Du coup… Place à Un Brin de Voyage (ça fait du bien de s’auto-complimenter parfois, non ?) !

À mon tour de vous faire part de mes secrets !


Secret n°8 : plus de flexibilité pour plus de choix

En réalité, c’est le premier conseil que je donne à tout le monde. Si vous êtes un voyageur dans l’âme, vous avez certes des envies de voyages particulières, des coins du monde et des noms qui vous font rêver… mais vous êtes sans doute aussi ouvert à d’autres destinations et curieux de toutes les découvrir ! Alors finalement, voilà mon conseil, on ne peut plus simple pour économiser un max : voyagez là où le billet d’avion ne coûte pas cher !

Pour se faire, utilisez les comparateurs de vols en ligne qui permettent de ne pas fixer la destination ! Sans plus tarder, mes 3 préférés :

  • Skyscanner et sa fonction « partout »

Je vous l’ai déjà dit, Skyscanner est mon petit chouchou. Il a le gros avantage de permettre de laisser « vide » la case « destination ». De cette manière, vous n’avez qu’à fixer votre aéroport de départ pour avoir tous les prix par destination !

  • Kayak, et sa fonction « monde entier »

C’est le même système qu’avec Skyscanner : vous entrez votre lieu de départ et choisissez « monde entier » en destination.

Ce qui est chouette aussi avec Kayak, c’est sa fonction « explore » qui vous permet de visualiser sur une carte, au départ d’une ville, les destinations possibles et à quels prix !

  • Momondo et sa fonction « emmenez-moi n’importe où »

Bon, vous l’aurez compris, c’est le même système que chez Kayak ou Skyscanner.

Alors si vous êtes flexible sur la destination, servez-vous de ces comparateurs de vols (pas des autres) pour trouver les destinations les moins chères !

Pour les dates, c’est la même chose : FLE-XI-BI-LI-TÉ !

Parfois, il suffit de décaler ses vacances de quelques semaines pour avoir des tarifs vraiment intéressants. En d’autres termes, pensez à voyager hors-saison ! Non seulement vous vous éviterez tous les kékés des plages de juillet-août, mais vous ferez aussi de belles économies !

Et si vous n’avez pas la possibilité de partir hors-saison, sachez que même quelques jours de flexibilité peuvent faire une différence ÉNORME.

Jetez un œil à cet exemple, on ne peut plus parlant…

Un billet d'avion retour Bangkok-Paris en vol direct avec Air France :

- Prix le mardi 15/12 : 504 euros

- Prix le mercredi 16/12 : 951 euros

Bangkok Paris

Ici, avec une flexibilité d'1 jour seulement, on économise 447 euros. C’est pas rien quand même…

La différence est rarement aussi importante, mais ça vaut quand même le coup de comparer !


Secret n°9 : des gros hubs pour des gros bénéfices

Non, vous ne rêvez pas : cette astuce est bien l’exact opposé du « Secret n°2 ». L’achat du billet d’avion n’est effectivement pas une science exacte : dans certains cas, il faut privilégier les petits aéroports paumés ; et dans d’autres, les gros « hubs ». Le but ici est de vous donner un maximum d’outils pour affronter la jungle du web : maintenant que vous connaissez les deux astuces, à vous de voir laquelle est la plus avantageuse dans votre cas précis !

Quoi qu’il en soit, il reste que le prix des billets d’avion dépend largement de la densité de la concurrence sur la ligne aérienne. Si elle n’est exploitée que par une seule compagnie, celle-ci sera libre de fixer des prix élevés, sans se tracasser pour le remplissage de ses avions. Si au contraire, plusieurs compagnies se battent pour séduire les voyageurs, les tarifs seront revus à la baisse.

Pensez donc à checker les “hubs”, ces immenses aéroports internationaux par lesquels transitent la plupart des vols des grandes compagnies. Vous retrouverez une liste reprenant les grands hubs sur internet. Parmi les principaux, on retrouve Atlanta, Pékin, Dubaï, Tokyo et Los Angeles.

Je vous donne un exemple sans plus attendre ! Imaginez que vous souhaitez vous rendre à Cancun depuis Bruxelles. Vous trouverez soit un vol avec une escale, soit un vol direct. Les prix pour cette ligne directe sont plutôt intéressants et le vol est rapide.

Mais si vous souhaitez économiser un maximum, je vous conseille de jeter un œil sur le vol Bruxelles-Mexico puis de regarder le vol interne Mexico – Cancun (entre 40 et 50€).

En additionnant le tarif du vol Bruxelles-Mexico + Mexico-Cancun, vous gagnez près de 100€. Le vol sera plus long, mais vous pourrez utiliser vos 100€ économisés pour faire tout un tas de choses sur place ! Je pense que les quelques heures « d’inconfort » en plus en valent largement la peine.

Gardez simplement à l’esprit que si vous passez par un hub (et donc, que vous achetez vos billets séparément) il vous faudra récupérer vos bagages, sortir de l’aéroport pour re-rentrer et vous enregistrer à nouveau sur votre prochain vol. Tant qu’à faire, pourquoi ne pas rester une ou deux nuits à Mexico et découvrir ce que la capitale a à vous offrir ?

Faites la recherche, vous aussi ! Renseignez-vous sur les hubs proches de votre destination et faites le test ! Ça ne vous prendra que quelques minutes et vous pourrez peut-être y gagner beaucoup !


Secret n°10 : ne pas accorder sa confiance à n’importe qui

Ça, c’est ma petite manie : je n'achète JAMAIS mes billets d'avion via un moteur de recherche car en cas de problème, on ne sait jamais trop vers qui se tourner…

Les moteurs de recherche m'aident à étudier / comparer les prix / faire des simulations..., mais une fois que j’ai trouvé mon bonheur, c'est directement sur le site de la compagnie en question que j'achète mon billet d'avion.

Faire ça, c’est aussi s’éviter des tas d’arnaques potentielles qu’on trouve pas mal sur les sites. Je vous suggère de fuir Bravo Flights, Opodo ou encore Edreams (qui comme je vous l'ai dis en début d'article, ne sont pas des comparateurs en réalité). Je ne dis pas que ce sont des arnaques à proprement parler, mais énormément de voyageurs ont rencontré des problèmes en passant par eux. J’ai testé une seule fois pour un voyage à New York avec ma meilleure amie… Résultat : on n’y est pas allées et on a perdu une nuit entière à essayer de régler le problème… Bref, on passe son chemin!


Secret n°11 : on n’est jamais mieux servi que par soi-même

Cette astuce-là va peut-être moins vous plaire parce qu’elle requiert un peu plus d’énergie et de temps… Mais bon, il faut savoir ce qu’on veut ! En plus, elle est hyper efficace : chaque fois que je l’ai utilisée, elle m’a vraiment fait gagner beaucoup d’argent !

Ce que je vous propose ici, c’est de combiner vous-mêmes vos vols pour atteindre la destination finale.

Le principe est assez simple, je vous rassure : il s'agit 1) de regarder quelles sont les principales escales opérées par les compagnies aériennes pour la destination souhaitée et 2) faire soi-même sa propre combinaison de vols (en n'oubliant pas de prévoir un délai raisonnable pour le changement de vols et en veillant à ne pas changer d’aéroport) !

Laissez-moi vous expliquer ça étape par étape avec un exemple concret : un vol aller simple Paris-Katmandou (Népal) avec escale (il n'existe pas de vol direct) pour le 10 novembre 2020.

          1) Je lance la recherche via le moteur de recherche Skyscanner qui me présente les résultats suivants :        

  • 344 euros avec une escale de 21h40 à New Delhi, soit une durée totale du voyage de 31h15 (et une arrivée à destination finale le 12 novembre, soit 2 jours après ma date de départ) : clairement, non !

  • 474 euros avec une escale de 9h à Istanbul et le second vol à 2h du matin, durée totale de 19h30 : pas intéressant non plus, surtout pour le prix ! Le rapport temps/prix est très mauvais.

  • 538 euros avec une escale d'1h30 à l'aéroport d'Oman : une escale correcte mais cette fois c'est le prix qui ne convient pas, bien trop élevé.

          2) Je lance la même recherche sur Kayak qui me présente les mêmes résultats que Skyscanner. Temps d'escale trop long, prix trop élevé,… Quelle galère !


