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Les bienfaits écologiques d’un voyage économique

Des voyageurs en herbe qui se plaignent de manquer d’argent pour réaliser leur rêves de voyage, on en entendra toujours.

Et c’est bien compréhensible. On n’est jamais à l’abri d’un imprévu, alors mieux vaut réfléchir à deux fois avant de dépenser son argent.

Mais on ne reviendra pas sur le fait qu’avec un brin d’organisation (ou – mieux encore – Un Brin de Voyage 😉), les aventures les plus folles sont accessibles à tous les budgets. Je t’ai assez rabâché les oreilles avec ça ! 

Ici, je voudrais te montrer que, malgré les apparences, un voyage contraint par un budget serré ne présente pas que des inconvénients. Bien au contraire, il nous pousse à trouver des solutions souvent carrément bénéfiques pour la planète ! Alors on voit le verre à moitié plein et on dit merci au patron qui nous sous-paye ! Merci à l’inflation !

Bon, faut pas pousser mémé dans les orties non plus : un budget limité reste une contrainte et on pourrait impacter la planète tout aussi positivement avec un budget illimité.

La bonne nouvelle, c’est que grâce à cet article, tu vas apprendre à faire contre mauvaise fortune bon cœur et à organiser un super voyage à la fois économique ET écologique !

Allez, je te montre comment faire!

Organiser un voyage économique et écologique


1. VOYAGER LéGER 


Pas le choix. Qui dit petit budget dit petite valise : hors de question de payer un supplément pour mettre ton bagage en soute ou parce que tu as dépassé le poids autorisé.

Pourquoi c’est écologique ? Parce que moins un moyen de transport est lourd, moins il consomme et moins son coût carbone est élevé. « CQFD !! » comme diraient les profs de maths et les gens un peu re-lou.

Équipé d’une simple petite valise – mieux encore, d’un simple petit sac (c’est plus compact) – tu seras plus libre de tes mouvements et donc moins dépendant de transports motorisés (et polluants) : 20 minutes de marche avec 32987284 bagages, c’est un enfer, même le long d’une côte paradisiaque. Mais 20 minutes de marche avec tes deux mains libres de brasser l’air, ça c’est autre chose ! Pareil pour le vélo.

Et pour les longues distances, oublie tout de suite le taxi : c’est no way pour les petits budgets quand il y a moyen de faire autrement. Alors tu seras bien content d’avoir un seul sac quand tu devras monter dans de multiples transports en commun bondés…

Dernier avantage : en partant du principe qu’en voyage, tu as tout sauf envie de faire des lessives, tu garderas tes vêtements plus longtemps avant de les décréter hors d’usage et donc, tu feras moins de machines qui si tu avais emporté toute ta garde-robe, que tu aurais dû laver entièrement au retour de ton voyage. Moins de machines = moins d’eau et d’électricité consommée ! CQF… Non ça suffit.


2. ACHETER DES BILLES D'OCCASION


« Quoiiiiiii ? »

Inutile de hurler !

Ok ça fait un peu peur mais je t’assure qu’il existe des plateformes sérieuses et sécurisées sur lesquelles tu peux trouver des billets de train (et parfois d’avion) que les gens revendent parce qu’ils sont finalement dans l’incapacité de partir et ne peuvent pas obtenir de remboursement de la compagnie de transport. Encore mieux que la braderie de ton village !  

Mes sites favoris sont Passetonbillet.fr, Trocdestrains.com et Zepass.com.


3. Prendre des transports (en) commun(s)


Allez, on poursuit dans la vibe transport !


Le bus

On commence par le bus, soit le transport le moins sexy de la gamme. Rien d’exotique, rien de confortable, rien de rapide…Bref, c’est chiant, le bus.

MAIS c’est très économique… et écologique ! Tout pile ce qu’on recherche, quoi ! Eh oui, le bus consomme 9 fois moins que la voiture, 7 fois moins que l’avion et 3 fois moins que le covoiturage. Ça vaut le coup de prendre son courage à deux mains, non ?

Lorsque je rends visite à ma meilleure amie qui habite à Glasgow et que les billets d’avion sont hors de prix (comme tout ce qui concerne l’Écosse 🙃), je prends tout simplement la liaison Bruxelles-Glasgow, en faisant un petit arrêt à Londres ! Encore une belle manière de faire contre mauvaise fortune bon gré. 😉

Il existe des tas de compagnies de bus, certaines plus économiques que d’autres, qui relient les grandes villes entre elles. Les plus célèbres : BlablaCar ou encore FlixBus.

