Bienvenue à Bali !

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Bali est l’une des destinations de l’Asie du sud-est les plus prisées de ces dernières années.

Avec ses paysages de carte postale (pour ceux qui savent encore ce que c’est), ses plages de sable blanc, son ciel bleu, son soleil dominant une bonne partie de l’année, mais aussi ses temples hindous, ses reliefs volcaniques, ses forêts, ses rizières en terrasses, la bien surnommée « île des Dieux » de l’Indonésie a tout d’un petit paradis qui fait bien envie. Si l’on ajoute à cela la gentillesse et l’accueil légendaires des balinais, le décor est planté pour un séjour détente et découverte parfait à l’autre bout de la planète… Parfait, vraiment ?

Des déchets sur les plages, des embouteillages monstres, des touristes à tous les coins de rue… Depuis la fin du XXème siècle, Bali s’est laissé déborder par un tourisme de masse envahissant et polluant, sans que les autorités aient le temps de créer les infrastructures d’accueil nécessaires.

L’envers du décor de la carte postale peut donc paraître moins glorieux. Il ne doit pas pour autant refroidir tes ardeurs de voyageur durable, car les atouts de cette île sont réels et la magie opère toujours autant. Il te faut juste choisir la bonne période et les bons lieux de visite.

Allez, je t’embarque avec moi pour un tour d’horizon des informations indispensables à l’organisation d’un voyage durable à Bali !

Budget :

Bali est un petit paradis auquel tu rêves d’aller depuis des années. Mais ta conscience de voyageur responsable te titille cependant quand elle pense à l’empreinte carbone des 24.800 km A/R de voyage en avion : pas moins de 4,2 T CO2e. Rassure-la en lui rappelant que de nombreux moyens existent aujourd’hui pour compenser les fortes émissions des vols aériens. Une fois au clair avec ta conscience, il faudra t’alléger de 900 à 1000 € en moyenne pour le billet d’avion (pas de vol direct depuis la France ou la Belgique).

L’accès au paradis coûte donc très cher. La bonne nouvelle, c’est qu’une fois sur place, le coût de la vie est très intéressant : - 46 % en moyenne par rapport à chez nous. De quoi bien profiter de la cuisine locale sans te ruiner (une 10aine d’euros le dîner, c’est presque indécent), et t’offrir un hébergement enchanteur, responsable et/ou insolite, voire même tout cela à la fois (sois fou-fou, tu ne feras ce voyage peut-être qu’une fois dans ta vie !).

Si tu souhaites opter plus classiquement pour un hôtel, sache que les prix ne cessent d’augmenter depuis la pandémie. Ils restent cependant très accessibles comparés à nos standards européens :

  • Hôtel bon marché : 24 € la nuit en moyenne
  • Hôtel standing moyen : 51 € la nuit en moyenne
  • Hôtel 5 étoiles : à partir de 150 € la nuit en moyenne

Pour résumer, tu peux tabler sur un budget moyen compris entre 83 (mode backpacking)  et 145 € (mode tu ne regardes pas à la dépense) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Durée du séjour :

Bali est l’une des plus petites îles de l’archipel indonésien. Pour te donner une idée : 100 fois plus petite que la France, 5 fois plus petite que la Belgique. Tu pourrais penser en faire le tour en quelques jours seulement. C’est possible, mais ce serait franchement dommage tant cette île est un concentré de richesses naturelles et culturelles. Et puis franchement, tant qu’à passer une 20aine d'heures dans l’avion et dépenser une grosse partie de ton empreinte carbone annuelle, autant rentabiliser sur place !

1 semaine 

Si tu n’as qu’une semaine, voici quelques incontournables à caser :

  • tournée des plus belles plages du sud (Jimbaran, Kuta, Canggu, Legian) avec un programme orienté détente à 100% : assister à un coucher de soleil (ça marche aussi avec un lever pour les lève-tôt), faire quelques emplettes d’artisanat local écoresponsable (bambou, coton bio, coquillage), t’offrir un dîner dans un resto de poissons;
  • visite d’Ubud, la charmante capitale culturelle et bien-être de Bali qui a su conserver les traditions locales; c’est un passage obligé pour t’offrir un spectacle de danse traditionnel, visiter les musées, te ressourcer, t’initier au yoga, te balader dans les rues hautes en couleurs ou dans les rizières…
  • visite de quelques temples, parmi les plus connus : Pura Ulun Danu Bratan, Tanah Lot, Gunung Kawi, Besakih, Uluwatu… Il en existe des milliers, il va falloir trancher dans le vif !

2 semaines

Avec 1 semaine de plus, tu pourras suivre le planning précédent en prenant plus de temps, pour vivre vraiment au rythme balinais.

Voici quelques visites ou expériences intéressantes à ajouter : 

  • plongée sous-marine dans les plus beaux spots de l’île (Amed, Tulamben et sa célèbre épave du Liberty, baie de Pemuteran, île Menjangan…);
  • visite de quelques villages typiques entre le sud et Ubud (Batubulan, Sukawati, Mas);
  • plongée au cœur de la Vallée de Sidemen, la région la plus authentique de Bali, toute en forêts, rizières, champs de piments et villages traditionnels.