          3) Du coup, je tente ma propre combinaison, toujours sur base des mêmes critères (vol aller simple le 10 novembre) mais cette fois, en décomposant les 2 vols : dans les moteurs de recherche, je lance une première requête pour un vol Paris-Delhi et ensuite, une autre, à part, pour un vol Dehli-Katmandou.

Et là, BINGO ! Je trouve un vol à 332 euros pour le Paris-Delhi et un vol à 62 euros pour le Delhi-Katmandou, soit un prix total de 394 euros et une escale de seulement 2h50...


La combinaison de vol ne fonctionne pas à chaque fois, mais ça vaut vraiment le coup de la tenter car parfois, comme le montre cet exemple, on peut vraiment avoir de (super) bonnes surprises !

Mais j’insiste sur une chose : soyez bien attentif à prévoir suffisamment de temps entre les 2 vols afin d'anticiper un éventuel retard du premier + le temps de récupérer ses bagages et de se réenregistrer pour son second vol !


Secret n°12 : prendre la température

C’est très clairement mon secret le plus cool (et celui qui j’ai découvert en dernier ☹) !

Si vous n'avez aucune idée du prix moyen de votre billet d'avion et que vous souhaitez vous « situer », jetez un œil au site Algofly ! Il annonce un prix moyen en fonction de la destination et de la période, avec et sans escale : un bon moyen de savoir si on fait une bonne affaire ou si on se fait rouler !        

Exemple :  je souhaite connaître le prix moyen d'un vol direct de Paris à Bangkok en novembre.

          1) Je commence par entrer le nom de ma ville de départ et de ma ville d'arrivée puis je clique sur le bouton "Quel est le bon prix ?"            

Algofly

          2) Ensuite, sur le menu à gauche, je sélectionne mes critères : avec ou sans escale, la période de voyage (je peux choisir "toute l'année" ou sélectionner un mois en particulier).


Dans le cadre de notre recherche, je choisis donc le mois de novembre. Les prix s'affichent alors automatiquement.     
Ainsi, je peux voir qu'en novembre, un vol A/R direct Paris-Bangkok est au "prix moyen" de 700 euros, 630 euros étant un "bon prix" et 554 euros un "prix exceptionnel".
Ayant payé mon billet 590 euros il y a quelques jours à peine, je peux donc conclure que je me situe entre le "bon prix" et le prix "exceptionnel", avec une économie de 110 euros par rapport au prix moyen ! Il n’est pas encore né celui qui va me rouler (oubliez mon histoire de New-York…) !!!

P.S. Pour éviter toute arnaque, j'ai un conseil à te donner, c'est par ici !    

Paris Bangkok

Le graphique "Répartition des prix" nous donne quant à lui le nombre de billets vendus en fonction de leur prix. Si je reprends mon exemple de Paris-Bangkok, cela signifie que :

  • 5,5% des billets ont été vendus à moins de 565 euros ;

  • 5,4% des billets ont été vendus à moins de 592 euros ;

  • Près de 20% ont été vendus à moins de 701 euros...

Au final, ayant payé mon billet 590 euros, je fais partie des 10% des personnes de l'avion (toutes classes confondues) à avoir payé son billet le moins cher.   


Reprenons maintenant l'exemple du vol Paris-Katmandou en aller simple avec 1 escale : sur Algofly, on peut voir que 466 euros est un prix exceptionnel, 526 euros est un bon prix et 612 euros un prix moyen.             

Maintenant, souvenez-vous de notre combine de vols : Paris-Delhi, puis Dehli-Katmandou. Nous étions alors arrivés à un prix total de 394 euros avec une escale raisonnable de 2h50…

… Du coup, avec notre technique de combinaisons de vols, nous sommes carrément arrivés en-dessous du prix exceptionnel annoncé par Algofly !

Paris Katmandou


Secret n°13 : ne pas se satisfaire des packages tout fait

Les billets d’avion sont souvent proposés en format aller-retour. Mais rien ne vous empêche de vérifier s’il n’est pas plus avantageux de réserver deux vols simples auprès de différentes compagnies aériennes ! Parfois, les horaires vont conviendront même mieux ! Cette méthode vous donne aussi plus de flexibilité, car vous pouvez revenir quand vous voulez ou même atterrir au retour dans un autre aéroport que votre aéroport de départ (potentiellement moins cher).

De même, si vous n’êtes pas pressé, il peut être plus avantageux de prendre des vols avec escales plutôt que des vols directs.

Le billet d’avion le plus intéressant que j’ai réservé dans ma vie comportait 5 escales : Bruxelles – Dubaï – New Delhi – Kuala Lumpur – Singapour – Phnom Penh et enfin Perth pour 600€. J’en ai profité pour visiter chacun de ces endroits durant une semaine : une superbe expérience qui m’a permis de découvrir plusieurs pays sans vraiment payer le transport ! Voici le billet d'avion le plus particulier que j'ai acheté au cours de mes 28 années d'existence. Vous remarquerez que chaque étape est un gros hub :

Billet d'avion Bruxelles Perth

Si votre temps de séjour est restreint, ne le gâchez pas avec 36 escales et profitez un maximum du pays. Mais si les escales ne vous font pas peur, privilégiez un vol avec une ou plusieurs escales. Vous payerez bien moins cher et vous pourrez vous dégourdir les jambes et changer d’air si vous n’aimez pas les longs vols. Faites tout de même attention aux escales vraiment longues qui vous obligent à passer une nuit sur place ! À moins de dormir dans l’aéroport, vous devrez payer un logement pour la nuit et vous perdrez l’économie que vous aviez faite sur le billet...

Si vous êtes dans un pays où la vie est bon marché, ça peut valoir la peine (et être amusant !) de sortir de l’aéroport, d’aller manger un bout ou de passer une nuit dans un hôtel ! Mais renseignez-vous sur les conditions de sortie (il faut parfois un visa pour une seule journée).

Regardez ce magnifique exemple du vol Bruxelles-Lusaka (Laos), le 19 novembre 2020. Avec une escale supplémentaire et de longues attentes, votre billet est presque moitié moins cher !

Bruxelles Lusaka
Bruxelles Lusaka


Secret BONUS : ne pas (trop) utiliser ces 13 secrets

Mais si toutes ces astuces sont top pour gagner de l’argent, elles le sont beaucoup moins pour l’écologie… surtout lorsque vous choisissez l’option « beaucoup d’escales ». Parce que, rien à faire, l’avion restera toujours néfaste pour notre planète (je me cache avec mon billet d'avion aux 5 escales). 

Je ne dis sûrement pas qu’il ne faut jamais prendre l’avion (sinon je n’aurais pas rédigé cet article), mais bien qu’il faut être conscient de ce que l’on fait. Jetez un œil à l'image ci-dessous pour vous faire une idée concrète :

Dénicher le billet d'avion le moins cher: Empreinte carbone dix fois plus élevée en avion qu'en train

Même si je voyage souvent et que j’incite au voyage, il reste à mes yeux INDISPENSABLE de limiter autant que possible l’impact négatif du tourisme sur l’environnement. C’est pourquoi j’ai décidé qu’Un Brin de Voyage serait un organisateur de voyages éco-responsables : je m’engage à chaque fois à réaliser le voyage le plus écologique possible, notamment en compensant l’impact écologique de tous vos déplacements (à mes frais) et en reversant un pourcentage du prix que vous payez à un projet d’aide au développement lié à votre destination. Je fais également en sorte de vous plonger au cœur de la culture et de la population locale, et non au centre d’un troupeau de touristes !

Ne pas claquer la moitié de son budget voyage dans son billet d’avion, ça demande donc un peu de temps et d’expérience. Mais avec les conseils que je viens de vous livrer à travers des blogueurs d’expérience, vous gagnerez beaucoup de temps dans vos recherches, mais surtout beaucoup d’argent.

Franchement, quand on voit certains résultats, ça vaut la peine de s’y attarder, non ?

Même si l’opération peut vous paraître fastidieuse, elle est vraiment indispensable si vous voulez économiser sur son budget voyage, parce que c’est souvent l’avion qui coûte le plus cher. Et puis, pourquoi voir cette tâche comme une corvée ? Je vous assure que la satisfaction d’avoir trouvé LA bonne affaire dépasse largement la peine que vous aurez eu à la trouver !