Voyager en bus


Les transports locaux

Les transports locaux ont toujours été mes moyens de transport de pré-di-lec-tion. Si se sont les moyens de transport préférés des locaux, c’est que c’est forcément la solution la plus simple et la plus économique.

C’est également une excellente manière de s’imprégner de la vie locale en faisant « comme tout le monde », mais aussi de découvrir des véhicules on ne peut plus originaux !

Tu connais probablement les fameux tuk-tuk thaïlandais, mais connais-tu les Jeepneys philippins ?  Les carrinhos de Madère ? Les chicken bus d’Amérique latine ?

Je te laisse jeter un œil…

Chicken bus au Guatemala


Le covoiturage

Allez, c’est le moment de faire des rencontres !

Pour commencer, tu connais probablement le désormais classique Blablacar : inscris-toi sur le site pour trouver des conducteurs qui effectuent ton trajet ou du moins une étape de celui-ci. Si tu veux voyager avec ta propre voiture, tu peux également t’inscrire en tant que conducteur. Tes passagers couvriront une bonne partie (si pas l’intégralité) de tes dépenses en essence !

Tu peux aussi t’arranger avec d’autres voyageurs pour louer une voiture ou pour partager le coût d’un taxi. Je te recommande de t’inscrire sur des groupes Facebook liés à ta destination (exemple : « les Français à Melbourne », « Covoiturage Europe », etc.).

Avec le covoiturage, tu dépenseras à coup sûr moins d’argent qu’à l’achat d’un billet de train ou d’avion. En plus, c’est une chouette expérience sociale (en général, les covoitureurs ne sont pas les plus antipathiques personnages que cette terre ait créé). Encore une excellente manière de joindre l’utile à l’agréable !


Ne compter que sur ses deux jambes

Plus économique et écologique encore (et là, vraiment, on ne peut pas faire mieux) : la marche !

Se perdre en arpentant les rues, c’est incontestablement la meilleure manière de visiter un lieu.

Pourquoi ne pas carrément rejoindre ta destination finale à pied ? Bon, si ton projet est de découvrir la Nouvelle-Zélande, c’est plus difficile. Mais pour un voyage en Europe, c’est jouable en alternant étapes à pied et étapes en bus ou auto-stop (avec prudence, bien sûr) !

Tu peux commencer avec le célèbre pèlerinage de St Jacques de Compostelle, par exemple : un moyen hyper sympa de voir du paysage, de la France au Portugal en passant par l’Espagne !


Ou ses deux roues

Je parle bien sûr de VÉLO et pas de moto.

Le vélo est le compromis i-dé-al entre la marche et le bus, puisqu’il est gratuit et écologique mais plus rapide que la marche. Tu peux même participer à un voyage à vélo organisé avec d’autres cyclistes. Si tu as déjà quelques kilomètres dans les jambes, rien ne t’empêche de préparer ton propre itinéraire pour découvrir une région à ton rythme.

Écolo, écono et euh… biscoteaux (c’était pour la rime) !


4. Travailler pour être logé gratuitement


Pour trouver un logement sympa, écologique et pas cher, il va falloir être un chouia original.

Les hôtels bons marchés type Formule 1 sont rarement écologiques : produits industriels, petites savons et gobelet emballés dans du plastique,…. Et en plus, pas toujours très économique non plus.

Une chose est sûre, il y a moyen de faire mieux !

Et voilà tout un panel de solutions servis sur un plateau d’argent :


Le Wwoofing 

Le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) est un concept d’hébergement original qui plaira tout particulièrement aux citadins en manque de nature qui ne rechignent pas à la tâche. Le principe est simple : effectuer quelques heures quotidiennes de travail bénévole dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert. Le reste du temps, c’est quartier libre pour découvrir le pays.

C'est donc un excellent moyen de concilier le manque de main d'œuvre des exploitations agricoles biologiques et ton petit budget !

Le wwoofing est donc l’hébergement eco-friendly par excellence qui te permettra :

  • de passer des vacances solidaires et écologiques à l’autre bout du monde, en n’ayant que le transport à ta charge
  • de te former aux principes de l’agroécologie et de la permaculture (pas besoin de compétences particulières, tu es justement là pour apprendre de tes hôtes)
  • de faire des rencontres enrichissantes avec des gens passionnés et passionnants !