3 ou 4 semaines

Avec cette durée de séjour supplémentaire, tu pourras combiner l’île voisine de Lombok, la petite sœur de Bali, plus sauvage et pas encore gagnée par le surtourisme.

Pour les plus sportifs, un trek au Mont Batur s’impose ! Ce volcan sacré culminant à 1717 m offre un panorama exceptionnel sur le lac Batur. Pour une expérience inoubliable, faire l’ascension aux premières heures du jour pour admirer le lever du soleil. Frissons garantis !

Le meilleur moment pour partir ?

Bali bénéficie d’un climat tropical avec 2 saisons bien différenciées : une saison sèche d’avril à octobre, et une saison humide de novembre à mars. Sa température y est constante, et chaude toute l’année (aux alentours de 32°C).

Sauf à aimer se prendre des seaux d’eau sur la tête à tout moment, la période idéale pour partir à Bali s’étend donc de juin à septembre, notamment pour pratiquer la plongée. Le temps y est sec et ensoleillé, et tu peux barboter comme dans ton bain ou presque dans une eau à 30°C. C’est pas le bonheur, ça ?!

A contrario, je te déconseille de voyager à Bali les mois suivants :

  • janvier et février, les plus pluvieux - sauf à avoir été escargot dans une vie précédente;
  • juillet et décembre, les mois à plus forte affluence.

Hébergements :

Bali étant une destination touristique tendance depuis de nombreuses années, les possibilités de logements y sont pléthoriques. La difficulté n’est donc pas de trouver un hébergement sur place, mais de faire ton (ou tes) choix parmi les milliers d’offres disponibles.

2 solutions s’offrent à toi :

  1. Trouver LE logement idéal et rayonner autour. L’île n’est pas si grande et facilement accessible en transport. Il convient dans ce cas de bien réfléchir à la situation géographique de ton lieu de résidence, et plutôt opter pour une position centrale type Ubud afin de limiter les temps de déplacements (je t’en parle plus loin);
  2. Choisir plusieurs logements dans différentes régions de l’île en fonction de ton road book. C’est une bonne option si ton cœur balance entre plusieurs hébergements insolites (ils sont nombreux !) et si ton planning de visites inclut mer, montagnes, rizières, nature, temples…

Le sud de Bali, paradis des surfeurs autour de Kuta, est de loin le plus touristique et urbanisé. Il concentre ainsi un maximum d’hébergements types hôtels et resorts. Pourquoi pas, pour se reposer 1 jour ou 2 au bord d’une piscine en sirotant un cocktail, en fin de séjour lorsque tes nombreuses visites t’auront épuisé.e ? Dans ce cas, sache que seuls les hôtels de luxe sont étoilés. Pour le reste du parc hôtelier, plutôt disparate, c’est le flou artistique au niveau du classement.

Pour sortir des sentiers battus dans l’objectif d’un voyage durable, mieux vaut miser sur les logements écoresponsables et/ou insolites disponibles plus au centre et au Nord. Les établissements sont nombreux : ecolodges, dômes écologiques, cottages ou maisons 100% bambou, tentes en mode glamping… Tous ont en commun le souci du respect de l’environnement, sans pour autant négliger le confort moderne (ah, que ferait-on sans wifi ?!).

Déplacements - Itinérance :

Qui dit tourisme de masse sur une île de 5637 m² de superficie dit grosses difficultés de circulation à prévoir dans le pays !

Je te dirais bien comme souvent d’utiliser les transports en commun, mais force est de constater qu’ils ne sont pas d’une fiabilité exemplaire. Ils ont ainsi tendance à se raréfier au profit des voitures et des scooters depuis quelques années.

Si tu veux quand même tenter l’aventure des transports en commun, voici les options :

  • le bemo : minibus public au confort spartiate pouvant transporter une dizaine de personnes maximum, présent essentiellement autour des plus grandes villes; espèce en voie de disparition au profit du scooter et du shuttle bus;
  • le shuttle bus : minivan privé confortable et économique; fossoyeur du bemo local;
  • le train, en réservant à l’avance

Si la voiture te tente mais que la gestion des assurances, du guidage, et du stress sur la route te donne de l’urticaire, la location d’un véhicule avec chauffeur est la solution idéale, aussi bien d’un point de vue économique que sécuritaire.

Les locations de 2 roues sont une bonne alternative dans les zones à la circulation débridée :

  • scooters ou motos pour les voyageurs flemmards et téméraires (vérifiez les freins, les pneus, les phares et demandez un casque avant de partir)
  • vélos pour les sportifs (attention, ça grimpe sévère parfois)

Enfin, dans les endroits saturés de circulation, tes baskets seront le moyen le plus efficace pour rejoindre ta destination !

En conclusion...

Bali est un lieu paradisiaque aux multiples facettes qui mérite que tes pieds et ton regard de voyageur responsable se posent dessus.
Cette île des Dieux aux milliers de temples regorge de paysages idylliques au milieu desquels tu pourras vivre des expériences inédites, culturelles, spirituelles, ou sportives. Des moments uniques à graver dans le marbre de ta mémoire !

Alors, Bali or not Bali bientôt ?! Pour t’aider à la décision quant à l’organisation de ton futur voyage écoresponsable, je suis là !