Vous n’êtes pas non plus obligés de mettre en œuvre toutes ces astuces : souvent, en appliquer l’une ou l’autre fait déjà la différence ! Essayez ! Vous verrez par vous-même… !

Certaines astuces demandent d’ailleurs très peu d’énergie : ne pas perdre son temps avec des fausses bonnes idées, mettre des alertes,… Y a pire !

Dans tous les cas, je vous conseille au minimum d’utiliser un comparateur de vol : c’est le B.A – BA de tout achat de billet d’avion, et ça n’a vraiment rien de compliqué ! Je profite de ce secret bonus, pour vous signaler que vous n'êtes pas obligé de prendre l'avion pour vivre un voyage de dingue. J'ai réalisé un guide gratuit de 150 pages, rempli d'idées originales pour vous évader sans prendre l'avion ! Pour le découvrir, cliquez-ici ou renseignez simplement votre email ci-dessous :


Et vous ? Laquelle de ces astuces vous a-t-elle paru la plus utile ? Vous en connaissiez déjà certaines ? Et si cet article vous a aidé dans vos recherches, dites-moi combien vous avez pu économiser grâce à lui !

Si vous avez d'autres tuyaux pour acheter son billet d'avion moins cher, n'hésitez pas à les partager dans les commentaires ! 

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Comment trouver un job à l'étranger cover
Astuces voyage

Comment décrocher un (super) job à l’étranger en 8 étapes SIMPLISSIMES

Laissez-moi deviner… Vous aussi, vous vous privez de voyager « parce que ça coûte trop cher » ?

Si vous me connaissez déjà un peu, vous savez ce que je pense de ce genre d’« argument » (que dis-je, d’excuse !)… VOYAGER EST À LA PORTÉE DE TOUS !

L’argent n’est pas une condition sine qua non du voyage : si c’était le cas, je ne serais pas allée beaucoup plus loin que la Mer du Nord.

Alors, vous voulez connaître la manière la plus SIMPLE de voyager sans économies ? Travailler sur place.

Pour moi, c’est la solution idéale. D’une part, votre problème d’argent est réglé et d’autre part, votre voyage sera à coup sûr BEAUCOUP plus intense : vous serez bien plus intégré dans la vie locale et profiterez ainsi au mieux de tout ce que la région a à vous offrir.

Mais je comprends votre réticence : déjà chez soi, trouver un job peut s’avérer stressant et ardu, alors à l’étranger… ça a tout l’air d’une mission impossible.


P.S. Si vous souhaitez bosser à l'étranger, mon guide gratuit de 52 pages hyper utiles pour apprendre à voyager sans trop dépenser devrait vous aider ! Pour le recevoir, cliquez-ici ou indiquez simplement votre email ci-dessous :

Laissez-moi vous dire une chose : je n’ai jamais eu autant de MAL à trouver un job qu’en Belgique !

Alors laissez-tombez vos a priori : jetez-vous à l’eau, postulez à droite à gauche, et laissez faire le reste. Vous verrez que vous recevrez bien plus de réponses positives que vous ne le pensiez.

Mais trouver un job, c’est une chose ; trouver un job qui vous convient vraiment en est une autre (PAS PLUS COMPLIQUÉE, rassurez-vous !).

Comme pour tout, trouver un job (sympa), c’est une affaire d’organisation et de motivation. Je vous dis que c’est simple, pas que ça vous prendra 20 minutes. Alors si vous voulez un chouette travail, il faudra effectuer plus que deux ou trois recherches.

Mais pas de panique ! Je vous livre ici un guide complet, étape par étape, pour vous aider à trouver le job IDÉAL selon votre personnalité, vos expériences, vos envies, vos contraintes et vos rêves !

Je vous ferai également part de mes propres expériences professionnelles à l’étranger et de comment je m’y suis prise pour dégoter chaque job.

Vous verrez que le plus dur ne sera pas de décrocher le job mais de bien le chercher : pour trouver un chouette travail qui vous corresponde, il faudra avant tout savoir ce que vous voulez et être au clair sur ce que vous attendez de votre expérience, puis seulement chercher adéquatement en fonction.

Allez, trêve de bavardage et place à l’action ! En suivant ces quelques étapes simples comme bonjour, vous vous rendrez vite compte que trouver un job à l’étranger n’a VRAIMENT (mais alors vraiment) RIEN de compliqué !

Comment trouver un job à l'étranger facilement

C’est parti !


     1. Établir précisément QUEL TYPE DE VOYAGE l’on recherche

Afin d’éviter de chercher n’importe quoi n’importe comment pendant un temps infini sans parvenir à aucun résultat, vous devez ABSOLUMENT prendre le temps d’établir CLAIREMENT ce que vous attendez de votre voyage.

Alors voici quelques petites questions auxquelles vous devez pouvoir répondre avant de vous lancer dans vos recherches !


     a) Quel est le BUT de mon voyage ?

Apprendre une langue, changer d’air, rencontrer du monde, découvrir une nouvelle culture, m’imprégner de certains paysages, apprendre/me former à un certain savoir, gagner en confiance, faire une pause entre la fin des études et le monde professionnel, me reposer, me dépasser (sportivement par exemple),… ?

Savoir exactement ce que vous attendez de votre voyage est extrêmement important et déterminant pour le reste de votre recherche.

Par exemple, je suis partie au Mexique pour la première fois dans le cadre d’un stage, et donc dans un but formatif. Ce premier élément m’a permis de cibler les offres d’emplois : étudiante en tourisme, vous vous doutez bien que je ne m’attardais pas sur les offres en plomberie…

De plus, je savais déjà que je voulais travailler dans un hôtel et que je ne voulais pas être dans l’animation : peu à peu, je me suis donc dirigée vers la réception.

Ensuite, je disposais de dates précises pour effectuer mon stage de 3 mois, ce qui me permettait de cibler encore plus mes recherches.

Pourquoi le Mexique ? Car sur un plan personnel (et plus seulement formatif), je voulais découvrir une nouvelle culture un peu exotique et en profiter pour perfectionner mon espagnol.

Après avoir établi tout cela en amont, je me suis alors renseignée sur le pays pour savoir quelle région me convenait le mieux : j’ai jeté mon dévolu sur Playa Del Carmen, dans l’état du Quintana Roo. Touristique, sublime et festive, elle réunissait tout ce que je cherchais : beaucoup d’hôtels qui pourraient potentiellement m’engager et une vie animée qui allait me permettre de rencontrer de nouvelles personnes !

À partir de là, j’ai simplement cherché des offres d’emplois intéressantes sur internet !

Comment trouver un job à l'étranger mon stage au Mexique
Comment trouver un job à l'étranger - mon stage au Mexique
Réception de l'hôtel "Amarte Maroma", où j'ai bossé en tant que stagiaire au Mexique
C'est dans cette cabane en face de la piscine que nous étions logées. Plutôt pas mal comme cadre n'est-ce pas ? 

     

     b) Combien de temps va durer votre voyage ? Souhaitez-vous rester au même endroit ou passer du temps dans plusieurs régions différentes ?

La réponse à ces questions est importante car elle orientera également votre recherche : les offres d’emplois exigent toujours un CDD plus ou moins long duquel il faudra tenir compte pour votre choix.

D’autant plus que si vous souhaitez bouger, il vous faudra répéter l’opération à chaque étape du voyage (bien que vous puissiez également ne pas travailler à chaque changement de destination. Encore une fois, tout dépend de vos envies, du temps que vous souhaitez passer dans tel ou tel endroit, etc.). 

Pour ma part, j’ai eu pas mal de petits boulots différents au cours de mon voyage en Australie. Contrairement au Mexique où je suis restée tout le temps au même endroit, mon objectif était de faire tout le tour de l’Australie en un an : il me fallait donc trouver des jobs qui n’impliquaient pas de devoir rester trop longtemps sur place !

À mon arrivée en Australie, j’ai donc directement cherché un job de quelques semaines dans une ferme afin d’avoir de l’argent pour débuter le voyage (c’est d’ailleurs ce que fait la majorité des backpackers possédant un PVT (« permis-vacances-travail ») !).

Pour le « fun » et sans trop y croire, j’ai même répondu à l’annonce d’un hôtel qui recherchait des réceptionnistes. L’horaire était parfait, et le salaire… on ne peut plus généreux ! Eh bien figurez-vous qu’ils m’ont répondu favorablement !