Pour devenir wwoofer, tu dois adhérer à l'association Wwoof du pays que tu souhaites visiter, moyennant une cotisation annuelle variable en fonction de ta destination (25 € en France, 15 € en Belgique, 70 $ en Australie pour 2 ans).


Workaway, HelpX et TrustedHousesitters

WorkAway permet d’entrer en contact avec des gens du monde entier, qui, en échange de te loger et nourrir gratuitement, te demande un petit coup de main pour… retaper un bateau, récolter du raisin en Argentine ou encore t’improviser aide ménagère.

Dans le même genre, le site HelpX t’offre la possibilité d’être hébergé et nourri, principalement dans des fermes mais aussi des auberges de jeunesse, des étables ou encore des péniches, contre du volontariat.

Enfin, si tu apprécies les animaux de compagnie, je te recommande TrustedHousesitters. Tu es logé gratuitement, et en échange, tu t'engages à prendre soin de compagnons à quatre pattes lorsque leurs propriétaires partent en vacances. 

Travailler pour être logé gratuitement TrustedHousesitters


Movingworlds 

Il s’agit d’une plateforme qui met en ligne des offres d’organisations et/ou de particuliers qui recherchent des personnes avec des aptitudes professionnelles spécifiques. En échange de tes compétences, on te fournit un logement et parfois même une petite rémunération. Les offres sont fiables et vérifiées.

Parmi toutes les opportunités proposées par ces différents organismes, à toi de choisir des projets écologiques dans lesquels t’investir !

Mais si tu n’es pas prêt à mettre la main à la patte, la rubrique suivante pourrait bien t’intéresser…


5. Être logé gratuitement sans travailler


Le Couchsurfing

Il s’agit d’un mode d’hébergement complétement gratuit qui repose sur l’hospitalité et l’échange culturel. Les hôtes offrent de quoi dormir (attention cependant, ça va du lit au matelas à même le sol : pose la question à l’avance pour éviter les mauvaises surprises !) et éventuellement un repas aux voyageurs en échange de leur bonne humeur, de discussions passionnantes et d’anecdotes de voyage !

Concrètement, le Couchsurfing fonctionne comme un réseau social. Tu crées ton profil sur un site dédié en indiquant tes centres d’intérêt et tes valeurs, et tu choisis un hôte en suivant ces critères et en t’aidant des avis et commentaires laissés par les autres couchsurfeurs (primordiaux pour éviter les déconvenues). Sur place, la politesse veut que tu apportes un petit cadeau à l’arrivée, et bien évidemment, que tu respectes les règles et le mode de vie de la maison.

Le site étant un peu victime de son succès, il faut parfois attendre des semaines avant qu’un hôte accepte de t’héberger. N’hésite pas à envoyer plusieurs requêtes pour avoir plus de choix. Les plateformes Trustroots.org et Bewelcome.org, moins connues que Couchsurfing mais tout aussi sympas, valent aussi le coup d’œil.

Etre logé gratuitement sans travailler avec le couchsurfing


Le HomeExchange

L’« échange de nuits », est un système d’échange de logements très original : en accueillant des voyageurs chez toi, tu gagnes des points que tu peux ensuite utiliser en guise de paiement pour être logé gratuitement chez un autre particulier.

C’est génial parce que tu n’es pas obligé d’échanger ton logement avec celui qui te rend visite. C’est toi qui décides où tu veux aller : tu peux très bien héberger un Américain et être hébergé en Chine.

Si tu crains de confier ta maison à des inconnus, tu peux aussi proposer une chambre d’amis tout en restant chez toi ! HomeExchange une super alternative entre le Airbnb et le Coachsurfing.


Les bivouacs et campings sauvages 

Pour les plus aventureux d’entre vous, il reste toujours la possibilité de faire du camping sauvage, à condition de quitter les lieux sans laisser de trace !

Il faudra tout de même investir dans du bon matériel, mais si tu passes tout ton voyage sans payer d’hébergement, l’investissement sera très vite amorti !


6. Voyager moins souvent (☹) mais plus longtemps (😊)


C’est bien simple : qui dit moins de voyages dit moins de trajets et donc moins d’émission de carbone !

Et puis, rien de tel que les longs voyages pour s’imprégner d’un lieu et d’une culture.


