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Bienvenue en France

OK, je te vois venir avec tes belles baskets vegan en fibres recyclées, tout nouvellement acquises à la faveur de ce futur voyage écoresponsable que tu t’es promis de faire dans un proche avenir, depuis le temps. Tu te dis la France, pfiou, pas pour moi : trop près de la maison, pas assez dépaysant. Et si tu te trompais de bout en bout ? Parce que tu as beau habiter ce pays depuis toujours, il est fort à parier que tu n’en as jamais vraiment fait le tour et qu’il te reste quelques trésors à découvrir, avoue ?!

Les atouts touristiques de ce relatif petit pays de l’Ouest européen sont pourtant nombreux et d’une variété qui force le respect du voyageur écoresponsable qui sommeille en toi. De la Dune du Pyla (la plus haute dune de sable d'Europe) dominant les longues plages de sable fin bordant l’Océan Atlantique à l’ouest, à la beauté vertigineuse des Calanques de Marseille-Cassis ou des Gorges du Verdon au sud. De la majestuosité du Mont-Blanc veillant sur les Alpes plus à l’est (que celui qui n’a jamais fantasmé sur le toit de l’Europe me jette le premier caillou !), au charme de la campagne française et de ses plus beaux villages de France opérant sur à peu près tout le territoire. Il faudrait être sacrément prétentieux pour oser snober toutes ces richesses, tout ça parce que c’est “seulement” au bout de ton jardin.

S’il est un pays où l’écotourisme devrait avoir ses lettres de noblesse d’office, c’est donc bien la France. S’il ne représente pour l’instant qu’une petite partie de la filière (quelques % seulement), le tourisme durable est en pleine expansion ces dernières années dans l'Hexagone. De plus en plus d’acteurs (dont votre servitrice) s’engagent dans le secteur en réponse aux sollicitations croissantes des touristes européens, français inclus, pour un tourisme plus vert et responsable.

Voici les informations pratiques indispensables qui te permettront de réfléchir à ton futur séjour eco-friendly en France.

Budget :

Comme il n’y a pas un paysage unique, il n’y a pas une mais des façons de voyager en France. Le budget pour visiter ce pays à l’offre touristique si diversifiée dépendra donc du type de séjour que tu voudras y passer.

L’avantage avec la France, c’est que c’est à la maison, ou disons dans le jardin si tu habites en Belgique. Le budget transport pour t’y rendre représente donc une petite partie du budget du séjour.

D’une manière générale, la solution la plus écoresponsable à adopter est le train. En t’y prenant longtemps à l’avance, cela peut même être un moyen très économique. Thalys annonce par exemple des tarifs à partir de 29 € pour rejoindre Paris depuis Bruxelles, pourquoi s’en priver ? Sinon, j’accepte aussi que tu y ailles en voiture, à condition de covoiturer un max !

Le coût de la vie un peu élevé sur place ne t’étonnera pas, vu que tu es chez toi. Sans surprise, voici les les 2 postes de dépenses les plus importants à prévoir :

  • la nourriture :

Ah, la gastronomie française, tout un programme ! Nul doute que tu voudras en profiter à fond, alors prévois un budget resto en conséquence (25 € le repas en moyenne). Mauvaise nouvelle pour toi si tu es amateur de bière : celle-ci te coûtera 50% plus cher qu’en Belgique !

  • l’hébergement :

Les hébergements classiques coûtent souvent un bras, et parfois aussi une jambe. Il faut compter en moyenne 60 € la nuit par personne pour une chambre d’hôte ou d’hôtel standard, et jusqu’à plus de 300 € pour des prestations de luxe qui ne sont pas du tout dans l’esprit d'Un Brin de Voyage. Heureusement, de nombreuses solutions alternatives existent en France et méritent d’être explorées pour un séjour complètement eco-friendly.

En résumé, voici une estimation de budget moyen à prévoir pour un voyage en France : entre 50 et 190 € par jour et par personne. Ce n’est pas une fourchette, c’est une vraie fourche, je te l’accorde ! Les prestations choisies y sont pour beaucoup dans cet écart de prix (backpacking ou haut de gamme). Ces tarifs ne comprennent pas le transport depuis ton domicile. Si tu as un peu de temps, un planning flexible et le goût de l’aventure, pourquoi ne pas envisager l’auto-stop ?!

Durée du séjour :

Le meilleur moment pour partir ?

Les meilleurs mois pour partir si tu aimes la chaleur et le monde : juillet et août.

Les meilleurs mois pour partir si tu aimes la chaleur et les retraités : juin et septembre.

Sinon, le printemps et l’automne sont des saisons intéressantes pour le tourisme durable. La foule des touristes n’est pas encore arrivée en masse, les options de logements écoresponsables sont nombreuses, et enfin les températures sont agréables sans être caniculaires dans certaines régions, notamment dans le sud. Les conditions sont donc réunies pour passer un séjour agréable, loin de la foule et du tourisme de masse de l’été.

Pour ceux qui préfèrent le froid de la montagne, les Alpes ou les Pyrénées vous tendent leurs pics de décembre à mars pour des séjours nature sportifs et ressourçants (ski de rando, raquettes). Il faut dans ce cas éviter les vacances scolaires (bien se renseigner sur les dates auparavant).

La France est certes un petit pays par la taille (551.000 km² pour la métropole), mais grand par la richesse de ses patrimoines naturel et culturel exceptionnels.

Voici une idée des possibilités de voyage que tu peux envisager au gré de tes envies et du temps que tu as à ta disponibilité.


Visite d’une grande ville :

2 à 3 jours suffisent pour les grandes villes de province que sont Bordeaux, Lyon, Marseille, Strasbourg ou Lille. Ce sont des villes agréables où le mode balade est complètement adapté.

En ce qui concerne Paris, la richesse culturelle et patrimoniale de la capitale française mérite qu’on s’y arrête 5 ou 6 jours, et ce quelle que soit la thématique de ton voyage (virée à 2 en amoureux, séjour culturel, séjour en famille…).


Visite d’une région :

Une bonne semaine sera nécessaire pour par exemple :

  • faire le tour des plus beaux villages de France et châteaux de la Dordogne
  • te ressourcer près des volcans d’Auvergne
  • admirer les vertigineuses Gorges du Verdon
  • découvrir la diversité des paysages de la côte bretonne


Visite de plusieurs régions en itinérance :

L’itinérance sur plusieurs semaines est bien entendu la meilleure solution pour pouvoir appréhender un pays aussi diversifié que la France. Évidemment, cela suppose un peu d’organisation avant pour 1/ ne pas utiliser tous tes congés payés de l’année et 2/ faire les économies nécessaires pour pouvoir te lancer dans un tel projet.

Hébergements :

Avec un peu plus de 89 millions de visites annuelles (dont ⅓ rien qu’à Paris), la France est la 1ère destination touristique au monde - un 1er rang qu’elle tient depuis les années 80, cocorico ! On comprend mieux pourquoi l’offre d’hébergement est à la fois foisonnante et multiple sur tout le territoire. Il a bien fallu s’adapter pour accueillir tous ces visiteurs avides de découvrir la diversité de ces belles régions de France.

De plus, le développement de l’écotourisme a favorisé l'émergence de nombreux hébergements engagés dans une démarche durable, pour satisfaire une demande grandissante de la part de touristes de plus en plus soucieux du respect de l’environnement.

Ainsi, chaque typologie de touriste trouvera hébergement à son pied, quelle que soit la région visitée :

  • hôtels écoresponsables
  • campings eco-friendly offrant des hébergements tout confort à faible impact dans des environnements naturels (écolodges, chalets)
  • écolieux créés dans d’anciennes fermes
  • éco-gîtes, qui comme leur nom l’indique sont des gîtes avec une forte sensibilité à l’écologie (ils sont notamment nombreux en Bretagne)
  • même certains villages vacances se mettent au vert, soucieux de casser leur image souvent liée au tourisme de masse

Tous ces hébergements ont en commun leur engagement dans une démarche durable, parfois reconnue par un label. Ils mènent une forte politique environnementale et locale leur permettant de limiter leur impact sur l’environnement (matériel écoresponsable, gestion économique de l’eau et de l’énergie, tri des déchets, mise en place de compost…), et de s’ancrer dans la vie économique locale (partenariat avec des producteurs locaux). Last but not least, ces hébergements eco-friendly proposent bien souvent des séjours et des prestations de qualité répondant aux critères touristiques modernes d’aujourd’hui (éloigne de ton esprit l’image des propriétaires beatniks des années 70 !).

Déplacements - Itinérance

La France est un pays exceptionnellement bien loti en termes de diversité de moyens de transport. Si la voiture tient encore le haut du pavé, les consciences s’éveillent peu à peu aux déplacements plus propres, rendus possibles grâce à des équipements et infrastructures ad hoc.

Pour n’en citer que 2 :

Le vélo ou la mobilité douce

Le réseau des véloroutes et voies vertes est fortement développé en France, avec des parcours reliant les départements et régions entre eux. Il suffit de regarder la carte des infrastructures pour s’en persuader.