Malheureusement, je n’ai pas donné suite car ils recherchaient quelqu’un pour une durée de 6 mois … Dommage ! Mais si j’avais voulu rester longtemps dans la même ville, cette offre aurait été PARFAITE pour moi, et je l’aurais trouvée en un temps RECORD.

C’est bien la preuve qu’il faut toujours essayer, même quand on pense n’avoir aucune chance.

J’ai donc continué mes recherches jusqu’à dégoter un boulot dans une ferme de pommes de terre sur la magnifique île de Kangaroo Island (en face de la ville d’Adélaïde). Comme ma deuxième meilleure amie était venue me rejoindre, il fallait trouver 2 postes au même endroit, et c’est généralement très facile à trouver dans les fermes !

En tout et pour tout, nous n’avons passé qu’une après-midi sur l’ordinateur pour trouver ce premier job en ferme.

Trouver un job à l'étranger - Travail en Australie ferme de pommes de terre

Quelques mois plus tard, nous avons renouvelé cette recherche pour trouver une autre ferme dans une autre ville : il ne nous a fallu qu’une semaine de recherche pour trouver notre second job. Nous y étions très bien payées (mieux que dans la ferme de pommes de terre), alors que notre travail consistait à… marcher dans un poulailler au milieu des poules. C’est tout.

Trouver un job à l'étranger : Travail en Australie ferme de poules

Avec ces petits boulots, mon but était simplement d’avoir quelques rentrées d’argent pour continuer le voyage. Ils devaient donc être de courtes durées, et les fermes étaient parfaites pour ça ! En plus, elles répondaient également à mon envie d’essayer un job qui sort de l’ordinaire et de mes habitudes ! Bon, je vous accorde que ramasser des patates et marcher au milieu des poules, c’est moyennement passionnant. Mais avec une amie et d’autres touristes, c’est déjà beaucoup plus marrant !


     c) Allez-vous partir seul(e) ou accompagné(e) ?

Lorsque je suis partie avec ma meilleure amie au Mexique, il a fallu trouver un hôtel qui acceptait 2 stagiaires… Pareil dans les fermes australiennes.

Si votre ou vos compatriotes cherchent aussi un job, il faudra donc vous arranger pour que tout le monde trouve son compte dans un périmètre restreint !


     d) Envisagez-vous votre job comme constitutif de votre voyage ou comme un « à côté » nécessaire pour faire autre chose ?

Si vous envisagez votre job comme un élément central de votre voyage, vous avez sans doute quelques idées qui vous permettront de cibler efficacement vos recherches ! Si vous rêvez d’être prof de surf, vous ne regarderez pas les offres d’emplois sur Paris, mais bien celles des côtes.

Si, par contre, vous l’envisagez comme un « à côté », choisissez un job qui s’accorde à vos attentes principales et qui vous laisse du temps libre !


     2. Choisir sa DESTINATION

Maintenant que vous avez clairement établi quel type de voyage vous souhaitez vivre et ce que vous attendez de cette expérience, il est temps de choisir votre destination. Mais peut-être est-elle déjà décidée depuis l’étape 1 ! Le but d’un voyage peut simplement être : visiter tel pays !

Mais pour travailler à l’étranger, il faut connaître et comprendre un minimum le pays dans lequel vous allez vivre. Renseignez-vous donc en amont, et n’optez pas pour une destination simplement parce qu’elle vous fait rêver !

Si vous ne savez pas encore où aller, voici comment vous pouvez démarrer vos recherches :

     a) Si vous avez déjà une idée du job que vous aimeriez exercer :

Vous pouvez déjà vous orienter en fonction de cet élément. Par exemple, si vous désirez être DJ, privilégiez un pays, une ville ou un quartier festif : pas sûre que vous trouviez beaucoup de discothèques au Vatican.

     b) Si vous n’avez pas d’idée précise en tête :

Raisonnez dans l’autre sens ! L’idée, c’est de chercher le job qui vous aidera le plus à réaliser l’objectif de votre voyage : si vous crevez d’envie de vous imprégner des magnifiques paysages montagnards, vous pouvez par exemple chercher à travailler dans des stations de ski, où vous serez au contact de la montagne toute la journée. Reste à choisir parmi quelle chaîne de montagnes vous voulez vivre… Recherchez sur Internet où vos objectifs seront les mieux atteints ! Si vous êtes terrifié à l’idée de parler une langue étrangère, privilégiez une région francophone ; si vous souhaitez apprendre une nouvelle langue, allez ailleurs, …

Un conseil : commencez toujours par chercher quelque chose qui vous plaît vraiment, même si vous vous dites « laisse tomber on ne me prendra JAMAIS là-bas », « c’est mort, j’ai aucune compétence dans ce domaine », etc. Vous pourriez franchement être surpris.


     3. Partir au BON MOMENT

Si vous souhaitez travailler au cœur des montagnes dans une station de ski, il vaut mieux partir dans la saison d’hiver… De même, vous aurez sans doute plus de chance d’être engagé comme serveur dans une ville balnéaire touristique pendant la haute saison, en été.

Mais partir au bon moment est aussi important d’un point de vue météorologique.

Pour mon voyage au Mexique, j’étais obligée de partir à un moment précis, établi par mon école de Tourisme. En tant que stagiaire, l’objectif de ce voyage était avant tout de me former et pas de profiter du beau temps : peu importe les dates !

Par contre, lors de mon voyage en Australie, mon but était de visiter le pays de A à Z sur une durée d’un an. Alors pour éviter le mauvais temps, j’ai choisi de suivre l’été : l’Australie est grande, et les saisons changent fortement d’un endroit à l’autre du pays !

Pour suivre le soleil et éviter les pluies torrentielles, j’ai donc commencé le voyage dans le sud du pays en partant de Perth en décembre pour tranquillement remonter la côte orientale durant l'été (en faisant un crochet par la Tasmanie en plein cœur de l'été) et arriver vers Cairns à la fin de la saison des pluies (mai/juin) pour poursuivre vers Darwin et Alice Springs pour un hiver au chaud (juillet/août/septembre).

Comment trouver un job à l'étranger : Quand partir en Australie suivre le soleil

     4. SE RENSEIGNER au maximum

Dès que vous vient une idée (de destination ou de job par exemple), renseignez-vous à fond sur celle-ci : c’est comme ça que vous allez tomber sur d’autres idées qui vous conviendront peut-être mieux que celles que vous aviez en tête au départ.

Traînez sur les groupes Facebook, les blogs et les forums, n’hésitez pas à discuter avec d’autres personnes qui pourraient vous partager leur expérience !

Vous ne parvenez toujours pas à trouver le métier idéal ? Je vous invite à lire l’article de Marion, du blog « Mademoiselle-Voyage ». Elle a réalisé une liste de jobs qui permettent de voyager facilement. Vous y trouverez certainement votre bonheur !

Comme je vous l’ai déjà dit, partir à l’étranger nécessite de connaître et de comprendre le pays dans lequel vous allez vivre et travailler, aussi au niveau administratif (je sais, c’est tout de suite beaucoup moins fun). Il est donc IMPÉRATIF de vous informer sur les démarches à accomplir avant de partir !

Prenez vos dispositions : quelle est votre situation de départ ? Êtes-vous employé, au chômage, étudiant, fraîchement diplômé... ?

Pour partir en Australie, j’ai demandé à mon employeur un an de congé sans solde. En réalité, la possibilité d’obtenir une année de congé sans solde sans motif valable n’existait plus, mais mon employeur a quand même accepté ! Alors n’hésitez pas à discuter avec votre patron, il y a parfois moyen d’obtenir ce que l’on veut simplement en discutant !

Regardez ma demande toute simple. Vraiment rien de compliqué, n’est-ce pas ?

Comment trouver un job à l'étranger : demande de congé sans solde

Notez également qu’il est tout à fait possible d’étudier en voyageant. Si vous êtes encore aux études mais que vous grillez d’impatience, découvrez l’expérience de Léa en cliquant ici (témoignage de Bruno, du célèbre blog " Votre tour du monde "). Motivant et inspirant, cet article prouve que le voyage est accessible à tous.  Même aux plus jeunes. 

