La preuve noir sur blanc que travail et voyage ne sont pas incompatibles


Vous vous êtes certainement déjà demandé ce que les voyageurs trafiquent pour pouvoir se permettre de partir autant… Il doit y avoir un secret, une recette magique, ce n’est pas possible autrement ! Où diable vont-ils chercher tout cet argent ?

Quiconque voyage régulièrement s’est sans doute déjà pris ce genre de remarque en pleine figure. Vous voulez savoir comment je fais ? C’est très simple : je bosse. À temps-plein (et même parfois un peu trop plein).

Cette réponse a un effet globalement désenchanteur : eh non, je ne suis pas une magicienne née avec je ne sais quel pouvoir. Je travaille, comme tout le monde.

La bonne nouvelle, c’est que vous aussi vous pouvez voyager. Pas besoin d’un don divin, juste d’un peu d’organisation.

Mais alors, le TEMPS de voyager, où est-ce qu’on le trouve ???

Encore un peu de patience, je vous dis tout dans quelques instants…. !

Les astuces que je vais vous livrer sont en réalité communes à tous les blogueurs voyage. Même s’ils ne vous montrent que les beaux côtés de leur vie (ben oui, c’est ça qui fait rêver !), ils travaillent, comme vous… Avant de partir, mais aussi parfois sur place !

Pour voyager longtemps sans se ruiner, travailler en voyage est très clairement une option à envisager !

Ma première expérience de travail à l’étranger remonte à 2013, au Mexique, où j’ai dégoté un stage de 3 mois. J’y suis ensuite vite retournée en tant qu’employée pour plusieurs mois. J’ai également travaillé pendant un an en Australie via le working visa holiday.

De nos jours, on trouve de plus en plus d’opportunités pour travailler à l’étranger sans qualifications particulières ni expérience. Tout ce qu’il vous faut, c’est un visa vous permettant de travailler légalement dans le pays que vous visitez. C’est tout.

Voici maintenant quelques conseils pour préparer cette aventure et partir serein !


          Les démarches primordiales à effectuer avant de partir

  • Recherchez votre billet d’avion des mois à l’avance pour comparer les prix et trouver le plus intéressant.

  • Demandez votre visa suffisamment à l’avance (les délais et les démarches varient suivant la destination).

  • Demandez votre permis international.

  • Prenez une assurance santé (je vous recommande Chapka Assurances).

  • VÉRIFIEZ QUE VOTRE PASSEPORT EST VALIDE JUSQU’À 6 MOIS APRÈS VOTRE RETOUR ! On n’y pense pas toujours…

  • Réservez une auberge de jeunesse pour les premières nuits.

  • Créer un CV en anglais (ou dans la langue du pays visité).

  • Prenez avec vous une photocopie de vos papiers (passeport, permis de conduire international,...).

  • Inscrivez-vous sur les groupes Facebook liés à votre destination, achetez un guide, suivez les meilleurs blogs sur le voyage,… Vous y trouverez tout un tas de bons plans !

  • Et surtout : foncez sans vous poser de question. On ne vit qu’une fois, non ? Et si jamais ça ne se passe pas bien, vous pourrez toujours rentrer chez vous ! Inutile de se prendre la tête.

Jusque-là, rien de bien compliqué, hein ? Une fois ces démarches effectuées, plusieurs options s’offrent alors à vous…


          Partez avec le « working holiday visa » ou PVT (permis-vacances-travail)


Pour cela, vous devez avoir entre 18 et 30 ans (35 ans pour les français uniquement pour les destinations suivantes : l’Australie, le Canada et l’Argentine).


Voici l’ensemble des destinations possibles pour les français : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Brésil, l’Uruguay, le Japon, le Canada, l’Argentine, Hong-Kong, Corée du Sud, la Russie, le Chili, le Mexique, Taiwan et la Colombie.


Pour les belges : l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Corée du Sud et Taiwan.


C’est avec ce visa que je suis partie une année en Australie.


Une fois sur place, j’ai ouvert un compte en banque et me suis procurée une carte SIM prépayée (même si je restais un an, la carte prépayée restait plus avantageuse).