Alors si tu es adepte du deux roues et l’âme un peu sportive ou aventurière, pourquoi ne pas envisager de te lancer dans l’itinérance à vélo sur plusieurs jours ? C’est une façon ultra écoresponsable de découvrir la richesse et la diversité du patrimoine français.

Parmi les véloroutes les plus connues : la Véloscénie, la Vélodyssée, la Loire à vélo.


Le train, ou le slow travel

Le train, voilà une belle façon de visiter la France de façon durable et slow. C’est le moyen de transport écoresponsable par excellence, celui que tu pourras privilégier si l’état de forme physique de tes mollets ne te permet pas d’envisager le vélo comme moyen de déplacement pour ton voyage (même avec un peu d’entraînement ?!).

Le réseau ferroviaire français est l’un des plus développés et performants d’Europe. Il permet de rallier les plus grandes villes françaises en quelques heures seulement depuis Paris. 2 heures seulement pour un Paris-Bordeaux en TGV, c’est à peine le temps qu’il faut pour visionner un film.

Le must, si tu as à la fois des mollets et du temps : combiner les 2 en embarquant ton vélo dans un train, pour un voyage durable à 100% ! De nombreuses lignes proposent cette prestation, qui est à réserver en même temps que ton billet.


En conclusion...

Nul besoin d’aller bien loin parfois pour vivre le dépaysement le plus total - n’en déplaise à ton cerveau qui a souvent tendance à associer dépaysement à longue distance.

La France est un pays riche d’un patrimoine naturel exceptionnel propice aux rencontres avec les beautés insolites de Dame Nature. Des falaises d’Etretat aux longues plages de sable fin de la dune du Pyla, des plus hauts sommets alpins ou pyrénéens aux campagnes accueillantes de l’Ardèche, de la rencontre avec des dauphins en Baie de Somme à la douceur de vivre de l’arrière pays niçois, les possibilités de voyages durables donnent un tournis de lendemain de fête.

Alors, prêt à chausser tes baskets vegan pour des vacances écolos à la mode française ?!

Pour t’aider à y voir plus clair et à organiser les détails de ton futur voyage écoresponsable en France,  contacte-moi !


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Mexique cover
Destination

Bienvenue au Mexique

Ah, le Mexique ! Ses plages de sable blanc à Cancun, ses plongées sous-marines à Playa del Carmen, ses temples mayas au bord de l’eau à Tulum. Tous ces décors de carte postale de l’État du Yucatàn ne sont pas des mythes mais des paysages de rêve bien réels qui ravissent chaque année des millions de touristes du monde entier.

Il serait cependant réducteur de penser que ce pays d’Amérique du Nord aux accents du Sud se résume à ces images dignes du tourisme de masse le plus poussif. À l’encontre de ces clichés, le Mexique est une excellente destination de voyage écotouristique pour tous les passionnés d’archéologie et les amoureux de la nature. Le pays possède 2 atouts de taille qui lui permettent de valoriser un tourisme au plus proche de la nature et des humains : un patrimoine d’une richesse exceptionnelle à tous les niveaux (naturel, historique, archéologique, culturel), et un sens de l’hospitalité légendaire.

Des milliers de splendeurs naturelles et archéologiques jalonnent le vaste territoire du Mexique, si bien que l’on peut se demander comment l’UNESCO a réussi à en distinguer une parmi toutes les autres pour son top 7 des merveilles du monde ! Visiter les sites archéologiques mayas du Chiapas, observer la reproduction des baleines grises à El Vizcaino en Basse Californie, participer à un projet écotouristique soutenu par les communautés indigènes d’Oaxaca sont autant d’expériences extraordinaires à vivre lors d’un voyage au Mexique.

Miser sur le tourisme durable est une évidence pour ce pays à la biodiversité impressionnante. Tout le monde s'y est mis, les autorités locales qui entendent préserver les trésors naturels incroyables du territoire, et les communautés locales, désireuses de partager leur culture et de perpétuer leur histoire.

Alors, des vacances éco-responsables au pays de la téquila, des mariachis et des sombreros, est-ce possible ?! Lis la suite pour t’en persuader.

Budget :

Si le Mexique fut jusqu’à il y a peu une destination bon marché, cela n’est plus forcément le cas aujourd’hui. Les tarifs ont grimpé en même temps que le nombre de touristes européens et américains du Nord ces dernières années. C’est ce qu’on appelle être victime de son  succès !

Sans surprise, l’avion est le poste de dépenses le plus important, suivi de près par l’hébergement et la nourriture (tournées de margaritas exclues). Voici une estimation de ce qu’il va t’en coûter :

  • 800 € en moyenne le billet A/R par personne, avec un minimum de 550 € en basse saison
  • 3,80 T CO2e pour les 18.000 km A/R de voyage en avion (caramba !)

Pour l’hébergement, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. À toi de voir avec quel degré de confort tu souhaites dormir et quel budget tu peux y consacrer. Entre la chambre en auberge de jeunesse à une 30aine d’euros et celle en hôtel de luxe à plus de 150, il y a tout un étendard de possibilités. Je t’en parle plus en détails un peu plus loin !

Enfin, côté nourriture, c’est un poste de dépenses important non pas parce que la pitance est chère, mais parce que les tentations sur place sont grandes. Le coût de la vie au Mexique reste 40 % moins cher que dans nos contrées. La cuisine mexicaine pimentée peut par ailleurs s’enorgueillir d’être l’une des rares élues au Patrimoine immatériel de l’Unesco. Ces 2 facteurs cumulés font qu’il te sera difficile de résister aux apéros en terrasses et aux restos.  Par exemple, un repas complet dans une “fonda”, ce restaurant typique où l’on mange local et comme à la maison, coûte environ 10 €. Il serait donc dommage de ne pas profiter de ces petits plaisirs que sont les tacos, quesadillas, enchiladas ou autres pozoles.

Pour résumer, le budget moyen d’un séjour au Mexique est compris entre 70 € (en mode backpacking)  et 100 € (en mode tu te fais plaisir) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Durée du séjour :

Le Mexique est un pays tellement grand et diversifié qu’il serait illusoire de vouloir en faire le tour en quelques semaines seulement. Si cela est vraiment ton ambition, je te conseille de prendre quelques mois de congés sabbatiques, cela ne sera pas de trop !

Si ton patron n’est pas trop d’accord sur le principe, alors il faudra faire avec tes congés payés uniquement, et te contenter des quelques semaines qu’ils te permettent.

Je te déconseille un voyage aussi lointain pour une semaine seulement. Quitte à sacrifier autant ton bilan carbone (3,80 tonnes CO2e pour rappel !), autant que ce soit pour un vrai bon voyage sur place, pas quelques jours seulement. Il est possible de visiter Mexico de fond en comble en 1 semaine, entre centre historique et musées, et de profiter de la gastronomie locale. Cela n’est déjà pas si mal, mais le risque est grand de revenir avec une grosse frustration !

Un séjour de 2 semaines est le minimum du minimum pour découvrir les plus belles régions du Mexique. Tu pourras choisir un itinéraire selon tes envies de vacances, à choisir dans les incontournables du pays :

  • le Yucatàn, ses plages, ses cenotes, son site Chichén Itzá, l’une des sept merveilles du monde inscrite au patrimoine de l’UNESCO
  • le Chiapas, sa forêt tropicale, ses reliefs, ses cascades de Agua Azul (devine quelle est la couleur de l’eau ?!), ses communautés locales accueillantes et fertiles en projets écotouristiques
  • la Basse Californie, ses chaînes de montagne, ses fameuses baleines grises venant profiter de la chaleur des eaux du Golfe du pacifique pendant la période de reproduction

Le must est de pouvoir ajouter encore 1 ou 2 semaine(s), pour pouvoir prendre le temps entre chaque visite et ajouter quelques expériences hors des sentiers battus.

Enfin, si tu es jeune (ou pas d’ailleurs), sans contrainte, sans attache, et le goût de l’aventure vissé au corps, alors un bon road trip de plusieurs longues semaines, voire plusieurs mois, te permettra de découvrir un maximum de régions et de facettes de ce pays enchanteur. La saison sèche est longue et propice à ce genre de voyage !

Le meilleur moment pour partir ?

La période hivernale (la même que chez nous) est la saison idéale pour un voyage au Mexique. Déjà, elle correspond à la saison sèche (novembre à mai), ce qui est un brin plus agréable pour les visites. Les températures y sont agréables sans être étouffantes (entre 20 et 30°C). Enfin, les prix des billets d’avion et des hébergements sont ultra intéressants - ce qui permet de prolonger un peu le séjour. Il a beau faire bon en journée, prévoir une petite laine pour le soir en altitude, car les nuits sont plutôt fraîches.

De juillet à septembre, c'est la saison des fortes chaleurs et des pluies, à éviter sauf à avoir été une grenouille dans une vie précédente.