Renseignez-vous sur le passeport et le visa : en fonction de votre destination et de votre nationalité, vous devrez peut-être obtenir un visa, un permis de séjour et/ou de travail. Pour connaître les démarches par pays, contactez les ambassades ! Elles vous guideront en fonction de votre projet. Dans la plupart des pays, les belges et les français ont droit à une durée de 3 mois pour un séjour touristique.

ATTENTION ! N’oubliez pas de vérifier que votre passeport n’est pas périmé ! Ça peut vous sembler évident, mais croyez-moi, on ne compte plus le nombre d’individus obligés de supplier la mairie en catastrophe pour un rendez-vous de dernière minute... Et je vous épargne les récits de ceux qui ont dû décaler leur voyage, ou faire demi-tour illico-presto depuis l’aéroport. N'oubliez pas que votre passeport doit être valide jusqu’à 6 mois APRES votre retour !

De même, nombreux sont ceux qui ne pensent pas UNE SECONDE à leur visa et ne font aucune recherche sur celui dont ils auront besoin… Là encore, bonjour les arrivées difficiles dans le pays d’accueil, qui peut même vous renvoyer directement chez vous. Chaque pays a un système de visa différent, et parfois c’est à s’arracher les cheveux (comme pour les Etats-Unis…). Mais c’est une étape indispensable pour pouvoir émigrer en toute tranquillité (et légalité) !

Renseignez-vous sur les Visas Vacances Travail (ou « PVT » : permis vacances travail). Les français ont la possibilité de se rendre dans davantage de pays que les belges (c’est pas juste !).

Les belges entre 18 et 30 ans peuvent se rendre au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, à Taïwan et en Corée du Sud.

Les français (parfois jusqu’à 35 ans) ont le choix entre le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Taiwan, la Corée du Sud, le Japon, l’Argentine, le Brésil, Hong Kong, le Chili, la Colombie, le Mexique, le Pérou, l’Uruguay et la Russie.

Le PVT, c’est vraiment un visa au top. Son seul défaut, c’est qu’on finit malheureusement toujours par dépasser l’âge limite d’obtention…

Mais pas de panique si c’est votre cas, d’autres alternatives existent ! Après tout, on n’est jamais trop vieux pour voyager !


     a) Voyager avec un visa touriste et travailler comme volontaire

Première option : débarquer dans le pays comme touriste. Comme vous ne pouvez pas travailler en tant que touriste, vous pouvez décider non pas de gagner de l’argent, mais plutôt d’en économiser au maximum… Comment ? En misant sur le volontariat, aussi appelé HelpX ou Wwoofing. L’idée, c’est qu’on vous loge et vous nourrit en échange de quelques heures de travail par jour dans une ferme, dans une auberge de jeunesse, chez un particulier, …

Le problème c’est qu’on ne peut pas toujours faire du volontariat avec un statut de touriste. Le volontariat se situe dans une sorte de « vide juridique » : ce n’est pas un travail (vous n’avez ni contrat, ni rémunération), mais vous échangez quand même votre temps contre quelque chose – et c’est justement le principe d’un travail.

Comme c’est assez nouveau, certains pays ont réglementé la pratique pour ceux qui n’ont pas de visa de travail type PVT : la Nouvelle-Zélande l’interdit, tandis que le Canada et l’Australie l’ont autorisé à des conditions strictes. Dans la plupart des autres pays, et notamment ceux où la pratique est marginale, le volontariat est souvent toléré : pas franchement autorisé, mais pas interdit non plus…


     b) Être autoentrepreneur et travailler comme digital nomade

Vendre vos photos ou bien écrire des articles en ligne peut être une manière de gagner de l’argent en voyage (vous l’aurez compris, c’est l’option que j’ai choisie, ou du moins que je tente de mettre en place). De cette manière, vous déclarez vos revenus dans votre pays d’origine.

Mais ne vantez pas trop votre statut auprès des autorités à l’étranger... Parfois, le pays d’accueil considère que si vous travaillez sur leur territoire, vous devez adopter un statut vous permettant de travailler sur place et de payer vos impôts.

En règle générale, vous ne devriez pas rencontrer de problème. Personne ne va aller vous chercher pour quelques revenus et on ne va pas surveiller ce que vous faites en ligne. Par contre, si vous vous installez vraiment dans le pays pour une très longue durée, renseignez-vous quand même pour vous mettre en accord avec la loi.

Si vous souhaitez connaître les destinations idéales pour travailler en tant que digital nomade, rendez-vous sur l’article de Ryan, du blog « Le sac à dos ».

Travailler comme digital nomade ne s’adresse pas qu’aux blogueurs et youtubeurs, je vous rassure. Regardez la vidéo du célèbre Bruno du blog « Votre tour du monde ». Il nous montre d’autres facettes du digital nomadisme et met en avant son principal avantage, qui est selon moi : le slow travel.


     c) Demander un permis de travail

Pour rester longtemps dans un pays et pouvoir y travailler, une seule solution s’offre à vous : demander un permis de travail temporaire. Dans la majorité des cas, vous devrez d’abord être embauché par une entreprise étrangère qui se chargera des démarches administratives. Alors oui, il est plus simple pour eux d’engager un local. Mais si vous montrez que vous êtes un bon élément, vous avez toutes vos chances.

Bref, potassez un peu, et si vous êtes vraiment perdu, prenez rendez-vous à l’ambassade.

Si on vous refuse votre visa de travail, vous pouvez toujours essayer de partir dans votre destination de rêve avec un visa touriste. Cela vous permettra de réseauter sur place, et peut-être de décrocher un job. Si ce n’est pas possible, rentrez à la maison, ou changez de destination : je ne peux que vous déconseiller de travailler alors que vous avez un visa touriste, ou de rester sur place quand votre visa est expiré. Vous ne vous attirerez que des ennuis.

Il est évidemment interdit de faire des petits boulots avec un statut de touriste. Je sais que dans les pays où le travail au noir est répandu, vous pouvez être tenté d’essayer, mais je continue à vous le déconseiller…

En général, certains jobs sont plus tolérés que d’autres : donner des cours de langue, faire le ménage dans une auberge, vendre des bijoux fabriqués par vos soins, faire du housesitting (= gardiennage de maison), ... Vous voyez le genre.

Faites également attention au passage de frontière en visa touriste !

Au moment de votre entrée dans le pays en tant que touriste, le douanier va vous demander plusieurs choses : si vous n’allez pas faire des choses illégales sur son territoire (par exemple, travailler au noir ou vivre du trafic de cocaïne), et si vous allez bien repartir dans votre pays une fois votre voyage terminé.

C’est pour ça qu’il pourra vous demander une preuve de ressources (pour être sûr que vous ayez assez d’argent pour votre séjour), un billet d’avion retour, voire d’autres documents. En fonction de ces preuves, il est libre de vous accorder ou pas l’entrée dans le pays, et peut aussi réduire la durée de votre visa touristique.

Lors de mon voyage au Mexique, j’ai quitté le territoire pour pouvoir réobtenir une entrée de 3 mois. Mais entre la frontière du Belize et du Mexique, j’ai eu ÉNORMÉMENT de mal à retourner au Mexique (bon, je n’avais plus un rond car on m’avait volée la nuit d’avant ; ça n’a pas dû aider…). Y étant déjà allée plusieurs fois, ils se posent des questions : est-ce que j’y travaille ? Est-ce que j’y fait des choses illégales ? etc. C’est grâce à mon billet d’avion de retour que j’ai pu finalement passer…

Je vous conseille donc d’avoir sur vous le MAXIMUM de documents justificatifs de votre situation et de votre projet de voyage !

Vous avez passé la trentaine et vous souhaiteriez en savoir plus sur les alternatives qui s’offrent à vous ? Je vous conseille vivement de cliquer ici et de lire cet article de grande qualité rédigé par François, du blog « Tour du mondiste ».


     5. POSTULER partout

Bien qu’il existe des sites spécialisés pour vous aider à trouver un stage ou job à l’étranger, je vous conseille d’envoyer votre CV et votre lettre de motivation directement à l’employeur : c’est plus rapide, c’est moins de chichis et généralement plus efficace !

Regardez ce graphique que j’ai trouvé sur « Femmexpat ». Vous pouvez découvrir les résultats détaillés en cliquant ici.