Avec le PVT, vous pouvez travailler dans tout un tas de domaines ! Les voici…


a) Optez pour le « fruitpicking »  

Vous l’aurez compris, le job consiste… en la cueillette de fruits ! C’est ce que j’ai choisi de faire lors de mon voyage en Australie… enfin plus ou moins car je ramassais des pommes de terre et des œufs, mais c’est le même principe ! Renseignez-vous bien sur les conditions de travail et de salaire : on peut gagner beaucoup d’argent mais aussi bien se faire entuber !


b) Travaillez dans une auberge de jeunesse

On exigera de vous des petites tâches (comme le nettoyage) en échange du logement gratuit. Parfois, vous êtes aussi rémunéré, tout dépend du nombre d’heures de travail que vous effectuez !


c) Travaillez comme serveur, barman, cuisinier ou plongeur dans un restaurant

C’est généralement le job le plus courant et le plus facile à trouver !


d) Enseignez votre langue à des étudiants

Vous trouverez des organismes sur internet en fonction du pays où vous vous trouvez. En Australie, j’ai fait ça quelques temps avec Tutoroo.


e) Devenez fille ou garçon au pair              

Être au pair, c’est vivre avec une famille à l’étranger et s’occuper des enfants et de quelques tâches ménagères en échange d’être logé, nourri et blanchi. En général, vous avez aussi droit à une rémunération. Si vous souhaitez voyager sur un long terme, c’est un super plan ! Vous vous immergez vraiment dans la culture locale et vous avez même une famille. C’est un très bon compromis pour ceux et celles qui n’aiment pas rester seuls.

Bien qu’on dise souvent « fille au pair », ce métier ne s’adresse pas qu’aux femmes ! J’ai connu beaucoup d’hommes au pair en Australie.

Comme je vous l’ai dit, ce Permis-Vacances-Travail ne s’adresse qu’aux personnes de moins de 30 ans (ou dans de rares cas, 35 ans).  Si vous ne rentrez pas dans ces conditions ou si les petits jobs par-ci par-là ne vous tentent pas, voilà ce que je vous recommande…


          Cherchez un stage ou un job sérieux

Le meilleur conseil que je puisse vous donner si vous voulez découvrir le monde sans emploi ni économies, c’est de chercher un stage ou un job à l’étranger. Faites une liste des pays qui vous tentent et chercher sur internet, vous serez surpris de toutes les offres que vous trouverez !

Envoyez des mails dès qu’une opportunité vous plait. En moins d’un mois de recherche, j’ai eu le choix entre un stage de 3 mois au Mexique ou à New York.

Si votre stage se passe bien, il y a même des chances pour que vous soyez engagé par la suite ! C’est ce qu’il m’est arrivé. C’est franchement plus facile à trouver que ce qu’on imagine. Alors, foncez ! Vous n’avez vraiment rien à perdre et tout à gagner.


          Gérez le travail et le voyage en même temps

Il n’est pas toujours facile de combiner le voyage et le travail. D’un côté, vous n’êtes pas en vacances car vous devez travailler, mais d’un autre côté, vous MOURREZ d’envie de tout visiter !

Voici 3 petits conseils pour vous permettre de mieux gérer votre emploie du temps :

  • Imposez-vous une « morning routine » : répéter quotidiennement un petit rituel matinal pour être au maximum de votre productivité. Par exemple : douche – petit-déjeuner – séance de sport rapide – 20 minutes de méditation, de yoga, de lecture ou que sais-je pour bien démarrer votre journée !

  • Créer un planning pour répartir voyage et plaisir. Par exemple, imposez-vous de travailler le matin quand vous avez plus d’énergie et dans le milieu d’après-midi, partez visiter la ville, prenez l’apéro ou dînez au restaurant pour profiter du lieu où vous vous trouvez. Après l’effort, le réconfort ! Vous serez davantage motivé en sachant ce qui vous attend après le travail ! Et si vous préférez travailler le soir, rien ne vous empêche de faire l’inverse !

  • Bien vous tenir à votre planning ! On se laisse bien plus facilement distraire lorsque l’on est dans un endroit inconnu. N’oubliez pas qu’avant le réconfort, il y a aussi l’effort !

Vous voyez ? Il existe UN TAS de possibilités pour voyager en travaillant. C’est ce qu’on appelle le « slow travel » : on voyage en prenant son temps et on profite en s’imprégnant vraiment de la culture et du rythme local.

Je vous invite vraiment à tenter cette aventure au moins une fois dans votre vie ! Ça ne peut QUE vous apporter des choses : même si l’expérience ne se passait pas bien, vous aurez essayé et appris (et ne mourrez pas plein de regrets !).

Pour ma part, j’aimerais prochainement tenter l’expérience du travail humanitaire ! Et vous, quelle expérience de travail vous tente le plus ? 😊