Certaines périodes d’affluence sont également à proscrire si tu n’aimes pas la foule et que ton budget est serré :

  • spring break (février à avril)
  • la semaine sainte à Pâques (qui est paradoxalement le meilleur moment pour visiter Mexico, vidée de sa population et de ses nuages de pollution)
  • le jour des morts
  • Noël

Pour conclure ce chapitre, le joli mois de mai est un mois idéal pour visiter le Mexique. Il combine des températures idéales, des conditions tarifaires intéressantes et un ensoleillement optimal !

Hébergements :

Avec l’essor des touristes en provenance de l’Europe et de l’Amérique voisine, les hébergements touristiques se sont développés à vitesse grand V ces dernières années au Mexique. La bonne nouvelle, c'est que l’écotourisme n’est pas un vain mot dans ce pays. Des efforts considérables ont été déployés pour pouvoir proposer une offre de logements écoresponsables étendue et diversifiée, notamment dans les États du Yucatàn et d'Oaxaca.

Avant de partir, je t’invite donc à bien réfléchir à la forme d’hébergement qui correspondra le mieux à ton futur voyage écoresponsable. Si tu aimes le confort sans être prêt pour autant à renier tes principes écologiques, même le temps de quelques semaines de vacances, tu trouveras certainement ton bonheur auprès de l’un des nombreux hôtels écologiques existant au Mexique. Ces établissements ont mis en place tout un tas d’actions en faveur du respect de l’environnement (initiatives zéro déchet, panneaux solaires pour chauffer la piscine, fontaines à eau, produits de toilettes biodégradables, ampoules LED, etc.) tout en proposant des prestations de qualité.

Dans un esprit un peu plus roots, tu trouveras certains campings avec les mêmes démarches écologiques, dont le célèbre camping Yaaxche au cœur de la jungle de Calakmul.

Enfin, si tu as toujours ambitionné de vouloir dormir dans un hamac sans jamais oser te l’avouer, ce voyage écoresponsable au Mexique serait bien l’occasion d'assouvir enfin ton rêve ! Il te suffit juste d’investir dans ledit hamac et de frapper aux portes des hôtels, campings et auberges de jeunesse qui acceptent ce type d’hébergement. C’est la solution hébergement eco-friendly à envisager si ton budget est serré.

Déplacements - Itinérance

Le Mexique est un pays très étendu. Les déplacements pendant ton voyage doivent donc être réfléchis, pour t’éviter des temps de transport inutilement longs.

Le bus est le moyen de transport le plus utilisé et le plus éco-responsable pour relier les villes entre elles. Le confort y est variable en fonction du prix du billet et de la région. Cela va du bus 1ère classe offrant des services ad hoc (sièges larges, clim, toilettes, écrans individuels) au bus 3ème classe dont les prestations sont plus… aléatoires ! Entre les 2, la 2ème classe est un bon compromis entre confort, prix et temps de transport.

Si l’envie te prend de vouloir voyager de façon plus exotique, tu trouveras certainement plaisir à tester les colectivos. Ces minibus desservent les grandes lignes de ville à ville en passant par les centres. Ils sont très populaires dans le sud du pays (Yucatàn, Oaxaca, Chiapas). Si tu es un maniaque des horaires, il te faudra cependant prendre sur toi car ils ne partent que lorsqu’ils sont pleins ou presque (zen, ce sont les vacances !).

Le taxi peut être une bonne option à la fois pratique et économique, notamment si tu voyages entre amis car tu pourras ainsi diviser la note. La prudence est cependant recommandée car les arnaques et taxis illégaux sont très fréquents au Mexique, notamment en dehors de la capitale (un compteur, pour quoi faire ?!).

Quant à la voiture, si je te dis là maintenant que le permis de conduire s’achète au Mexique, cela te donne une idée de l’anarchie qui peut régner parfois sur les routes. Tu es en vacances, évite-toi ce stress ainsi que ce bilan carbone négatif inutiles !


En conclusion...

Allez, pour finir cet article en beauté, une petite chanson pour te donner du baume au cœur et dissiper les quelques doutes qui pourraient subsister sur le choix de cette excellente destination : Mexico, Mexiiiiiiiiiiiiiicooooooooooo, sous ton soleil qui chante-iiiiii ! De rien, c’est cadeau, tu ne pensais quand même pas y couper ?!

Pour les détails organisationnels de ton futur voyage écoresponsable, je suis à ta disposition : contacte-moi !


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Les bienfaits écologiques d'un voyage économique - cover
Astuces voyage

Les bienfaits écologiques d’un voyage économique

Des voyageurs en herbe qui se plaignent de manquer d’argent pour réaliser leur rêves de voyage, on en entendra toujours.

Et c’est bien compréhensible. On n’est jamais à l’abri d’un imprévu, alors mieux vaut réfléchir à deux fois avant de dépenser son argent.

Mais on ne reviendra pas sur le fait qu’avec un brin d’organisation (ou – mieux encore – Un Brin de Voyage 😉), les aventures les plus folles sont accessibles à tous les budgets. Je t’ai assez rabâché les oreilles avec ça ! 

Ici, je voudrais te montrer que, malgré les apparences, un voyage contraint par un budget serré ne présente pas que des inconvénients. Bien au contraire, il nous pousse à trouver des solutions souvent carrément bénéfiques pour la planète ! Alors on voit le verre à moitié plein et on dit merci au patron qui nous sous-paye ! Merci à l’inflation !

Bon, faut pas pousser mémé dans les orties non plus : un budget limité reste une contrainte et on pourrait impacter la planète tout aussi positivement avec un budget illimité.

La bonne nouvelle, c’est que grâce à cet article, tu vas apprendre à faire contre mauvaise fortune bon cœur et à organiser un super voyage à la fois économique ET écologique !

Allez, je te montre comment faire!

Organiser un voyage économique et écologique


1. VOYAGER LéGER 


Pas le choix. Qui dit petit budget dit petite valise : hors de question de payer un supplément pour mettre ton bagage en soute ou parce que tu as dépassé le poids autorisé.

Pourquoi c’est écologique ? Parce que moins un moyen de transport est lourd, moins il consomme et moins son coût carbone est élevé. « CQFD !! » comme diraient les profs de maths et les gens un peu re-lou.

Équipé d’une simple petite valise – mieux encore, d’un simple petit sac (c’est plus compact) – tu seras plus libre de tes mouvements et donc moins dépendant de transports motorisés (et polluants) : 20 minutes de marche avec 32987284 bagages, c’est un enfer, même le long d’une côte paradisiaque. Mais 20 minutes de marche avec tes deux mains libres de brasser l’air, ça c’est autre chose ! Pareil pour le vélo.

Et pour les longues distances, oublie tout de suite le taxi : c’est no way pour les petits budgets quand il y a moyen de faire autrement. Alors tu seras bien content d’avoir un seul sac quand tu devras monter dans de multiples transports en commun bondés…

Dernier avantage : en partant du principe qu’en voyage, tu as tout sauf envie de faire des lessives, tu garderas tes vêtements plus longtemps avant de les décréter hors d’usage et donc, tu feras moins de machines qui si tu avais emporté toute ta garde-robe, que tu aurais dû laver entièrement au retour de ton voyage. Moins de machines = moins d’eau et d’électricité consommée ! CQF… Non ça suffit.


2. ACHETER DES BILLES D'OCCASION


« Quoiiiiiii ? »

Inutile de hurler !

Ok ça fait un peu peur mais je t’assure qu’il existe des plateformes sérieuses et sécurisées sur lesquelles tu peux trouver des billets de train (et parfois d’avion) que les gens revendent parce qu’ils sont finalement dans l’incapacité de partir et ne peuvent pas obtenir de remboursement de la compagnie de transport. Encore mieux que la braderie de ton village !  

Mes sites favoris sont Passetonbillet.fr, Trocdestrains.com et Zepass.com.


3. Prendre des transports (en) commun(s)


Allez, on poursuit dans la vibe transport !


Le bus

On commence par le bus, soit le transport le moins sexy de la gamme. Rien d’exotique, rien de confortable, rien de rapide…Bref, c’est chiant, le bus.

MAIS c’est très économique… et écologique ! Tout pile ce qu’on recherche, quoi ! Eh oui, le bus consomme 9 fois moins que la voiture, 7 fois moins que l’avion et 3 fois moins que le covoiturage. Ça vaut le coup de prendre son courage à deux mains, non ?

Lorsque je rends visite à ma meilleure amie qui habite à Glasgow et que les billets d’avion sont hors de prix (comme tout ce qui concerne l’Écosse 🙃), je prends tout simplement la liaison Bruxelles-Glasgow, en faisant un petit arrêt à Londres ! Encore une belle manière de faire contre mauvaise fortune bon gré. 😉

Il existe des tas de compagnies de bus, certaines plus économiques que d’autres, qui relient les grandes villes entre elles. Les plus célèbres : BlablaCar ou encore FlixBus.

Voyager en bus


Les transports locaux

Les transports locaux ont toujours été mes moyens de transport de pré-di-lec-tion. Si se sont les moyens de transport préférés des locaux, c’est que c’est forcément la solution la plus simple et la plus économique.

C’est également une excellente manière de s’imprégner de la vie locale en faisant « comme tout le monde », mais aussi de découvrir des véhicules on ne peut plus originaux !