Comment trouver un job à l'étranger : Statistiques comment trouver du travail à l'étranger

Vous voyez que la candidature spontanée fonctionne très bien. Votre réseau social est en première position. Je vous invite donc à poursuivre la lecture de ce guide ultime. En suivant mes recommandations, vous devriez y parvenir vous aussi. Si j'y suis arrivée à plusieurs reprises, il n’y a aucune raison que ça ne fonctionne pas pour vous !

N’ayez pas peur ! Franchement, que risquez-vous ? RIEN DU TOUT !

La preuve. Voici le mail tout simple que j’ai envoyé à l’époque où je cherchais un stage (avec le recul, je le trouve d'ailleurs très mal rédigé et l’anglais laisse à désirer) :

Recherche de stage à l'étranger email 1


J’ai obtenu des réponses favorables du Maroc, du Congo, du Bénin, du Rwanda, de Punta Cana, et de plusieurs villes au Mexique. J’ai également reçu une réponse positive pour New York en tant qu’employée en réception pour 6 mois (je ne remets pas la main sur ce mail-là). Voici différentes réponses reçues suite au simple mail de demande de stage (cliquez sur les photos pour les afficher en plus grand). 

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Voici l’offre pour laquelle ma meilleure amie et moi avons opté pour notre stage de 3 mois au Mexique et où nous sommes retournées 6 mois en tant qu’employées !

Recherche de stage à l'étranger Hotel Amarte Maroma

Et voilà le mail d’acceptation de mon tout premier stage en Espagne, à mes 19 ans.

Mon tout premier stage à l étranger Espagne

Alors, comme je vous l’ai déjà dit, POSTULEZ PARTOUT OÙ VOUS AIMERIEZ TRAVAILLER, MÊME SI VOUS PENSEZ N’AVOIR AUCUNE CHANCE.

Comment trouver un job à l'étranger -Un refus n’est qu’une chance de trouver quelque chose de mieux 2

Citation découverte sur le blog « Détour local » d’Alizé et Maxime. Découvrez leur article « Partir voyager et gagner de l’argent : par où commencer ». Ils apportent de bons conseils pour vous préparer avant le départ mais aussi pour vous aider à prouver votre expertise une fois arrivé à destination. 

     

      6. Passer l’entretien !

Et voilà, le plus dur est fait !!! Mais peut-être pas le plus stressant… Certains jobs exigent un entretien d’embauche !

Rassurez-vous, pas besoin de traverser le globe pour le passer : aujourd’hui, et surtout depuis la crise sanitaire, il est tout à fait possible d’être engagé (à l’étranger mais aussi dans sa propre région) par un entretien en ligne (via Skype ou des tas d’autres plateformes) !

Faire vos recherches de jobs à distance, avant de partir, a de nombreux avantages : si vous ne trouvez rien qui vous plait dans une destination, vous pouvez toujours chercher ailleurs. Alors que si vous êtes déjà sur place, vous risquez de choisir par dépit et d’être frustré. Et surtout, vous serez beaucoup plus rassuré si vous avez la certitude d’avoir un job dès votre arrivée !

Mais attention : ça ne veut certainement pas dire que trouver un chouette job quand on est déjà sur place est impossible !!! Il est d’ailleurs extrêmement RARE de ne vraiment rien trouver. Je pense simplement que s’y prendre à l’avance, c’est mettre toutes les chances de son côté pour trouver un job qui nous plait et partir moins stresser !

Comment trouver un job à l'étranger - Travailler à l'étranger rien n'est impossible


7. Se montrer JOYEUX.EUSE, MOTIVÉ.E et CONFIANT.E (même sans compétence)

Oui, on peut trouver un job sans compétence particulière. Bien souvent, c’est avant tout votre MOTIVATION, votre BONNE HUMEUR et votre CONFIANCE qui décident l’employeur !

Bon, bien entendu, ça ne marche pas pour tous les jobs : vous avez beau avoir un joli sourire, si vous n’avez pas votre permis, vous ne deviendrez pas chauffeur de taxi (quoi que parfois, c’est à se demander s’ils l’ont) !

Voici une petite liste de jobs courants que vous pouvez exercer à l’étranger et qui ne demandent pas de qualifications particulières :

  • Travailler dans une auberge de jeunesse : on vous demandera de petites tâches (comme le nettoyage) en échange du logement gratuit. Vous pouvez aussi être rémunéré, tout dépend du nombre d’heures de travail que vous effectuez.

  • Travailler dans une ferme : cueillir des fruits et des légumes, s’occuper d’animaux. Vous allez rire, mais je gagnais mieux ma vie en m’occupant des poules que des clients de mon hôtel en Belgique.

  • Travailler comme serveur ou plongeur dans un restaurant.

  • Enseigner votre langue à des étudiants. Vous trouverez des organismes sur internet en fonction du pays où vous vous trouvez. En Australie, j’ai fait ça quelques temps avec Tutoroo.

Enseigner une langue étrangère avec Tutoroo en Australie


     8. VALORISER sa candidature


Votre dynamisme et votre beau sourire sont nécessaires pour être engagé, mais elles ne sont pas toujours suffisantes ! Alors voilà comment vous pouvez valoriser votre candidature FACILEMENT :

  • Renforcez vos compétences linguistiques : ça ne peut QUE jouer en votre faveur ! Pour ça, il existe un tas d’applications pour apprendre des langues, comme Duolingo par exemple (ma sœur passe sa vie à apprendre l’italien là-dessus…)

  • Adaptez votre CV en fonction du job et de la destination : si le job consiste en l’animation d’enfants, insistez sur le fait que vous avez été chef scout pendant des années et que vous avez donc l’habitude de vous occuper des jeunes !

  • Préparez votre futur entretien d’embauche : pour être à l’aise à l’oral et ne pas paniquer, n’hésitez pas à préparer un plan de ce que vous pouvez mettre en avant !

  • Valorisez vos diplômes.

Alors franchement… Qu’y a-t-il d’insurmontable là-dedans ?

La seule chose dont vous avez besoin, c’est d’un peu de temps, d’organisation et surtout de DÉTERMINATION.

Comment trouver un job à l'étranger détermination

Si vous êtes un poil motivé, trouver un chouette job à l’étranger sera pour vous un jeu d’enfant, surtout si vous suivez ces quelques étapes toutes simples !

Le plus dur, c’est de casser vos a priori et de franchir le cap. Le reste se fera tout seul.

Alors cessez de croire qu’il faut rouler sur l’or pour voyager, cessez de craindre l’inconnu, et LANCEZ-VOUS.

En faisant vos recherches à l’avance, RIEN ne peut vous arriver. Et quand bien même les choses ne se dérouleraient pas comme prévu, eh bien vous aurez essayé. Et vous aurez bien fait.

Croyez-moi : vous regretterez plus de ne pas avoir agi par peur que d’avoir agi et de vous être « trompé ».   

Vous n’êtes pas encore convaincu à 100 % ? Cliquez sur l’image pour recevoir une dernière dose de motivation. Vous tomberez sur l'article alléchant et incitatif de Michael du blog « Traverser la frontière ».

Comment trouver un job à l'étranger : La seule raison pourquoi attendre de voyager est absurde

Alors maintenant faites-moi plaisir : si vous rêvez de voyage et que c’est l’argent ou la peur qui vous freine, quittez cette page web et commencez vos recherches.

Et si jamais vous avez encore l’une ou l’autre question, n’hésitez SURTOUT PAS à me contacter. 

Rien ne me ferait plus plaisir que de vous aider à vous jeter à l’eau ! Au moins, je saurais que cet article aura ouvert les yeux de quelqu’un !

Pour suivre l'actualité d'Un Brin de Voyage et être tenu informé des nouveautés, rejoignez-moi sur ma page Instagram. 

Partagez cet article pour que vos proches puissent eux-aussi se jeter à l'eau et débuter leurs recherches !            

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11 arnaques de voyage à éviter
Astuces voyage

11 arnaques de voyage dans lesquelles vous ne tomberez plus jamais

Marre de tomber dans le piège ? Voici les 11 arnaques de voyage à éviter à tout prix ! 

C’est bien connu, les touristes sont les proies faciles des escroqueries et arnaques voyage en tous genres. Ignorants des lieux et des us et coutumes du pays, ils sont très faciles à berner, et certains locaux en profitent largement…

Mais tout ça, c’est du passé ! Je vous livre ici les 11 arnaques voyage les plus fréquentes et vous montre comment y réagir.    