7.  Se nourrir intelligemment 


Faire comme les locaux

Comme pour les transports en commun, côté repas, mon conseil le plus précieux est de manger local et de fréquenter les mêmes établissements que les autochtones.

Tu verras qu’il est parfois plus économique de manger dehors. Au Mexique, j’ai vite compris que faire mes courses au supermarché n’était pas du tout rentable et qu’il valait mieux goûter aux tacos d’une petite échoppe. De même, dans la majorité des pays d’Asie, le prix de la nourriture de rue est tellement bas qu’il serait dommage de s’en priver !

Alors fonce les yeux fermés dans les échoppes de rue où se retrouvent les locaux, même quand elles ne paient pas de mine (mais comme tu as les yeux fermés, tu ne le vois même pas). C’est la meilleure manière de découvrir les spécialités du pays !

Se nourrir dans les échoppes locales de rue


Fuir les restos touristiques

C’est simple, plus un établissement est situé dans une zone touristique, plus les tarifs pratiqués y sont élevés. En plus, on sait tous que les restos touristiques sont loinnnn d’être les meilleurs (en termes de qualité mais aussi de soutien aux petits restaurateurs locaux).


Ne pas lésiner sur le doggy bag

Le doggy bag ou la meilleure manière d’éviter de gaspiller tout en faisant d’un repas deux repas ! N’hésite pas à demander un doggy bag au lieu de te forcer de finir ton assiette : les restaurateurs seront bien contents de ne pas devoir jeter la moitié de ton assiette et toi, de t’épargner une indigestion !


Manger végétarien

La planète a tout à gagner à ce que nous suivions un régime végétarien. En effet, l’élevage de bétail émet environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an et représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre engendrée par les activités humaines. De plus, la viande est la première cause de déforestation dans le monde : des milliers d’hectares de forêt sont rasés pour cultiver le soja et le maïs que nous donnons aux animaux que nous mangeons. Enfin, la production de viande est trèèèès gourmande en eau : de l’eau pour produire les céréales qu’ils mangent, de l’eau pour les abreuver puis encore de l’eau pour nettoyer leur carcasse…

Au-delà de ses avantages écologiques, les avantages économiques du régime végétarien sont certains !  Les repas végétariens sont presque toujours moins chers que les repas composés de viande ou de poisson.


Faire du Dumpster Diving

En français, le « glanage alimentaire » permet d’éviter le gaspillage inutile et de manger gratuitement. Rends-toi aux heures de fermeture des supermarchés, restos ou fast-foods et récupère la nourriture invendue qui va être jetée. 

Assure-toi d’apporter un grand sac avec toi : tu serais étonné du nombre de provisions que tu pourrais trouver !

Tu peux t’aider d’applications telles que « Too Good to Go », qui indiquent quels commerces ou particuliers se débarrassent de denrées alimentaires à petits prix ou gratuitement.


8.  Privilégier les endroits où la vie n’est pas chère

 

Une excellente manière de te faire plaisir tout en faisant vivre les petits commerçants ! Eh oui, cette option te permet de manger dehors très souvent ou encore de t’offrir des petits massages pour une bouchée de pain. 😉

Le seul inconvénient, c’est le coût du vol, souvent exorbitant pour ces destinations (comme pour l’Asie, par exemple). Mais dis-toi bien qu’une fois sur place, tu ne dépenseras plus grand-chose !

J’en profite d’ailleurs pour te renvoyer à cet article : je te livre tous mes secrets pour dénicher le billet d’avion le moins cher !


9.  Privilégier DES DESTINATIONS PEU TOURISTIQUES

 

C’est bien connu, plus un lieu devient touristique, plus les prix augmentent. C’est comme pour les restos. Alors pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ?

Aux capitales, préfère les plus petites villes, qui valent tout autant la peine d’être découvertes. Les prix y seront plus abordables et tu passeras moins de temps à faire le file pour visiter les attractions les plus populaires.

Tu as déjà entendu parler du Sultanat d’Oman ? Non ? Pourtant ce pays est situé juste en dessous de Dubaï. Incontestablement moins cher, et beauuuucoup plus authentique !