Tu connais probablement les fameux tuk-tuk thaïlandais, mais connais-tu les Jeepneys philippins ?  Les carrinhos de Madère ? Les chicken bus d’Amérique latine ?

Je te laisse jeter un œil…

Chicken bus au Guatemala


Le covoiturage

Allez, c’est le moment de faire des rencontres !

Pour commencer, tu connais probablement le désormais classique Blablacar : inscris-toi sur le site pour trouver des conducteurs qui effectuent ton trajet ou du moins une étape de celui-ci. Si tu veux voyager avec ta propre voiture, tu peux également t’inscrire en tant que conducteur. Tes passagers couvriront une bonne partie (si pas l’intégralité) de tes dépenses en essence !

Tu peux aussi t’arranger avec d’autres voyageurs pour louer une voiture ou pour partager le coût d’un taxi. Je te recommande de t’inscrire sur des groupes Facebook liés à ta destination (exemple : « les Français à Melbourne », « Covoiturage Europe », etc.).

Avec le covoiturage, tu dépenseras à coup sûr moins d’argent qu’à l’achat d’un billet de train ou d’avion. En plus, c’est une chouette expérience sociale (en général, les covoitureurs ne sont pas les plus antipathiques personnages que cette terre ait créé). Encore une excellente manière de joindre l’utile à l’agréable !


Ne compter que sur ses deux jambes

Plus économique et écologique encore (et là, vraiment, on ne peut pas faire mieux) : la marche !

Se perdre en arpentant les rues, c’est incontestablement la meilleure manière de visiter un lieu.

Pourquoi ne pas carrément rejoindre ta destination finale à pied ? Bon, si ton projet est de découvrir la Nouvelle-Zélande, c’est plus difficile. Mais pour un voyage en Europe, c’est jouable en alternant étapes à pied et étapes en bus ou auto-stop (avec prudence, bien sûr) !

Tu peux commencer avec le célèbre pèlerinage de St Jacques de Compostelle, par exemple : un moyen hyper sympa de voir du paysage, de la France au Portugal en passant par l’Espagne !


Ou ses deux roues

Je parle bien sûr de VÉLO et pas de moto.

Le vélo est le compromis i-dé-al entre la marche et le bus, puisqu’il est gratuit et écologique mais plus rapide que la marche. Tu peux même participer à un voyage à vélo organisé avec d’autres cyclistes. Si tu as déjà quelques kilomètres dans les jambes, rien ne t’empêche de préparer ton propre itinéraire pour découvrir une région à ton rythme.

Écolo, écono et euh… biscoteaux (c’était pour la rime) !


4. Travailler pour être logé gratuitement


Pour trouver un logement sympa, écologique et pas cher, il va falloir être un chouia original.

Les hôtels bons marchés type Formule 1 sont rarement écologiques : produits industriels, petites savons et gobelet emballés dans du plastique,…. Et en plus, pas toujours très économique non plus.

Une chose est sûre, il y a moyen de faire mieux !

Et voilà tout un panel de solutions servis sur un plateau d’argent :


Le Wwoofing 

Le wwoofing (World Wide Opportunities on Organic Farms) est un concept d’hébergement original qui plaira tout particulièrement aux citadins en manque de nature qui ne rechignent pas à la tâche. Le principe est simple : effectuer quelques heures quotidiennes de travail bénévole dans une ferme biologique en échange du gîte et du couvert. Le reste du temps, c’est quartier libre pour découvrir le pays.

C'est donc un excellent moyen de concilier le manque de main d'œuvre des exploitations agricoles biologiques et ton petit budget !

Le wwoofing est donc l’hébergement eco-friendly par excellence qui te permettra :

  • de passer des vacances solidaires et écologiques à l’autre bout du monde, en n’ayant que le transport à ta charge
  • de te former aux principes de l’agroécologie et de la permaculture (pas besoin de compétences particulières, tu es justement là pour apprendre de tes hôtes)
  • de faire des rencontres enrichissantes avec des gens passionnés et passionnants !

Pour devenir wwoofer, tu dois adhérer à l'association Wwoof du pays que tu souhaites visiter, moyennant une cotisation annuelle variable en fonction de ta destination (25 € en France, 15 € en Belgique, 70 $ en Australie pour 2 ans).


Workaway, HelpX et TrustedHousesitters

WorkAway permet d’entrer en contact avec des gens du monde entier, qui, en échange de te loger et nourrir gratuitement, te demande un petit coup de main pour… retaper un bateau, récolter du raisin en Argentine ou encore t’improviser aide ménagère.

Dans le même genre, le site HelpX t’offre la possibilité d’être hébergé et nourri, principalement dans des fermes mais aussi des auberges de jeunesse, des étables ou encore des péniches, contre du volontariat.

Enfin, si tu apprécies les animaux de compagnie, je te recommande TrustedHousesitters. Tu es logé gratuitement, et en échange, tu t'engages à prendre soin de compagnons à quatre pattes lorsque leurs propriétaires partent en vacances. 

Travailler pour être logé gratuitement TrustedHousesitters


Movingworlds 

Il s’agit d’une plateforme qui met en ligne des offres d’organisations et/ou de particuliers qui recherchent des personnes avec des aptitudes professionnelles spécifiques. En échange de tes compétences, on te fournit un logement et parfois même une petite rémunération. Les offres sont fiables et vérifiées.

Parmi toutes les opportunités proposées par ces différents organismes, à toi de choisir des projets écologiques dans lesquels t’investir !

Mais si tu n’es pas prêt à mettre la main à la patte, la rubrique suivante pourrait bien t’intéresser…


5. Être logé gratuitement sans travailler


Le Couchsurfing

Il s’agit d’un mode d’hébergement complétement gratuit qui repose sur l’hospitalité et l’échange culturel. Les hôtes offrent de quoi dormir (attention cependant, ça va du lit au matelas à même le sol : pose la question à l’avance pour éviter les mauvaises surprises !) et éventuellement un repas aux voyageurs en échange de leur bonne humeur, de discussions passionnantes et d’anecdotes de voyage !

Concrètement, le Couchsurfing fonctionne comme un réseau social. Tu crées ton profil sur un site dédié en indiquant tes centres d’intérêt et tes valeurs, et tu choisis un hôte en suivant ces critères et en t’aidant des avis et commentaires laissés par les autres couchsurfeurs (primordiaux pour éviter les déconvenues). Sur place, la politesse veut que tu apportes un petit cadeau à l’arrivée, et bien évidemment, que tu respectes les règles et le mode de vie de la maison.

Le site étant un peu victime de son succès, il faut parfois attendre des semaines avant qu’un hôte accepte de t’héberger. N’hésite pas à envoyer plusieurs requêtes pour avoir plus de choix. Les plateformes Trustroots.org et Bewelcome.org, moins connues que Couchsurfing mais tout aussi sympas, valent aussi le coup d’œil.

Etre logé gratuitement sans travailler avec le couchsurfing


Le HomeExchange

L’« échange de nuits », est un système d’échange de logements très original : en accueillant des voyageurs chez toi, tu gagnes des points que tu peux ensuite utiliser en guise de paiement pour être logé gratuitement chez un autre particulier.

C’est génial parce que tu n’es pas obligé d’échanger ton logement avec celui qui te rend visite. C’est toi qui décides où tu veux aller : tu peux très bien héberger un Américain et être hébergé en Chine.

Si tu crains de confier ta maison à des inconnus, tu peux aussi proposer une chambre d’amis tout en restant chez toi ! HomeExchange une super alternative entre le Airbnb et le Coachsurfing.


Les bivouacs et campings sauvages 

Pour les plus aventureux d’entre vous, il reste toujours la possibilité de faire du camping sauvage, à condition de quitter les lieux sans laisser de trace !

Il faudra tout de même investir dans du bon matériel, mais si tu passes tout ton voyage sans payer d’hébergement, l’investissement sera très vite amorti !


6. Voyager moins souvent (☹) mais plus longtemps (😊)


C’est bien simple : qui dit moins de voyages dit moins de trajets et donc moins d’émission de carbone !

Et puis, rien de tel que les longs voyages pour s’imprégner d’un lieu et d’une culture.


7.  Se nourrir intelligemment 


Faire comme les locaux

Comme pour les transports en commun, côté repas, mon conseil le plus précieux est de manger local et de fréquenter les mêmes établissements que les autochtones.

Tu verras qu’il est parfois plus économique de manger dehors. Au Mexique, j’ai vite compris que faire mes courses au supermarché n’était pas du tout rentable et qu’il valait mieux goûter aux tacos d’une petite échoppe. De même, dans la majorité des pays d’Asie, le prix de la nourriture de rue est tellement bas qu’il serait dommage de s’en priver !

Alors fonce les yeux fermés dans les échoppes de rue où se retrouvent les locaux, même quand elles ne paient pas de mine (mais comme tu as les yeux fermés, tu ne le vois même pas). C’est la meilleure manière de découvrir les spécialités du pays !