Fini de vous faire duper stupidement ! À partir d’aujourd’hui, vous ne tomberez plus jamais dans le panneau.


La première arnaque voyage à éviter : les annonces trop belles pour être vraies

Waouw ! Une magnifique villa au bord de la mer avec piscine, jacuzzi, hammam, terrain de golf et piste de bowling ! Tout ça au même prix que le banal petit appartement que propose Booking.com ? Quelle offre ! J’achète !

Et une fois sur place… Comment ça « le logement est déjà loué » ? Je l’ai payé, moi, cette villa !

Certes… Mais pas à son propriétaire. Et voilà un voyage qui démarre sur les chapeaux de roues.

Quand une offre vous semble vraiment trop belle, regardez-y à deux fois avant d’ouvrir votre portefeuille. Personne ne loue son bien pour des clopinettes. La plupart du temps, quand un produit est TRÈS bon marché, c’est qu’il y a un pépin, un truc pas net.

Certains arnaqueurs s’emparent des photos d’un bien qui ne leur appartient absolument pas et se font passer pour les propriétaires. Ils vous demandent alors de payer AVANT que nous n’arriviez sur les lieux. Et une fois sur place, vous vous rendez compte que d’autres individus sont entrain de nager dans votre piscine, de siroter leur mojito sur votre terrasse !

Autre alternative à ce genre d’escroquerie : une fois parvenu à l’adresse indiquée, vous trouvez un logement qui ne ressemble pas du tout (mais alors VRAIMENT pas du tout) à ce que l’on vous a vendu.

Pour éviter ce genre de péripétie, privilégiez les sites de petites-annonces officiels plutôt que des annonces entre particuliers. De même, n’hésitez pas à investiguer sur le bien en question : jetez un œil sur Google View, lisez les avis et commentaires des vacanciers précédents ! Et si vous ne trouvez rien de tout cela, fuyez !

Femme déçue du voyage

Les moyens de transport qui se paient votre tête

Que vous optiez pour un taxi classique, un taxi-bateau, un bus, un car ou encore un « tuk-tuk », vous devez nécessairement faire confiance au chauffeur pour qu’il vous amène au bon endroit sans incident... Mais comme partout, il y a des gens honnêtes et des gens malhonnêtes. Autrement dit : il y a toujours un risque de vous faire entuber.

Vous les connaissez, ces chauffeurs de taxi (de tuk-tuk ou que sais-je encore) qui vous font faire un détour de dingue, tout ça pour que le compteur grimpe ?  Bien sûr, vous ne vous en rendez pas compte ! Forcément, vous ne connaissez pas les lieux ! Et certains chauffeurs en profitent bien.

Une autre arnaque voyage consiste à augmenter à votre insu le prix de la course : puisque vous ne connaissez pas les tarifs en vigueur, que pouvez-vous y faire ?

Pour éviter ces entourloupes, renseignez-vous préalablement sur le trajet à effectuer et sur les tarifs en vigueur. De même, obligez les chauffeurs à allumer leur compteur (c’est notamment en le laissant éteint qu’ils dissimulent leur augmentation de prix !).

Attention également aux FAUX taxis ! Vérifiez toujours que le taxi que vous empruntez est conventionné ! Les faux taxis peuvent vous emmener dans des endroits isolés et vous dépouiller, seul ou à l’aide d’autres complices ! Cela vaut aussi pour les bus et les cars. Vérifiez également que vous n’êtes pas seul dans le véhicule : un bus ou un car vide, c’est suspect !

Arnaques voyage : moyen de transport tuk tuk

Lors de mon voyage en Inde, j'ai bien cru que je ne retrouverais plus jamais mon chemin. J'ai une histoire dingue à vous raconter concernant plusieurs arnaques voyage avec un chauffeur de tuk-tuk. Écris-moi sur Instagram pour que je te partage cette drôle d'anecdote (et que je t'envoie des photos hors du communs) ! 

Rejoins-moi sur Instagram 2

La prise de drogues à votre insu (dans le top 3 des arnaques voyage les plus effrayantes)

Dans l’euphorie du voyage et l’avidité de nouvelles rencontres, on a tendance à faire rapidement confiance aux gens. On s’amuse, on se laisse porter d’un endroit à un autre, on boit un verre, puis deux, puis…

Trou noir.

On se réveille, on ne sait pas où on est… Premier réflexe ? Appeler quelqu’un ! Mince, plus de portable. Plus de portefeuille non plus, d’ailleurs.

Voilà un beau scénario catastrophe, digne des pires drames américains ! Je vous l’accorde. Mais même s’il peut faire l’effet d’un « cas extrême », il est beaucoup moins rare qu’on ne le pense.

Je vous avoue qu’il m’a fallu longtemps avant de me rendre compte du danger que j’encourais à suivre aveuglément des inconnus rencontrés en voyage. Je ne faisais jamais attention à mon verre, je buvais allègrement dans celui des autres et ne me méfiait pas du tout lorsque l’on m’offrait à boire. J’étais persuadée qu’il ne pouvait rien m’arriver.

Pourtant, ça arrive. Pour de vrai.

Pour mieux dérober leurs victimes, certains voleurs placent des somnifères, du GHB ou autre drogue dans le verre des touristes pour qu’ils tombent inconscients et ne se souviennent de rien après le vol.

D’autres se faufilent dans les trains et bus de nuit et attendent que les voyageurs somnolent pour plaquer un chiffon imbibé de chloroforme sur leur visage. Ils peuvent alors les dévaliser à leur aise, certains qu’ils ne se réveilleront pas de sitôt.

Alors… restez vigilants ! Gardez toujours votre verre près de vous, ne buvez que dans le vôtre et n’acceptez pas la boisson d’un inconnu. Mettez des cadenas à vos valises (les voleurs peuvent toujours les casser, mais c’est dissuasif !) et faites-en sorte de rester éveillé dans les transports de nuit si vous ne vous sentez pas en confiance.


Mon point de vue par rapport aux arnaques voyage

Malgré ces recommandations, je continue à penser que faire des rencontres est l’un des aspects les plus enrichissants des voyages. Je suis loin de m’interdire tout contact avec des inconnus, que du contraire ! Je fais simplement plus attention. Il n’y rien d’impoli ou d’hostile à refuser le verre de quelqu’un, ou à refuser de le suivre quelque part : expliquez-lui vos raisons ! S’il est bien intentionné, il les comprendra.

Arnaque voyage à éviter - homme offre verre

Les lieux publics bondés

Les lieux publics, noirs de monde, sont très propices à tout un tas de petits vols.

Quelqu’un vous balance « malencontreusement » de la sauce dessus ? Faites croire que c’est justement votre sauce préférée et ne laissez personne vous aider à nettoyer les tâches : pendant que vous regardez faire le maladroit, un complice fouille votre sac !

Un autre vous demande si vous avez perdu votre portefeuille car il en a trouvé un ? Réclamez d’abord de voir le portefeuille en question et n’ayez surtout pas le réflexe de vous précipiter dans votre poche pour vérifier ! L’individu faussement bienveillant s’empressera de dire à son complice dans quelle poche vous avez regardé pour qu’il vous le dérobe par la suite !

Et si une drôle de magicienne-sorcière s’approche de vous, déguerpissez avant qu’elle ne vous « bénisse » puis vous réclame de l’argent ! Fuyez également les charmeurs qui prétendent vous offrir un bracelet, vous le mettent au bras puis vous demande de le payer !

En bref, méfiez-vous toujours d’une sympathie démesurée…

Arnaques en voyage - vol sac

Les magasins de souvenirs et leurs « bonnes affaires »

Les magasins de souvenirs touristiques REGORGENT de « bonnes affaires » : du merveilleux tapis bon marché « qu’on vous enverra par la poste ! » mais que vous ne recevrez absolument jamais aux « pierres précieuses » en plastique.

Dans ce genre de magasin, attendez-vous à ce que l’on vous vende de la camelote, même si l’on vous vante sa rareté pour un prix si dérisoire ! Qu’on se le dise : ces « produits précieux », c’est du toc. Et les magasins de souvenirs, un bric-à-brac industriel. Quoi que vous y achetiez, ce sera toujours trop cher payé.

De nouveau, prenez garde aux offres trop belles pour être vraies !