La première fois que j’ai voyagé à Playa del Carmen, au Mexique, en 2013, les tarifs pratiqués me semblaient décents mais les locaux se plaignaient déjà de l’augmentation du coût de la vie, liée à l’affluence de touristes, de plus en plus nombreux. Ils s’inquiétaient de voir leur jolie ville, autrefois village de pêcheurs, devenir un deuxième Cancun, une sorte de Disneyland mexicain. Lorsque j’y suis retournée en 2020, j’ai malheureusement constaté qu’ils avaient raison. En 7 ans, le nombre de centres commerciaux, de chaînes de fastfood et boutiques de souvenirs tape-à-l’œil avait doublé. Et les prix avaient suivi…

Surtout, garde bien en tête que ce n’est pas parce qu’une destination est méconnue, qu’elle ne présente pas d’intérêt. Au contraire, c’est une chance de voyager dans un endroit qui n’est pas encore été détruit par le tourisme de masse : l’expérience en sera d’autant plus authentique !


10.  OseR les pays considérés comme « à risque »

 

Ces dernières années, certaines destinations comme l’Égypte ou la Tunisie ont été mises à l’écart. Je peux comprendre l’appréhension qui limite l’envie d’aller dans ces pays, mais statistiquement, les risques qu'il t'arrive quelque chose demeurent très faibles. Une catastrophe peut tout aussi bien arriver à Bruxelles, Paris, Nice ou n’importe où ailleurs.

Continuer à voyager dans ces pays permet de soutenir leur secteur touristique mis à mal. Tu l’auras compris, le but étant de ramener les touristes, les prix des billets d’avions et des logements pour ces endroits sont très attractifs… !


11.  FAIRE DES ACTIVITés gratuites

 

Tu n’as pas forcément besoin de passer par tous les sites et activités payants pour découvrir un pays. Se balader dans la nature ou en ville, partir en randonnée, piquer un plongeon dans la mer ou admirer un coucher de soleil sont autant de manières de visiter un lieu !

Il y a évidemment des incontournables pour lesquels il sera difficile de ne rien payer. Mais à toi de décider si ça en vaut vraiment le coup ! Par exemple, il me semble qu’on peut aller voir la Tour Eiffel en se passant de grimper tout en haut.

D'autant plus que la sur-fréquentation de certains sites naturels a un impact négatif sur la flore et la faune : les végétaux sont souvent piétinés et arrachés, tandis que les animaux sont dérangés et affectés dans leur mode de vie naturel. La perturbation de leur milieu naturel entraîne notamment des problèmes de reproduction et d’abandon des petits par leurs parents.

Bon, on fait quoi alors ?


Participer à des tours gratuits 

Dans de nombreuses villes, des tours et visites guidées sont organisées gratuitement.

Je te recommande d’utiliser des réseaux tels que Greeters pour trouver des locaux qui te feront visiter des lieux (souvent peu connus des touristes) dans la ville où tu séjournes.

Il faudra tout de même donner un petit quelque chose à tes guides à la fin de la visite : au moins tu es sûr que ça va dans les poches des bonnes personnes !

Et bien entendu, on reste trèèèès loin des tarifs exorbitants des visites guidées officielles.

Tu peux aussi te renseigner sur les réseaux sociaux, à l’office du tourisme ou encore dans une auberge de jeunesse.


Parler aux gens

C’est bien connu : ce sont les rencontres qui rendent le voyage inoubliable !

Crois-moi, tu retiendras davantage les moments d’échange et de partage avec les locaux qu’une visite au musée.


Profiter des journées gratuites

Pense à visiter les musées et monuments payants le jour où ils sont gratuits. C’est très souvent le cas un jour par semaine ou par mois. 

À Barcelone, par exemple, le musée Picasso est gratuit tous les jeudis soir et premier dimanche du mois. L’info n’est cependant pas affichée noir sur blanc, il faut chercher un peu… En parlant aux locaux par exemple. 😉

Tu peux aussi visiter les monuments et musées gratuits tous les jours de l’année : même s’ils sont méconnus, ils sont parfois tout aussi (voire plus) intéressants que les autres !

Pour éviter de devoir payer un audioguide, ça vaut le coup de te renseigner à l’avance sur ce que tu vas voir ou bien d’emporter avec toi un guide papier.   

Au-delà des musées et monuments, chaque ville organise des événements gratuits. Cinéma en plein air, concerts, spectacles de rue,…

Fais un tour sur le site Meetup pour trouver des évènements locaux.  



Et voilà, cher voyageur en herbe, maintenant tu as toutes les cordes à ton arc pour pouvoir réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique !

Si il te reste la moindre question sur l’un ou l’autre des conseils abordés dans cet article, tu sais que je suis à ta disposition pour discuter !

Réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique

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