Se nourrir dans les échoppes locales de rue


Fuir les restos touristiques

C’est simple, plus un établissement est situé dans une zone touristique, plus les tarifs pratiqués y sont élevés. En plus, on sait tous que les restos touristiques sont loinnnn d’être les meilleurs (en termes de qualité mais aussi de soutien aux petits restaurateurs locaux).


Ne pas lésiner sur le doggy bag

Le doggy bag ou la meilleure manière d’éviter de gaspiller tout en faisant d’un repas deux repas ! N’hésite pas à demander un doggy bag au lieu de te forcer de finir ton assiette : les restaurateurs seront bien contents de ne pas devoir jeter la moitié de ton assiette et toi, de t’épargner une indigestion !


Manger végétarien

La planète a tout à gagner à ce que nous suivions un régime végétarien. En effet, l’élevage de bétail émet environ 7 milliards de tonnes de CO2 par an et représente 14,5% des émissions de gaz à effet de serre engendrée par les activités humaines. De plus, la viande est la première cause de déforestation dans le monde : des milliers d’hectares de forêt sont rasés pour cultiver le soja et le maïs que nous donnons aux animaux que nous mangeons. Enfin, la production de viande est trèèèès gourmande en eau : de l’eau pour produire les céréales qu’ils mangent, de l’eau pour les abreuver puis encore de l’eau pour nettoyer leur carcasse…

Au-delà de ses avantages écologiques, les avantages économiques du régime végétarien sont certains !  Les repas végétariens sont presque toujours moins chers que les repas composés de viande ou de poisson.


Faire du Dumpster Diving

En français, le « glanage alimentaire » permet d’éviter le gaspillage inutile et de manger gratuitement. Rends-toi aux heures de fermeture des supermarchés, restos ou fast-foods et récupère la nourriture invendue qui va être jetée. 

Assure-toi d’apporter un grand sac avec toi : tu serais étonné du nombre de provisions que tu pourrais trouver !

Tu peux t’aider d’applications telles que « Too Good to Go », qui indiquent quels commerces ou particuliers se débarrassent de denrées alimentaires à petits prix ou gratuitement.


8.  Privilégier les endroits où la vie n’est pas chère

 

Une excellente manière de te faire plaisir tout en faisant vivre les petits commerçants ! Eh oui, cette option te permet de manger dehors très souvent ou encore de t’offrir des petits massages pour une bouchée de pain. 😉

Le seul inconvénient, c’est le coût du vol, souvent exorbitant pour ces destinations (comme pour l’Asie, par exemple). Mais dis-toi bien qu’une fois sur place, tu ne dépenseras plus grand-chose !

J’en profite d’ailleurs pour te renvoyer à cet article : je te livre tous mes secrets pour dénicher le billet d’avion le moins cher !


9.  Privilégier DES DESTINATIONS PEU TOURISTIQUES

 

C’est bien connu, plus un lieu devient touristique, plus les prix augmentent. C’est comme pour les restos. Alors pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ?

Aux capitales, préfère les plus petites villes, qui valent tout autant la peine d’être découvertes. Les prix y seront plus abordables et tu passeras moins de temps à faire le file pour visiter les attractions les plus populaires.

Tu as déjà entendu parler du Sultanat d’Oman ? Non ? Pourtant ce pays est situé juste en dessous de Dubaï. Incontestablement moins cher, et beauuuucoup plus authentique !

La première fois que j’ai voyagé à Playa del Carmen, au Mexique, en 2013, les tarifs pratiqués me semblaient décents mais les locaux se plaignaient déjà de l’augmentation du coût de la vie, liée à l’affluence de touristes, de plus en plus nombreux. Ils s’inquiétaient de voir leur jolie ville, autrefois village de pêcheurs, devenir un deuxième Cancun, une sorte de Disneyland mexicain. Lorsque j’y suis retournée en 2020, j’ai malheureusement constaté qu’ils avaient raison. En 7 ans, le nombre de centres commerciaux, de chaînes de fastfood et boutiques de souvenirs tape-à-l’œil avait doublé. Et les prix avaient suivi…

Surtout, garde bien en tête que ce n’est pas parce qu’une destination est méconnue, qu’elle ne présente pas d’intérêt. Au contraire, c’est une chance de voyager dans un endroit qui n’est pas encore été détruit par le tourisme de masse : l’expérience en sera d’autant plus authentique !


10.  OseR les pays considérés comme « à risque »

 

Ces dernières années, certaines destinations comme l’Égypte ou la Tunisie ont été mises à l’écart. Je peux comprendre l’appréhension qui limite l’envie d’aller dans ces pays, mais statistiquement, les risques qu'il t'arrive quelque chose demeurent très faibles. Une catastrophe peut tout aussi bien arriver à Bruxelles, Paris, Nice ou n’importe où ailleurs.

Continuer à voyager dans ces pays permet de soutenir leur secteur touristique mis à mal. Tu l’auras compris, le but étant de ramener les touristes, les prix des billets d’avions et des logements pour ces endroits sont très attractifs… !


11.  FAIRE DES ACTIVITés gratuites

 

Tu n’as pas forcément besoin de passer par tous les sites et activités payants pour découvrir un pays. Se balader dans la nature ou en ville, partir en randonnée, piquer un plongeon dans la mer ou admirer un coucher de soleil sont autant de manières de visiter un lieu !

Il y a évidemment des incontournables pour lesquels il sera difficile de ne rien payer. Mais à toi de décider si ça en vaut vraiment le coup ! Par exemple, il me semble qu’on peut aller voir la Tour Eiffel en se passant de grimper tout en haut.

D'autant plus que la sur-fréquentation de certains sites naturels a un impact négatif sur la flore et la faune : les végétaux sont souvent piétinés et arrachés, tandis que les animaux sont dérangés et affectés dans leur mode de vie naturel. La perturbation de leur milieu naturel entraîne notamment des problèmes de reproduction et d’abandon des petits par leurs parents.

Bon, on fait quoi alors ?


Participer à des tours gratuits 

Dans de nombreuses villes, des tours et visites guidées sont organisées gratuitement.

Je te recommande d’utiliser des réseaux tels que Greeters pour trouver des locaux qui te feront visiter des lieux (souvent peu connus des touristes) dans la ville où tu séjournes.

Il faudra tout de même donner un petit quelque chose à tes guides à la fin de la visite : au moins tu es sûr que ça va dans les poches des bonnes personnes !

Et bien entendu, on reste trèèèès loin des tarifs exorbitants des visites guidées officielles.

Tu peux aussi te renseigner sur les réseaux sociaux, à l’office du tourisme ou encore dans une auberge de jeunesse.


Parler aux gens

C’est bien connu : ce sont les rencontres qui rendent le voyage inoubliable !

Crois-moi, tu retiendras davantage les moments d’échange et de partage avec les locaux qu’une visite au musée.


Profiter des journées gratuites

Pense à visiter les musées et monuments payants le jour où ils sont gratuits. C’est très souvent le cas un jour par semaine ou par mois. 

À Barcelone, par exemple, le musée Picasso est gratuit tous les jeudis soir et premier dimanche du mois. L’info n’est cependant pas affichée noir sur blanc, il faut chercher un peu… En parlant aux locaux par exemple. 😉

Tu peux aussi visiter les monuments et musées gratuits tous les jours de l’année : même s’ils sont méconnus, ils sont parfois tout aussi (voire plus) intéressants que les autres !

Pour éviter de devoir payer un audioguide, ça vaut le coup de te renseigner à l’avance sur ce que tu vas voir ou bien d’emporter avec toi un guide papier.   

Au-delà des musées et monuments, chaque ville organise des événements gratuits. Cinéma en plein air, concerts, spectacles de rue,…

Fais un tour sur le site Meetup pour trouver des évènements locaux.  



Et voilà, cher voyageur en herbe, maintenant tu as toutes les cordes à ton arc pour pouvoir réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique !

Si il te reste la moindre question sur l’un ou l’autre des conseils abordés dans cet article, tu sais que je suis à ta disposition pour discuter !

Réaliser un voyage inoubliable, économique et écologique

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Tanzanie-Zanzibar cover 2
Destination

Bienvenue en Tanzanie – Zanzibar

Tanzanie rime avec paradis, hasard ou réalité ?!

Kilimandjaro, Serengeti, lac Tanganyika, lac Victoria, cratère Ngorongoro, réserve de Selous, Zanzibar. Si l’évocation de ces doux noms fait naître des étoiles dans tes yeux de voyageur éco-responsable, c’est qu’il est temps d’envisager un séjour dans ce pays atypique de l’Afrique de l’Est, en bordure d’Océan Indien.

La Tanzanie est devenue une destination touristique très prisée ces dernières années. Réputée pour ses safaris authentiques, ses immenses réserves naturelles, sa faune sauvage préservée, et les îles paradisiaques de son archipel de Zanzibar, elle attire tous les ans plus d’un million de visiteurs en quête de rêve et d’authenticité. Ici, la nature et les animaux règnent en maître. A côté, l’homme se fait tout petit et s’en met plein les yeux, en toute humilité.

C’est donc une destination de rêve pour qui veut voyager écolo, tant les possibilités de séjours au cœur de la nature et respectueux de l’environnement sont immenses. Le plus difficile reste de faire des choix parmi cette offre pléthorique.