Plutôt que de ramener de votre voyage à Rome une tasse de mauvais goût qui vient probablement de Chine, allez plutôt voir du côté des petits magasins artisanaux !  Contrairement aux magasins touristiques qui vendent tous les mêmes produits, les artisans proposent des produits uniques ! Bien que leurs prix soient souvent plus élevés, vous pouvez être certains que vos produits seront de qualité.  

D’autant plus que passer du temps avec les petits artisans peut vraiment être amusant et enrichissant : beaucoup moins racoleurs, les vendeurs connaissent leurs produits et en parlent sans vous forcer la main. Lors de mon dernier voyage au Mexique, j’ai passé des heures à discuter avec une dame qui me racontait avec passion l’histoire de toutes ses pierres en me détaillant leurs vertus etc. Faites un tour sur sa page facebook " Yulunga ", et si vous faites un voyage au Mexique, passez lui rendre visite !

Les 11 astuces de voyage à éviter - Magasin de souvenirs

L'arnaque voyage la plus subtile : les faux tickets

Lorsque vous achetez des tickets en ligne (pour des attractions touristiques, un trajet de bus, de train ou que sais-je encore), faites bien attention à recourir à des plateformes homologuées (Viator ou GetYourGuide par exemple) : certains sites vendent des tickets non-valables ! Vous pensiez éviter la file devant la tour Eiffel ? Raté. Et en plus, vous avez jeté votre argent par les fenêtres.

On trouve aussi des billets pour des sites touristiques gratuits ! Et pire encore, pour des sites non-visitables !

Évitez également les vendeurs de rue qui pourraient vous faire le même coup ! Fuyez les soi-disant « membres du personnel » qui, alors que vous faites la queue, vous proposent un (faux) ticket pour éviter d’attendre.

Afin d’éviter ce genre de désagrément, renseignez-vous auprès de l’office du tourisme local pour connaître les prix en vigueur et les sites sur lesquels vous pouvez acheter vos billets.

Arnaque voyage - billeterie

Les policiers qui n’en sont pas

Certains escrocs se font passer pour des policiers et trouvent n’importe quel prétexte pour vous coller une amende : votre passeport à un drôle d’aspect, votre visa est illisible, le beau foulard que vous venez d’acheter pour votre grand-mère est suspect…

On vous oblige alors à régler l’amende sur le champ et en espèce ! Vous refusez d’obtempérer ? On vous menace de régler tout ça au poste !

Eh bien d’accord, embarquez-moi ! C’est la meilleure chose à faire : ces faux policiers ne peuvent évidemment vous emmener nulle part. Ils seront donc contraints de vous laisser filer !

Veillez également à toujours rester visibles aux yeux des passants : certains vont jusqu’à isoler leurs victimes pour les racketter.          

Les 11 arnaques de voyage à éviter - Policier

Les bureaux de change de rue

Si vous devez changer vos billets d’une monnaie à une autre, privilégiez absolument les bureaux de changes officiels. Dans la mesure du possible, évitez les aéroports et leurs taux de change très désavantageux. Mais fuyez comme la peste les « vendeurs » de rue et leurs taux particulièrement alléchants.

Dans la précipitation ou dans l’avidité de gagner un peu d’argent, on peut facilement se laisser berner par ces changes non-officiels. Mais gare aux tours de passe-passe ! Certains n’hésitent pas à partir en courant avec votre monnaie, à glisser des faux billets dans la liasse ou, à coups de calculs rapides (et complétement faux), à vous rendre bien moins que ce qu’ils ne vous doivent.

Les 11 arnaques de voyage à éviter - Bureau de change

La carte bancaire détournée

Certains commerçants n’ont aucun mal (et aucun scrupule) à débiter deux fois ce que vous achetez. D’autres prétendent avoir « besoin » de votre carte pour procéder au paiement et retiennent ou photographient alors le numéro de votre carte !

Un conseil : ne quittez jamais votre carte des yeux, cachez-vous en tapant votre code et SURTOUT, ne la tendez sous aucun prétexte !

Arnaque voyage - carte bancaire

Le fameux « c’est fermé »

L’arnaque voyage du « c’est fermé » est propice à toute situation : dans un site touristique, un bar, un restaurant, un hôtel, un train, un bus,… Chaque fois, c’est la même chose : une personne à l’air sympathique s’avance vers vous et vous annonce que l’endroit que vous souhaitez visiter, l’hôtel dans lequel vous devez loger ou encore le train que vous voulez prendre est fermé/complet/annulé.

Mais « bonne nouvelle » ! Cette même personne connait justement un moyen de vous dépanner ! Elle vous guidera alors vers un site, hôtel ou bar similaire…

… Mais deux fois plus cher.

Elle touchera par ailleurs un petit pactole pour vous avoir emmené là-bas.

Pour les trains et les bus, l’arnaque fonctionne surtout lorsque vous vous trouvez dans un pays dont vous méconnaissez la langue, ou dans des gares mal équipées (pas de panneaux d’affichage des horaires etc.) : une personne à l’aspect bienveillant vient à votre rencontre, vous informe que votre train/bus est annulé et vous conduit vers un taxi… Mais pas n’importe lequel ! Celui de son complice. Et vous connaissez la musique.

Arnaque voyage à éviter - hôtel fermé

Place à la dernière arnaque en voyage : la séduction moyennement romantique

Des tas d’arnaques voyage plutôt dramatiques naissent d’un petit jeu de séduction.

Toute une bande de jolies demoiselles semblent subitement vous trouver extraordinairement sexy ? Vous les trouvez sympathiques, vous buvez un verre un leur compagnie, puis deux, puis trois, puis….

Elles ont disparu.

Non seulement vous vous sentez stupide, mais en plus elles sont parties sans rien payer ! Eh oui, de mèche avec le tenancier, tout était prévu d’avance…

Ou, pire encore, l’une de ces demoiselles vous ramène chez elle. Plusieurs cas d’arnaques voyage sont alors possibles : vous découvrez que c’est une prostituée et qu’elle demande à être payée ; elle vous drogue et vous vole ; elle vous demande de l’aider financièrement à partir loin ou sa famille va la tuer (et peut-être vous avec !),…

Les hommes d’affaire sont également la proie d’un certain type d’escroquerie : des arnaqueuses profitent du fait que ces hommes voyagent seuls pour s’approcher d’eux. Elles se montrent très sympathiques, posent subtilement quelques questions personnelles (comme le nom de l’entreprise pour laquelle ils travaillent) et finissent par demander innocemment une photo avec l’homme en question.

Jusque-là, rien d’alarmant.

Mais juste après, voilà qu’elles perdent toute sympathie et menacent de publier la photo sur les réseaux sociaux contre de l’argent ! Forcément, on accepte pour ne pas avoir de problème avec ses employeurs ou sa famille, même si l’on n’a rien à se reprocher. 

Alors un conseil : gardez la tête froide face aux personnes trop avenantes. Il ne s’agit malheureusement pas toujours d’un coup de foudre…

Arnaque voyage - séduction

Pour en finir avec ces 11 arnaques en voyage…

Ce qu’il faut retenir de tout cela, ce n’est certainement pas qu’il faut être suspicieux à l’égard du moindre geste de sympathie des locaux. Selon moi, la rencontre avec eux reste la plus belle expérience du voyage.

Simplement, le touriste est la proie facile par excellence, et vous êtes effectivement plus vulnérable qu’un autre.

Mais grâce à cet article sur les arnaques voyage à éviter, vous voilà rôdés pour anticiper la moindre arnaque ! Au fond, pour les éviter, il suffit de connaître les plus fréquentes pour ne pas se faire duper. Mais cela n’implique ABSOLUMENT PAS de fuir les locaux comme la peste.


Si vous êtes à la recherche de bons plans sérieux pour votre futur voyage (heureusement, il est possible de trouver l’affaire du siècle sans se faire arnaquer !), je vous invite à télécharger mon guide gratuit de 52 pages hyper utiles pour apprendre à voyager sans trop dépenser ! Pour le recevoir, indiquez simplement votre email ci-dessous :

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Alors, tout en restant prudents, soyez curieux ! Osez sortir des sentiers battus ! Car s’il y a bien un endroit où vous risquez de vous faire escroquer, c’est dans les lieux ultra-touristiques. Ainsi, au lieu de fuir les locaux, fuyez les touristes !


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