Quelques incontournables demeurent : visiter les parcs nationaux; aller voir de plus près le Toit du Monde (5892 m quand même !), ou ses voisins un peu moins hauts; naviguer sur les grands lacs; et enfin, faire un crochet par Zanzibar, cet écrin paradisiaque de plages idylliques. Oui, même si la plage, c’est a priori pas trop ton truc, il serait trop dommage de bouder ce plaisir de flâner sur les plages de sable blanc, ou de passer à côté du bouillonnement et de l’architecture arabo-indienne de Stone Town.

Voici les informations pratico-pratiques indispensables qui te permettront de dessiner les contours de ton futur séjour eco-friendly. Jambo Tanzania !

Budget :

Autant tuer le suspense tout de suite : un voyage en Tanzanie coûte cher. Les postes de dépenses les plus importants sont sans surprise l’avion, l’hébergement, et les entrées dans les parcs (je ne te parle pas de Disney, hein ?!).

Pour se rendre dans ce petit paradis de l’Afrique de l’Est, l’avion reste bien entendu le moyen le plus pratique, à défaut d’être le plus écoresponsable. Voici une idée de ce qu’il va t’en coûter :

  • entre 450 € (basse saison) et 900 € (décembre et août) en moyenne le billet A/R par personne
  • 3,03 T CO2e pour les 14.000 km A/R de voyage en avion

Les prix varient donc du simple au double. En t’y prenant un peu à l’avance, tu multiplieras les chances de trouver des billets bon marché, surtout si tu peux éviter les périodes de forte affluence (juillet et août).


Côté hébergement, c’est la foire à neuneu. Les coûts sont en effet très disparates en fonction du type de logement choisi :

  • Très bon marché ou guesthouse : 20 $ la nuit (à éviter, vraiment)
  • Bon/moyen marché : 30 à 50 $ la nuit
  • Chic à luxe : à partir de 80 et jusqu’à 150 $ la nuit (pour ce prix, tu as quand même droit au petit déjeuner !)

Mieux vaut ne pas miser tout ton budget sur l’hébergement car il te faut en prévoir un conséquent pour les entrées dans les parcs nationaux (environ 60 $ le droit d’entrée par jour et par personne).

Enfin, le coût de la vie en Tanzanie est environ 2 fois moins élevé qu’en France ou en Belgique. De quoi bien profiter de la cuisine africaine sur place, et rapporter de beaux souvenirs d’artisanat local à la famille !

Pour résumer, tu peux partir sur un budget moyen compris entre 70 (mode backpacking) et 140 € (mode tu ne regardes pas à la dépense) par jour et par personne, transport aérien inclus.

Durée du séjour :

Le meilleur moment pour partir ?

Le meilleur moment pour partir en Tanzanie, c’est à peu près toute l’année grâce à son climat tropical.

Si tu n’aimes pas le tourisme de masse, et que l’eau ne te fait pas peur, les mois de mars à début mai correspondent à la saison des pluies. A toi les visites des parcs seul au monde ou presque.

Si tu n’aimes ni les touristes en masse, ni l’eau, alors les mois de juin à septembre te permettront de visiter n’importe quelle région de la Tanzanie en profitant d’une météo agréable.

Une autre courte fenêtre est possible entre janvier et février, une petite saison sèche. C’est une période idéale pour visiter le nord du pays, notamment le parc national de Serengeti, Arusha ou le lac Lake Manyara, sans la foule !

La Tanzanie compte 945 087 km² de richesses naturelles potentielles à visiter, entre paysages de plaines, savane, faune sauvage. Cela représente l’équivalent de 2 fois la France en surface. Il faudrait plusieurs années à n’importe quel quidam pour pouvoir en faire le tour, et je doute que ce soit dans tes projets à court terme. Il va donc te falloir trancher dans le vif pour déterminer tes envies de visite les plus profondes, et organiser ton voyage en conséquence.

1 semaine

Si tu n’as qu’une semaine, autant organiser ton voyage autour d’une thématique incluant un incontournable :

  • détente à la plage dans l’archipel de Zanzibar
  • safari dans les parcs nationaux (Serengeti, Tarangire)
  • randonnée sportive avec l’ascension du Kilimandjaro (le Toit de l’Afrique) ou du Mont Meru

Tu pourras y ajouter 2 jours à Dar es Salaam, la capitale de cœur du pays. Et voilà, ta semaine sera largement bouclée !

2 semaines

C’est la durée de voyage la plus courante, celle qui offre les plages de sable blanc de Zanzibar en récompense de visites plus intensives en début de séjour. Une bonne occasion de se remettre de ses émotions, qu’elles aient été provoquées par l’observation des animaux sauvages ou l’ascension d’une montagne (surtout si c’est le Toit de l’Afrique !).

3 ou 4 semaines

Cette durée de séjour supplémentaire te permettra d’ajouter quelques visites hors des sentiers battus dans des endroits oubliés et/ou méconnus des touristes. Le parc national de Gombe fait partie de ces lieux qui méritent le détour. L’éthologue Jane Goodall y a vécu et étudié les chimpanzés. Marcher dans ses pas et rencontrer ces grands primates est une source d'émotions garantie.

Hébergements :

Le tourisme s’étant fortement développé ces dernières années, les offres de logement sont aujourd’hui très nombreuses et très variées en Tanzanie (y compris au niveau des coûts). C’est qu’il faut les accueillir tous ces touristes !

Pour loger dans les réserves naturelles, différentes options s’offrent à toi et à ton porte-monnaie. Ta fibre écologique te conduira en premier lieu vers les éco-lodges. Ces hébergements sont alimentés par de l’énergie solaire ou éolienne, et gérés de façon à limiter au maximum leur impact sur la nature. Ils sont construits en matériaux naturels et s’intègrent ainsi parfaitement dans l’environnement des parcs. Ils constituent enfin un point de départ idéal pour aller à la rencontre des Big Five (les cinq animaux les plus puissants d’Afrique). De quoi vivre une expérience inoubliable en immersion totale au cœur de la savane !

Ces hébergements sont parfois catégorisés luxe et il se peut qu’ils ne rentrent malheureusement pas dans ton budget. Auquel cas d’autres solutions d’hébergement s’offrent à toi :

  • des lodges classiques, dont le rapport qualité/prix reste globalement moyen au vu des prestations proposées (mais tiens-tu vraiment à prendre une douche chaude tous les jours ?!)
  • les public ou special campsites : des emplacements de campings spartiates avec toilettes et douche froide, mais sans électricité. Il faut vraiment aimer les vacances roots !
  • Dans les villes, l’offre d’hébergement éco-responsable est inexistante. Les hôtels de catégorie moyenne sont par ailleurs difficiles à trouver en dehors d’Arusha et de Zanzibar. Tu devras donc souvent te contenter d’un hôtel ou un guesthouse bon marché. Les prestations proposées y sont modestes (chambres, correctes, douche à l’eau chaude, ventilo, moustiquaire, wc… sur le palier), mais elles ont quand même le mérite d’exister !

Déplacements - Itinérance

Les transports en Tanzanie sont un vrai défi à relever et nécessitent réflexion, anticipation, et patience parfois.

Le train peut s’avérer une bonne option eco-friendly pour parcourir de grandes distances depuis Dar es Salam, et partager aussi quelques moments de vie avec les populations locales. Le confort laisse parfois à désirer, mais que les paysages traversés sont beaux !

Pour les endroits non accessibles en train, de nombreuses lignes de bus desservent les sites incontournables à prix vraiment accessibles. Il faut cependant penser à réserver ses billets à l’avance, et à bien vérifier les horaires.

Et les Dala-Dala, on en parle ?! Ces minibus locaux sont certes typiques de la Tanzanie et très bon marché. Mais les véhicules bondés, la chaleur, les pannes fréquentes et la conduite sportive de leurs chauffeurs peuvent donner quelques sueurs froides. À tester une fois dans sa vie de voyageur en Tanzanie, pour le folklore… mais peut-être pas 2 !

Les taxis sont une bonne alternative à ces Dala-Dala, à condition de négocier le tarif avant la course. La location de voiture également, pour pouvoir vadrouiller librement en toute indépendance. Attention, la conduite se fait à gauche (vestige de la colonisation anglaise oblige).

Enfin, le trekking est une mobilité douce tout à fait appropriée à un voyage éco-responsable en Tanzanie. Rien ne vaut une bonne paire de chaussures de rando pour explorer les paysages incroyables de ce vaste pays ou encore aller à la rencontre des masaïs, dans le respect total de la faune et de la flore.


En conclusion...

La Tanzanie est assurément le paradis du voyageur écoresponsable. C’est le pays par essence de la nature, des grands espaces, de la faune sauvage.

Dans l’imaginaire collectif, la Tanzanie, c’est aussi le royaume du Roi Lion, la majestuosité des Big Five, la philosophie Hakuna Matata (il n’y a pas de problèmes), le berceau de l’humanité… là où tout a commencé.

Pour les détails de l’organisation de ton futur voyage éco-friendly en Tanzanie,  contacte-moi !


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Activités insolites à Paris - 7 activités insolites pour un voyage hors du commun à Paris - cover
Destination

7 activités insolites pour un voyage hors du commun à Paris

Bien le bonjour toi !      

J’espère que ton année 2023 commence sur les chapeaux de roue et que janvier a été l’occasion pour toi de faire le plein d’énergie pour partir à la découverte du monde !

Et ce mois-ci, on embarque pour Paris !

« Paris ? Tu parles d’une découverte ! »

Je t’entends d’ici.

Mais destination classique ne veut pas dire voyage banal : dans cet article, il ne sera pas question de Tour Eiffel ou d’autre attraction vue et revue. Je te livre ici 7 activités insolites pour donner un coup de neuf à tes city-trip parisiens !

Et bonne nouvelle, la plupart des activités sont gratuites. 😉

C’est parti !

Activités insolites à Paris intro - Décoration locale Montmarte à Paris


1. LA MAISON DEYROLLE

46 rue du Bac 75007 Paris 

Eh oui, Un Brin de Voyage t’emmène chez un taxidermiste. Voilà un truc auquel tu n’aurais jamais pensé, hein ?

Plus qu’un magasin, Deyrolle est donc un véritable musée d’histoire naturelle – que dis-je – un cabinet de curiosités !

Une seule mise en garde avant d’entrer : être prêt à croiser la route de rhinocéros, lions, buffles, paons, éléphants, volatiles en tous genres et mille autres bizarreries… comme des fioles de jus de dragon, par exemple (???).

Pour les plus délicats d’entre vous, une salle entière est consacrée à la collection de papillons de la maison, faite d’espèces rarissimes !

Enfin, tu trouveras des planches murales et des ouvrages édités par la maison spécialisés sur la zoologie, la botanique, ou encore l’anatomie et qui lui ont valu, dès sa création en 1831 (eh oui, ça date !), un immense succès auprès d’écoles et d’universités du monde entier.

Pour couronner le tout, ces raretés se trouvent dans un magnifique immeuble d’époque, orné de boiseries et de dorures qui donnent encore un cachet supplémentaire à ce lieu hors du temps.

À moins d’être fana de taxidermie (ou très très riche), chez Deyrolle, on y va surtout pour regarder. Il suffit de zieuter les prix pour faire passer toute velléité d’achat.


2. FLâNER DANS LES PASSAGES COUVERTS


Voilà une activité idéale pour découvrir Paris les jours de pluie !

Les fameux passages couverts parisiens ont vu le jour à l’initiative du Baron Haussmann qui avait à cœur de protéger la population aisée de l’agitation et de la saleté de la rue. Ainsi, ces passages regorgent de chics commerces et de restaurants dans lesquels les bourgeois pouvaient dépenser leur argent paisiblement.

Quant à nous, on se contera de regarder. Mais tu verras, là encore, c’est comme un musée, où les objets sont à vendre.

Alors qu’à l’époque, Paris comptait plus de 70 passages couverts, aujourd’hui, il en reste seulement 21 ouverts au public. Par chance, les plus beaux sont concentrés dans le 2ème et le 9ème arrondissement, pratique pour passer de galerie en galerie sans affronter les intempéries de l’extérieur, comme faisaient les bourgeois du 19ème siècle !

Allez, je te montre mes passages préférés !

  • La Galerie Vivienne

4 rue des Petits-Champs / 6 rue Vivienne / 5 rue de la Banque. Ouverte tous les jours de 8h30 à 20h30.

La Galerie Vivienne, c’est celle que je préfère ! Sa chic verrière, sa somptueuse coupole, son sol en mosaïque colorée et ses nombreuses peintures et sculptures font d’elle l’une des plus élégantes galeries de Paris, et lui valent d’être inscrite aux monuments historiques depuis 1974 !

Pendant la période de Noël, elle est d’autant plus impressionnante qu’elle scintille de mille feux !

Inaugurée en 1826, elle accueille depuis du prêt-à-porter de luxe, des magasins de décoration d'intérieur ainsi que des cafés et des librairies de livres anciens. Dans les années 70, elle a même accueilli un défilé de mode organisé par Kenzo, de quoi lui donner un nouveau coup de peps !  


  • La Galerie Colbert

6 rue des Petits-Champs / 2 rue Vivienne. Ouverte tous les jours non-stop.
Juste à côté, tu trouveras la Galerie Colbert, sa rivale !

Construire en 1823, elle été achetée par la Bibliothèque Nationale de France et abrite des instituts tels que l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et l’Institut National du Patrimoine (INP) ainsi que de nombreuses salles de cours et laboratoires de recherches d’écoles liées à l’histoire de l’art. Ici, pas de boutiques : la galerie est entièrement dédiée à la culture !

Mais même les intellectuels doivent se nourrir… Pour cela, il y a le Grand Colbert, une brasserie de style Art Nouveau classée monument historique !

Cette galerie aurait également connu sa légende : en 1830, le compositeur Berlioz y aurait entonné La Marseillaise depuis sa fenêtre, dans un arrangement inédit qu'il venait d'imaginer. La foule se serait alors attroupée sous ses fenêtres et aurait repris les paroles en chœur. On raconte même que, pris d'émotion, Berlioz se serait évanoui !


  • La Galerie Véro-Dodat (Paris 1)

19 rue Jean-Jacques-Rousseau / 2 rue du Bouloi. Ouverte du lundi au samedi, de 7h à 22h.

Idéalement située à quelques pas du musée du Louvre, la Galerie Véro-Dodat est classée monument historique depuis 1965. Son dallage en marbre et sa grande verrière donnent à la galerie une superbe profondeur qui compense sa longueur limitée. Depuis sa création en 1826, la galerie abrite de très chics (et très chères) boutiques : déco, ameublement, instruments de musique, galeries d’art, poupées anciennes,… Sans oublier l’arrière-boutique de Christian Louboutin que les fashionistas ne manqueront pas de remarquer !

Vous pouvez également faire une pause gourmande dans une brasserie de la galerie ou encore au restaurant « Véro-Dodat ».


  • Le Passage du Grand Cerf

145 rue Saint-Denis / 10 rue Dussoubs. Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 20h30.
Ce passage a été ouvert en 1825 à l'emplacement de l'Hôtel du Grand Cerf. Mais c’est seulement en 1845 qu’il se dote de sa splendide verrière portée par son élégante structure en métal et fer forgé. Avec sa hauteur de près de 12 mètres, elle est l’une des plus hautes de Paris. Comme dans de nombreuses galeries parisiennes, le Passage du Grand Cerf est habité par de nombreuses boutiques de créateurs, décorateurs et artisans.

Pour la petite anecdote, c'est dans le Passage du Grand-Cerf qu’a été tournée une scène du film Zazie dans le Métro, de Louis Malle.


  • Le Passage des Panoramas

11 boulevard Montmartre / 38 rue Vivienne / 151 rue Montmartre. Ouvert tous les jours, de 6h à 00h.

Construit en 1799, le Passage des Panoramas, est le tout premier passage couvert de Paris ! Commerces de bouche et artisans s’y succèdent. Des philatélistes parmi vous ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils y trouveront leur bonheur : c’est the place to be de la philatélie à Paris ! Tu y trouveras en effet une flopée de boutiques dédiées à la vente de timbres de collection, mais aussi de cartes postales, de monnaies et d’autographes anciens !

En fin observateur que tu es, tu ne manqueras pas d’admirer les décors d’époque encore présents, comme ceux de l’ancien chocolatier Marquis et de l’imprimerie Stern, des symboles de l’urbanisme ambitieux de la fin du XVIIIe siècle.

Cerise sur le gâteau, tu peux clôturer ta visite par un spectacle au célèbre Théâtre des Variétés, inauguré en 1807 !


  • Le Passage Jouffroy

10-12 boulevard Montmartre / 9 rue de la Grange-Batelière. Ouvert tous les jours de 7h à 21h30.
Le Passage Jouffroy, construit en 1836 dans le prolongement du Passage des Panoramas, a profité de la popularité de ce dernier pour attirer la population parisienne qui le fréquentait. Le Passage Jouffroy a été le lieu de nombreuses révolutions architecturales : c’est ainsi qu’il détient le titre de premier passage parisien à être doté d'une charpente en métal et en verre et à être chauffé par le sol.

Il est tout à fait possible de passer une journée insolite complète dans ce seul et même passage : après ta visite du Musée Grévin, flâne dans ses nombreuses boutiques de livres et autres objets anciens puis fais une pause au célèbre salon de thé Valentin. Et pour finir la journée en beauté, rien de tel qu’une nuit à l’hôtel Chopin, du nom du compositeur qui appréciait ce passage dans le temps !

Dans le prolongement du Passage des Panoramas et du Passage Jouffroy, tu peux également aller faire un tour dans le Passage Verdeau, superbe lui aussi !

7 activités insolites à Paris 1 - Passage Verdeau
7 activités insolites à Paris 1 - Intérieur de la Galerie Vivienne

Il existe d’autres passages parisiens qui valent le détour, comme le Passage Choiseuil, où Céline a vécu enfant quand sa mère y tenait un magasin, ou encore le Passage Brady, qui, s’il n’est pas particulièrement joli, a la particularité d’être traversé par un boulevard et d’être couvert d’un côté mais pas de l’autre. Si tu préfères les restos indo-pakistanais, mauriciens ou réunionnais aux antiquités, le Passage Brady vaut d’autant plus le détour !


3. La balade de la Coulée Verte René-Dumont

Départ à Bastille au niveau du 40 Avenue Daumesnil (prendre l’escalier).
Bon, le nom ne vend pas du rêve. C’est clair.

Mais l’expression « il ne faut pas se fier aux apparences » n’a jamais été aussi vraie : crois-moi, elle vaut vraiment le détour.

Pour éclaircir tout de suite cette appellation malheureuse, la Coulée Verte revêt ce sobriquet en raison de la végétation qui la caractérise. En ce sens, en plein cœur de la ville, elle porte très bien son nom !

La Coulée Verte a été crée en 1988, à l’emplacement d’une ancienne ligne de chemin de fer (on en voit encore les traces par endroit !), mais ce n’est que récemment qu’elle a été entièrement piétonnisée. Anciennement appelée la « Promenade plantée », l’itinéraire mêle végétation et aménagements paysagers les plus modernes, offrant au promeneur des points de vue remarquables et diversifiés sur les quartiers récents et très typés du XIIe arrondissement.

Tantôt dans les airs, tantôt sous la terre (ce qui présente l’avantage non négligeable de t’éloigner de l’embrouillamini de chauffeurs, piétons, cyclistes et trotinetteurs pressés sur la route), la Coulée Verte te fera passer de viaduc en passerelle, de tunnel en tranchée, et traverser différents jardins.

Informations pratico-pratiques : la balade complète s’étend sur un peu moins de 6km, de Bastille au Bois de Vincennes, mais tu peux y entrer et en sortir à tout moment par des petits accès prévus à cet effet !  

Une fois au Bois, tu peux soit te reposer dans l’herbe ou sur un banc soit, pour les plus téméraires d’entre vous, poursuivre l’aventure à bord d’une barque sur le lac du parc !

7 activités insolites à Paris - La balade de la Coulée Verte René-Dumont - Bois de Vincennes

4. Prendre un goûter/apéro créatif à la Papoterie

13 Rue Ternaux, 75011 Paris
17 Rue Notre-Dame-de-Lorette, 75009 Paris
À la Papoterie, on papote, mais pas sans rien faire !

Le principe ? Papoter autour d’un goûter ou d’un apéro et peindre la pièce de céramique de ton choix.

Le tout se déroule sous des conseils avisés et une bienveillance à toute épreuve : à la Papoterie, pas de « j’suis nul.le » ! Tout le monde ressort heureux et valorisé d’avoir réalisé soi-même son petit objet du quotidien.

Quant à la pièce qui fera l’objet de ton art, tu as l’embarras du choix ! Vases, tasses, coquetiers, assiettes, bols, cache-pots, sous-plats,… Il y en a pour tous les goûts. Et tous les prix : suivant la pièce choisie, les prix vont de 10€ à 65€.

Envie de te lancer ? Il te suffit de réserver un créneau horaire pour un atelier de 2h30 sur leur site internet et dans l’établissement de ton choix (9ème ou 11ème arr.) ! Essaye de prévoir le coup quelques jours à l’avance, en notant bien que les Papoteries sont fermées le week-end et les lundis.

Activité insolite à Paris 4 - La Papoterie café céramique Paris

5. Passer une soirée dans un speakeasy 

Sais-tu ce qu’est un « speakeasy » ? L'expression trouve son origine pendant la prohibition, dans l'habitude qu'avaient les tenanciers de bars de demander à leurs clients de parler doucement (« pssst, speak easy ! ») lorsqu'ils demandaient de l'alcool, afin de ne pas attirer l'attention.

Tu l’auras compris, un speakeasy, c’est un bar caché ! Pas facile de tomber dessus par hasard, donc…

Quoi que. La tendance s’est beaucoup répandue à Paris ces-dernières années, si bien que beaucoup de speakeasy autrefois cachés sont maintenant connus de tous.

C’est le cas du Lavomatic, qui se cache derrière la porte d’une des 5 machines à lessiver d’un vrai lavomatique (les autres machines étant fonctionnelles par ailleurs), ou encore de L’Épicier, caché derrière une fausse étagère d’une épicerie quelconque.

Aujourd’hui, il existe à Paris des TAS de speakeasy, et une flopée d’articles sur le sujet.  

Je vais donc te présenter ceux qui me semblent les plus sympas, en essayant aussi de mette en avant des bars moins connus (une manière de t’épargner une éventuelle file archi décourageante avant d’entrer).

L’ambiance de ces bars, généralement réputés pour leurs cocktails subtils, est plutôt chic, et les prix, plutôt élevés. Il faut en moyenne compter entre 14€ et 20€ pour un cocktail.

Il existe différents styles de speakeasy, les plus typiques étant ceux qui nous plongent au cœur de la période de prohibition américaine des années 20. Ce sont mes préférés, non seulement pour la dimension « historique » du concept mais aussi parce que j’adore l’Art Déco (qui s’épanouit dans ces années-là). Le tout donne une ambiance très chic et anachronique à l’expérience. Et entre nous, je préfère payer mon cocktail 15€ dans un endroit chic que dans une cave (oui, il y a des speakeasy-caves, et l’idée est très chouette aussi, mais c’est tout simplement moins mon truc).

Dans ce genre là, on peut citer le Moonshiner (derrière le frigo de la pizzeria Da Vito dans le 11e) et le Mobster Bar (accessible depuis une vieille cabine téléphonique) ou encore Gentleman 1919, moins connu que les deux derniers mais tout aussi original : il faut traverser un salon de coiffure/barbier vintage pour accéder à un bar à cocktail dépaysant qui propose même une sélection de cigares.

Activité insolite à Paris 5 - Gentleman 1919 bar caché speakeasy à Paris

Plus classiques (et donc plus connus) mais dont le concept original vaut le détour :


  • Le Rehab (1er arr.), entre boudoir de style Belle-Époque et arrière-boutique d’apothicaire

Le Rehab se situe au sous-sol du Normandy Hotel. Une fois arrivé, tu y trouveras une atmosphère mystérieuse et plein de meubles insolites (dont un lit à opium !). Derrière le bar, c’est moins un barman qu’un chimiste qui est au commande pour préparer de délicieux cocktails par des procédés pour le moins originaux.

La grande spécialité du Rehab, c’est d’abord les cocktails au CBD ! Mais ici, chaque cocktail est une expérience : entre un cocktail moléculaire non-liquide et une théière qui crache du feu, on en prend plein la vue et les papilles !  

On notera également la démarche zéro-déchet chère aux propriétaires du bar : tout ce qui peut l’être est fait maison, réduisant de 70% leur production de déchet!


Pourquoi passer par Doctolib quand on peut aller au Liquorium ? Au sous-sol du bar/brasserie The Drink Doctor , c’est Docteur Drink qui nous concocte des remèdes délicieux pour soigner tous les maux. C’est garanti, on se sent toujours beaucoup mieux en sortant du Liquorium.

Et tu sais quoi ? Le Docteur donne aussi des cours. À l’aide de son grimoire et de tubes à essais, tu peux réaliser toi-même ta potion sous ses conseils avisés. Il faut compter 125€ pour une activité de 1h30-2h pour 4 à 6 personnes.


Et maintenant, parmi les speakeasy moins connus :

Il est assez récent, alors dépêche toi d’y aller avant que l’info ne se répandent dans toutes les petites oreilles parisiennes !

Planqué au sous-sol de Bao Express, il arbore un design mêlant ambiance eighties et clandé hongkongais. L’élément de déco phare ? Sa piscine… au plafond !      

      

  • La Maison Souquet, une ancienne maison de plaisir de la Belle-Époque transformée en hôtel 5*

Ici, le cadre est plus intimiste encore que dans les autres speakeasy.

Il faut passer la porte de la Maison et se glisser au Salon des Petits Bonheurs pour y découvrir le magnifique bar à cocktails de la maison. On pénètre alors dans un univers hors du temps et confidentiel par sa taille réduite, sa disposition et son ambiance tamisée.

Entièrement décoré par Jacques Garcia, ce lieu chargé d’histoire respire l’authenticité.

Du côté des cocktails, chacun porte le nom d’une ancienne courtisane ! Le petit +, la carte est renouvelée chaque saison !


Enfin, on peut encore évoquer le 1905 et son ambiance swing, au premier étage des Vins des Pyrénées, un vieux bistrot qui fût le repère de Charles Baudelaire, Jeanne Duval, Paul Cézanne ou encore Jim Morrison, le Spootnik, à l’ambiance conquête spatiale soviétique, ou encore La Dépendance, moins connue et spécialisée en gin.

Mais qui sait, tu vas peut-être en découvrir un par hasard. 😉


6. Déguster le vin de Montmartre (lors des